
La conférence-débat, tenue
samedi dernier au Cres sur la colline de Badalabougou, a été présidée par le
1er vice-président du Comité stratégique
du M5-RFP, Bouba Karamoko Traoré. Me Mountaga Tall était le conférencier et
l’ancien ministre Modibo Kadjogué, le modérateur. Outre les plans d’actions du
Cadre stratégique de la refondation de l’état (CSRE) 2022-2031, les débats ont
aussi porté sur l’analyse de l’avant-projet de
Constitution, dans le cadre de la réalisation de la vision de
refondation du Mali.
Selon le conférencier,
l’appropriation du CSRE est comme une boussole aujourd’hui pour la gestion de
la Transition. Il est important pour tous ceux qui sont impliqués dans cette
dynamique de s’approprier ce document et de le restituer, a fait savoir Me
Tall, précisant que c’est à cet exercice auquel le M5-RFP s’est obligé en
invitant non seulement les représentants de toutes ses entités, mais aussi
l’ensemble des associations et partis politiques partenaires pour une bonne
appropriation des plans d’actions du CSRE.
S’agissant de l’avant-projet de Constitution, Me Mountaga Tall dira que
le Comité stratégique du M5-RFP a estimé que c’est un document qui ouvre le débat.
Pour lui, c’est une esquisse et tous les avis doivent être écoutés et traités
avec beaucoup d’attention.
Ainsi, les responsables du Mouvement ont donné
leur point de vue sur ce document,
travaillé à l’enrichir, pour ne pas se mettre dans la dynamique absolument négative
de le rejeter sans l’améliorer. « On ne peut arriver au rejet que lorsque
ses propositions ne sont pas prises en compte», a déclaré le conférencier. Précisant
que le rejet dès l’ouverture du débat peut amener à se poser des interrogations
surtout s’agissant de la norme fondamentale qui a déjà connu trois tentatives
infructueuses de révision.
Au terme des débats, le Comité
stratégique du M5-RFP s’est dit satisfait des
contributions particulièrement riches. « Nous allons les intégrer, élaborer
un document qui sera notre contribution et le transmettre à qui de droit »,
a informé Me Mountaga Tall, visiblement satisfait par les enrichissements qui ont été apportés
aux propositions du Comité stratégique.
En marge de la rencontre, le
Comité stratégique du M5-RFP a réagi à la déclaration datant du 26 novembre
dernier du Cadre des partis et regroupements politiques pour le retour à
l’ordre constitutionnel. Dans ce communiqué lu par l’ancien ministre Modibo
Kadjogué, le Mouvement déclare avoir suivi avec «commisération la charge portée
contre la Transition » par le Cadre des partis et regroupements politiques
à la veille d’une mission du médiateur de la Communauté économique des états de
l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) à Bamako. «Comme d’habitude, le Cadre, en mission
commandée, a décidé de jouer contre son propre pays pour des raisons
inavouables», a déploré le M5-RFP.
Selon le Comité stratégique,
la seule réponse qu’appelle l’examen du réquisitoire dressé contre le Mali par
le « Cadre » est de lui rappeler
que les Maliens n’ont pas la mémoire si courte que ses responsables le croient.
« En
effet, nos compatriotes se souviennent que c’est sous leur gouvernance que
les massacres les plus horribles ont été perpétrés contre des civils désarmés
avec des villages incendiés, des femmes éventrées, des vieillards tués, le bétail
emporté, les greniers brûlés…», a-t-il rappelé. Et d’insister que «l’insécurité a été
fortement aggravée par la corruption et les détournements à ciel ouvert des
fonds destinés à l’acquisition de matériels et équipements militaires comme
l’attestent les fameuses affaires : Paramount ; des blindés en carton ; des détournements
des primes et salaires des militaires, des avions payés mais jamais livrés; des
hélicoptères cloués au sol… ».
Bref, le Comité stratégique a saisi
l’occasion pour rappeler, sans retenue, tous les scandales intervenus lors de
la gouvernance du régime déchu. S’y ajoutent les fermetures des écoles, des hôpitaux
et des tribunaux suite aux mouvements de grève.
Pour le Mouvement du 5 juin, le Cadre des partis et regroupements
politiques doit plutôt demander pardon au peuple malien ayant décidé de
reprendre son destin en main, au lieu de «se mettre au service de puissances étrangères
pour saborder les efforts de reconquête de notre souveraineté nationale».
Oumar DIAKITE
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