
Lamine Seydou Traoré, ministre en charge des Mines
C’est ce qu’affirme l’enseignant-chercheur à la Faculté des sciences
économiques et de gestion (FSEG) de l’Université des sciences sociales et de
gestion de Bamako (USSGB), Dr Mahamadou Bassirou Tangara.
En
effet, le conseil des ministres du mercredi 24 août 2022 a décidé de la
création de cette société. Selon l’enseignant-chercheur, la motivation en
créant une entreprise est la production de biens et services. Cela peut avoir
une double signification, de l’avis de l’enseignant chercheur à la Faculté des
sciences économiques et de gestion (FSEG). En la matière, une telle initiative
peut contribuer à accroître les consommations et la création de richesse.
«Si
l’on part du principe que cette nouvelle entreprise évoluera dans un
environnement propice, c’est-à-dire un environnement de productivité, de
compétitivité et de transparence, l’économie malienne pourrait en tirer profit
sur plusieurs plans», déduit Dr Mahamadou Bassirou Tangara. Pour qui la
première contribution concrète de la nouvelle société pourrait être la création
d’emplois massifs, la formation et l’acquisition de technologies dans le
domaine de l’exploitation des ressources minérales. L’objet de la nouvelle
société contenu dans l’ordonnance de création laisse transparaitre cela,
indique le chercheur.
Entreprise
d’État aux capitaux 100% publics, la Sorem-Mali SA va assurer l’étude, la
recherche, l’exploitation, le traitement et la commercialisation des substances
minérales et des gisements viables dans les limites des périmètres qui lui sont
octroyés. La société va pouvoir aussi lever des fonds pour doter l’État malien
en devise, parce qu’elle va directement exploiter les ressources du sous-sol en
les vendant. Permettant ainsi d’accélérer le processus de valorisation du
contenu local et la création d’emplois locaux.
En
mettant en place cette nouvelle entité, les autorités de la Transition
souhaitent que l’or brille davantage pour tous les Maliens et que les autres
ressources minérales encore inexploitées puissent l’être dans les meilleures
conditions. Le chef du département en charge des Mines rassure le peuple
malien, les partenaires techniques et financiers, les investisseurs maliens et
étrangers, qu’il ne s’agit pas de faire retourner l’État à un opérateur minier
unique mais qu’il s’agit plutôt de lui permettre de participer désormais, à la
création de la valeur ajoutée dans les règles de l’art. «Ainsi, avec la
Sorem-Mali SA, notre pays pourra se procurer des devises importantes suite au
rapatriement des recettes issues des exportations des produits miniers»,
explique Lamine Seydou Traoré.
Le Mali est le troisième producteur d’or en Afrique. La production annuelle est de 65 tonnes, représentant 70% des exportations, 25% des recettes fiscales, 10% du Produit intérieur brut (PIB) et plus de 500 milliards de Fcfa de contribution au budget d’État en 2021. Le pays possède un grand potentiel pétro-gazier couvrant une superficie de 900.000 km2 (soit près de 73% du territoire national). Le sous-sol est très riche en fer, manganèse, lithium, diamant, etc. Malgré l’existence de ces énormes ressources, les populations bénéficient très peu des retombées, à cause des faibles revenus issus de l’exploitation minière qui consiste pour l’État, à confier la gestion des mines à des sociétés étrangères qui en retour, ne lui versent qu’un faible pourcentage sur les revenus générés.
Anta CISSÉ
Rédaction Lessor
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