
Une vue
des officiels lors de la cérémonie d’ouverture
Bamako abrite du 20 au 25 février la 26è conférence annuelle
du Groupe régional africain de l’Union internationale des magistrats (UIM). Le
président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, a présidé hier au Centre
international de conférences de Bamako (CICB), l’ouverture des travaux de la
rencontre, dont le thème central est : «La promotion des droits de l’Homme
en période de crise». D’autres thématiques en lien avec la lutte contre la
corruption et la délinquance financière, la criminalité transnationale organisée,
le terrorisme, la cybercriminalité seront également au cœur des débats.
Dans son discours, le président du Syndicat autonome de la
magistrature (Sam), Bourama Kariba Konaté, soulignera que le thème occupera les
réflexions à travers les sous-thèmes qui sont des menaces portant atteinte aux
droits humains et à la gouvernance. Bourama Kariba Konaté s’est aussi exprimé
sur le statut universel du juge mis à jour qui fixe les droits et les devoirs
du magistrat.
Lequel qui prend en compte les questions de l’éthique et la déontologie
à travers une obligation de redevabilité en toutes circonstances. Cela, pour éviter
les dérives arbitraires et mettre en exergue l’obligation d’impartialité dans
l’exécution de la mission de juge. Auparavant, il avait remercié les autorités de la Transition pour la volonté
politique et l’engagement qui ont rendu possible la tenue de la rencontre à
Bamako.
La présidente du Groupe régional africain de l’UIM, Marcel Kouassi, a tout d’abord présenté son organisation avant de souligner que la présente rencontre donne l’opportunité de bien réfléchir sur les thèmes choisis. De son côté, le président de l’Union internationale des magistrats, José Maria Igreja Matos, a relevé l’indépendance du juge. Selon lui, nous ne sommes juges que si nous sommes indépendants. «C’est l’ADN de notre profession», a-t-il dit, précisant que l’objectif principal de leur Union est de garantir l’indépendance du pouvoir judiciaire assurant l’état de droit.
ENCOURAGER LES INITIATIVES- Le président de la Transition a
apprécié le thème ayant un intérêt scientifique particulier qui offre
l’occasion aux spécialistes des droits de l’Homme de mener la réflexion sur des
préoccupations liées à la thématique et de partager des pistes de solutions
identifiées. En plus, cette conférence de Bamako donne à la fois à notre pays
et au Sahel l’opportunité de passer en revue les défis majeurs liés au fléau du
terrorisme, à la criminalité transnationale organisée et à leurs conséquences.
Selon le colonel Assimi Goïta, au regard de l’ampleur et de
la complexité de ces phénomènes, il est indispensable d’encourager toutes les
initiatives allant dans le sens d’une mobilisation sous-régionale, régionale et
internationale. Afin de favoriser une réelle prise de conscience face à la
menace pour la paix, la stabilité sociale et le développement.
C’est pourquoi, le Mali demeure résolument engagé dans cette
lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée tout en
plaidant en permanence pour une coopération internationale dans la solidarité
et le respect mutuel, expliquera le chef de l’État. Il a aussi rappelé que les
autorités de la Transition ont toujours placé au cœur de leurs actions le
respect et la promotion des droits humains, de la justice sociale et de la
bonne gouvernance.
Cette promotion des droits de l’Homme a toujours constitué
une préoccupation majeure pour cette vieille nation. En témoigne la célèbre
Charte du Mandé communément appelée «Charte de
Kurukanfuga».
Selon le président du Conseil supérieur de la magistrature,
le rôle de la justice est fondamental en tant que système devant, d’une part,
garantir les droits et libertés des citoyens. Et d’autre part, servir de socle
pour l’émergence d’une gouvernance vertueuse et d’un nouveau type de citoyen
conscient de sa responsabilité, respectueux de ses devoirs dans l’œuvre de
construction nationale. «C’est pourquoi, le pouvoir judiciaire constitue à
juste titre la pierre angulaire de l’état de droit », a-t-il soutenu.
Compte tenu de cette réalité, le gouvernement a adopté la Loi d’orientation et
de programmation du secteur de la justice, 2020-2024. Ce, afin de bâtir une
justice performante, crédible, indépendante et accessible de manière à
restaurer la confiance des citoyens.
«Ces démarches rejoignent
parfaitement la vision de l’UIM même si les efforts restent
encore à faire en vue d’améliorer davantage la performance et l’efficacité du
service public de la justice, confronté à plusieurs défis», a estimé le président
du Conseil supérieur de la magistrature.
Oumar DIAKITE
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