
Photo de famille d’une partie de la forte délégation malienne présente à la Cop 28
Installé au cœur du Centre des expositions «Dubaï Expo 2020», le Pavillon du Mali ne désemplit pas. Il est devenu l’attraction de centaines de personnes par jour qui viennent échanger avec les techniciens maliens sur les enjeux de la conférence et l’expérience nationale. Le ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Mamadou Samaké, accompagné de ses collègues de la Santé et du Développement social, le colonel Assa Badiallo Touré, et de l’Urbanisme, de l’Habitat, de l’Aménagement du territoire et de la Population, Imirane Abdoulaye Touré, multiplie les rencontres avec des partenaires et participe aux réunions ministérielles de haut niveau. Les journées du vendredi et samedi derniers étaient consacrées aux interventions de plus de la cinquantaine de chefs d’État présentes à ce grand rendez-vous du climat. Une première dans l’histoire de la Cop.
Bâtis sur un espace de 438 hectares sur 4 kilomètres de long et 1, 8 kilomètre de large, le Centre d’exposition de Dubaï a été construit en 2020 pour accueillir l’exposition universelle organisée par l’Émirat entre 2020 et 2021. C’est dans ce complexe grouillant de monde que les délégués maliens sont mobilisés tous les jours entre différents pavillons pour prendre part à des «side event», évènements parallèles, conformément aux objectifs du Mali dans cette Cop28.
Pour le ministre Samaké, tout ce qui est bon pour le Mali est à prendre. «Ces genres de rencontres offrent l’opportunité de nouer des partenariats aussi bien au plan climatique dans la mobilisation des ressources pour le financement des projets structurants dans notre pays, surtout dans le domaine de l’agriculture très impactée par les effets néfastes du changement climatique, que dans l’affirmation de ses choix politiques et stratégiques aux yeux du monde. C’est dans cette dynamique que l’équipe technique du Mali a élaboré un programme d’activités très fourni, portant sur l’animation du Pavillon du Mali et la participation aux segments ministériels.
UN INTÉRÊT PARTICULIER. Cette année, la santé et l’urbanisation qui sont aussi des domaines très concernés par le changement climat, occupent une place importante dans les négociations. Notre pays, à travers le ministre en charge de la Santé a pris part hier à un segment de haut niveau sur la thématique santé et changement climatique. Le genre n’est pas demeuré en reste avec la participation du point focal de notre pays, Mme Aïssata Cissé, directrice nationale adjointe de l’assainissement, du contrôle des pollutions et des nuisances (DNACPN), en compagnie des membres de l’Association africaine des femmes ministres et parlementaires du Mali, représentée par les anciennes ministres, Mme Keïta Aïda M’Bo et Mme Sidibé Aminata Diallo.
La société civile malienne, qui est fortement représentée ici, conformément au souhait des autorités de la Transition qui observent avec un intérêt particulier l’évènement, contribue beaucoup en termes de défense des intérêts de notre pays aux négociations. Dr Ibrahim Togola, président de Malifolke-Center Nyetaa, une Ong nationale et du Reso Climat-Mali estime que l’Afrique a un rôle essentiel à jouer dans l’adaptation au changement climatique et l’atténuation de ses effets. La Région du Sahel et particulièrement le Mali sont une terre d’opportunité qu’il faut montrer au monde pendant cette session. C’est pourquoi, en louant la création de l’Alliance des États du Sahel par nos trois pays (Burkina Faso, Mali et Niger), il a estimé que nous devons sortir désormais de la victimisation et jouer notre partition en transformant notre situation actuelle en atout.
L’avenir du monde se joue aujourd’hui en Afrique, est-il convaincu. «Avec nos ressources naturelles, nos grandes réserves d’eau, nos forêts, les ressources minières dont regorgent nos sous-sols et la jeunesse de nos populations (plus de 50% à moins de 25 ans), nous avons un grand rôle à jouer pour renverser la courbe», selon lui. À l’ère de la digitalisation, la numérisation et l’intelligence artificielle qui constituent la révolution du 21è siècle, a-t-il insisté, «nous devons attirer les investisseurs chez nous, pour transformer ces ressources en opportunités de développement durable au niveau local, au lieu de nous contenter de les exporter uniquement. Ce sont ces propositions que la société civile malienne compte mettre sur la table des négociations à Dubaï.
Ce qu’il faut retenir de cette rencontre, c’est la participation active et remarquée de notre pays à travers la présence d’au moins trois techniciens de chaque service rattaché du ministère en charge de l’Environnement et leur directeur (direction générale de eaux et forêts, l’Agence de l’environnement et du développement durable, l’Agence du bassin du fleuve Niger, l’Agence nationale de gestion des stations d’épuration du Mali, l’Agence de la Grande muraille verte). L’Agence nationale de la météorologie, qui est un service transversal, est aussi représentée par son directeur général et un technicien. Les enfants étant au cœur de tous les sujets de développement ne sont pas épargnés par les effets du changement climatique. C’est à ce titre que le ministère de la Femme, de l’Enfant et de la Famille en partenariat avec l’Unicef, participe aux travaux avec la présence des membres du Parlement des enfants et quelques jeunes promoteurs d’Ong en vue d’influer sur l’action climatique. La semaine qui commence sera très intense pour les délégués qui ont chacun une activité dans le pavillon du Mali.
Cheick Amadou DIA
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