Faisant la genèse de la
création d’EMK, ils ont informé le Premier ministre qu’à compter du 10 mai
dernier, Cheick Oumar Sissoko est démis de la fonction de coordinateur du
mouvement. Car, selon eux, le «coordinateur, qui n’a pas pu digérer sa
défaite dans le choix du Premier ministre au sein du Mouvement du 5
Juin-Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP), à la demande des autorités
militaires, s’opposait ouvertement au chef du gouvernement et à toutes les
initiatives de la Transition».
Dès lors, une gestion clanique s’est installée
au sein d’EMK qui prenait toutes les décisions qui tranchaient avec celles de
M5-RFP, dont il est pourtant partie prenante, ont regretté ses responsables.
Pour eux, la dérive totale est arrivée avec les propos tenus par le
«coordinateur» lors de l’assemblée générale du samedi 09 avril dernier où il
annonçait une rupture du mouvement avec le M5-RFP et la Transition politique au
Mali.
Alors que l’organisation ne
peut que soutenir les autorités de la Transition, résolument engagées à
poursuivre la vision du peuple malien, ont-ils fait savoir. En conséquence,
diront les interlocuteurs du Premier ministre, le «noyau» des initiateurs et
les militants du mouvement ont décidé de prendre leur responsabilité face à
l’histoire.
Et de prendre en main l’EMK
pour une structuration stratégique et une meilleure coordination de son
fonctionnement et de ses activités, dans la vision qui a engagé et mobilisé le
peuple malien en son sein et du M5-RFP. Parlant des sanctions de la Communauté
économique des états de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) imposées à note pays, les
responsables de l’organisation ont encouragé le président de la Transition à
persévérer dans sa position qui, selon eux, conforte les Maliens.
Le Premier
ministre a remercié ses interlocuteurs pour le rôle fondamental de leur
mouvement dans l’aboutissement de la lutte du M5-RFP. «Rien ne saurait être
possible dans la lutte du M5 sans EMK», a renchéri Dr Choguel Kokalla Maïga,
affirmant que les autorités de la Transition comptent sur le mouvement.
Le chef du gouvernement a,
par ailleurs, souligné que toutes les grandes nations sont passées par des
périodes difficiles, signalant que les autorités de la Transition travaillent
pour la restauration de la souveraineté, de l’honneur et de la dignité du
peuple malien.
Dr Choguel Kokalla Maïga est aussi revenu sur les exploits de nos Forces armées et de sécurité qui «terrorisent, aujourd’hui, les terroristes». Il a également demandé l’union sacrée autour du processus de Transition.
Bembablin DOUMBIA
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