
Amy Koïta a été désignée par le ministère de l’Artisanat ; de la Culture, de l’Industrie hotellière et du Tourisme, marraine du mois dans le cadre de la mise en œuvre l’Année de la culture ; décrétée par le Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta. L’événement s’est déroulé en présence du chef de cabinet du ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme.
Des parents, amis et fans de l’artiste ainsi que des mélomanes et des jeunes artistes étaient également au rendez-vous pour partager ce moment d’échanges riche en enseignements. En compagnie de la jeune griotte Wassa Kouyaté, Amy Koïta a livré un témoignage empreint d’humilité et de profondeur sur sa carrière et sur le rôle séculaire du Djeliya. Pour elle, le «Djéliya» dépasse la simple performance artistique : il incarne la cohésion sociale et la médiation. «Une griotte ne divise jamais.
Elle unit les membres de la communauté, qu’il s’agisse de son enfance ou de son âge mûr», a-t-elle rappelé. Tout en établissant une passerelle entre le passé et le présent, l’artiste a souligné que la pratique du griotisme a évolué au fil du temps, sans perdre son essence. Si les manières de chanter diffèrent d’hier à aujourd’hui, l’objectif demeure le même : renforcer l’entente et la solidarité à travers la parole chantée et les louanges.
Issue d’une lignée de griots, elle annonce que sa mère et sa grand-mère étaient toutes deux chanteuses et revendique son art comme un héritage familial et une mission culturelle. Elle confie que son inspiration naît de ses émotions les plus profondes : «Je compose mes chansons dans les moments de joie ou de tristesse. C’est normal, car la vie elle-même est faite de bonheur et de malheur», explique-t-elle.
Cette authenticité lui a valu une carrière prolifique, avec une vingtaine d’albums à son actif, et une reconnaissance internationale à partir de laquelle, elle a été aussi porte-étendard du pays sur les scènes internationales. Pour de nombreuses jeunes artistes, Amy Koïta demeure une référence. Elle leur adresse d’ailleurs ce conseil : «Beaucoup disent qu’elles aiment la musique grâce à moi. Si c’est le cas, qu’elles adoptent certains de mes caractères : la rigueur, la dignité et l’amour de ce métier.»
Dr Salia Mallé a mis en lumière la pertinence de ce rendez-vous culturel. Selon lui, il est crucial que la jeunesse comprenne ce que représentait le Djeliya d’hier et aujourd’hui. «Amy Koïta a su expliquer avec clarté ses sources d’inspiration, en éclairant sur la signification de ses chansons. Sa carrière exceptionnelle, marquée par plusieurs distinctions et productions exceptionnelles, restera gravée dans les annales de la musique africaine.
Et d’ajouter, le département en charge de la Culture a fait un choix judicieux en la désignant marraine du mois de septembre. Amy Koïta incarne la finesse et la grandeur du Djeliya. Elle a porté haut le flambeau du Mali à travers le monde, et mérite la reconnaissance de toute une Nation.»
Gaoussou TANGARA
«J’invite les encadreurs, les artistes, les auteurs littéraires et compositeurs à produire des œuvres qui reflètent les valeurs sociétales du Mali et contribuer à la renaissance culturelle prônée par le Mali Kura..
La phase régionale vient d’être bouclée. Elle a été remportée par le Cercle de Sikasso. Les Cercles de Kléla et de Nièna ont été classés respectivement deuxième et troisième.
Cette femme a mis toute son énergie et sa disponibilité à porter le projet d’exposition sur l’Armée malienne intitulée : «Le Soldat», à le concrétiser. Celle qui reste dans sa cohérence et dans la constance est passée maîtresse dans l’art de redéfinir l’organisation des évènem.
Le thème de cette exposition, parrainée par le ministre de la Défense et des Anciens combattants, le Général de Corps d’armée Sadio Camara, est expressif. Il traduit l’engagement des militaires et leur rôle dans la défense de la patrie et le développement socio-économique de notre pays.
La phase régionale a mis en compétition les six cercles de la région pendant quatre jours.
Les activités de la phase régionale de la Biennale artistique et culturelle Tombouctou 2025 ont connu leur épilogue pour la Région de Mopti. La boucle a été bouclée, le vendredi 19 septembre, dans l’enceinte de l’ex-Office cinématographique de Mopti. C’était sous la présidence du dir.