
Les parents d’élèves attendent avec l’angoisse la rentrée scolaire
La reprise
effective des cours au titre de l’année scolaire 2022-2023 est prévue pour le 3
octobre prochain. Mais déjà, on sent une appréhension chez les parents d’élèves
à faire face aux dépenses qui y sont liées.
Surtout au regard de la conjoncture
actuelle qui prévaut dans notre pays, après les sanctions économiques et
financières, imposées à notre pays du 9 janvier au 3 juin 2022 par la
Communauté économique des États l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et l’Union
économique et monétaire ouest -africaine (Uemoa).
Les
difficultés du pays sont ressenties par nos compatriotes dont les pouvoirs
d’achat sont considérablement réduits. Nombre de parents d’élèves vivent cette
situation de précarité. Ce qui explique peut-être le tollé suscité par
l’annonce de la rentrée scolaire pour le 16 septembre dernier par le
département de l’Éducation nationale qui a fini par préciser que cette reprise
ne concerne que l’administration scolaire pour peaufiner les derniers réglages,
afin d’être sûr de démarrer les cours à la date indiquée.
La rentrée
approche donc à grands pas. Et on ne
sent pas la grande sérénité chez les parents d’élèves. Ceux-ci n’apprécient
guère de voir les prix des fournitures scolaires prendre l’ascenseur. Ils
expriment à qui veut l’entendre leur désarroi moral de vivre un contexte aussi
difficile. Votre serviteur est allé à la rencontre de quelques parents d’élèves
et revendeurs de fournitures scolaires.
Sinaly
Gakou, revendeur de pièces détachées, est père de deux enfants. Une fille qui
passe en 3è année cette année et un garçon inscrit en première année, après un
passage dans un établissement préscolaire. Ce chef de famille est préoccupé par
les multiples dépenses auxquelles, il doit faire obligatoirement face. Il
déplore le contexte défavorable marqué par la crise sanitaire, liée à la
Covid-19, mais aussi les sanctions économiques, infligées à notre pays, et la
guerre en Ukraine.
Oumar Diaw
est vendeur de pomme de terre et d’oignon au marché de N’Tabacoro. Ce parent
d’élèves se préoccupe de la situation. Il doit faire face aux frais scolaires
de ses deux enfants (tous inscrits dans le privé) à raison de 10.000 Fcfa par
mois par écolier.
Comme lui
d’autres parents attendent de savoir à quelle sauce, ils seront mangés à la
veille de la rentrée. C’est le cas d’une veuve qui a requis l’anonymat. Elle
aussi parle du contexte économique actuel qui n’est pas favorable. Surtout pour
les parents qui vivent des moments difficiles. Elle espère sur le soutien de
personnes de bonne volonté pour acheter les fournitures scolaires de sa
progéniture.
Yaya
Guindo, revendeur de fournitures scolaires (cahiers, livres, sacs) à Niamana,
pensait se frotter les mains en cette période. Malheureusement pour lui, les
parents d’élèves ne se bousculent pas aux portillons des revendeurs de
fournitures scolaires. En tout cas pas pour l’instant. Il reconnaît aussi que
les prix ont augmenté. La fourniture scolaire qui était vendue à 500 Fcfa
l’année dernière est aujourd’hui cédée à 750 voire 1.000 Fcfa, du fait de la
situation économique actuelle du pays.
Cet autre revendeur de fournitures scolaires,
Allaye Tembely, résume la situation à une précarité généralisée. Les temps sont
durs pour tout le monde, déclare-t-il.
«Je reçois seulement 4 à 5 clients par jour contre 20 à 25 l’année
dernière à la même période», précise le commerçant. Et d’ajouter que le paquet
de cahiers de 100 pages était vendu entre 1.100 et 1.250 Fcfa en 2021 contre
1.500 Fcfa cette année. La cherté de la vie est certainement passée par là. Il
explique avoir même modifié ses horaires de travail parce qu’avant, il ouvrait
sa boutique à 7 heures pour la refermer
vers 21 heures. Aujourd’hui, il ne va pas au-delà de 18 heures, faute de clients.
Yacouba
Diarra à N’Tabacoro constate aussi que le marché est trop timide. «Je crois que
cette situation est due au manque d’argent chez les parents d’élèves». Il
rappelle que les autres années, il en tirait grand profit. Il essaie de
justifier la conjoncture actuelle chez les parents par la mauvaise saison des
pluies de l’année dernière.
Et de dire
qu’en 2021, les sacs d’écoliers des classes de 1ère et 2è années étaient cédés
entre 1.750 et 2.000 Fcfa. Ceux des
classes de 4è et 5è années coûtaient 4.000, 5.000 voire 7.500 Fcfa à la même
période. Il affirme que pour l’instant, les prix n’ont pas connu une hausse.
Espérons que les uns et les autres tirent les enseignements nécessaires pour éviter la spéculation sur les prix des fournitures scolaires. En tout cas, les parents d’élèves attendent dans l’angoisse de pouvoir faire face aux dépenses liées à la rentrée scolaire.
Sidi WAGUE
Les enseignants des écoles publiques du District de Bamako reprennent le travail dès ce lundi 20 octobre 2025 aux heures habituelles des cours..
En marge de la 3è édition des journées Ouest-africaines de l'audit interne, tenues à Bamako les 16 et 17 octobre, le Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta a reçu, ce vendredi 17 octobre, une délégation de l’Association des contrôleurs, inspecteurs et auditeurs .
Certains rapports occidentaux tentent désespérément de faire croire que le Mali serait une « république en ruine », une «transition sans cap», un pays «sous tutelle russe» condamné à l’isolement. Ce récit, souvent répété, ignore la logique interne d’un processus souverain qui.
Lancé depuis le mois de septembre, par la Direction nationale de la pédagogie (DNP) avec l’appui technique et financier du Projet d’amélioration de la qualité et des résultats de l’éducation pour tous au Mali (Miqra), l’atelier d’élaboration et de validation des livrets pédagogique.
Dans le cadre des activités de la 30è édition du Mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion, le gouverneur de la Région de Mopti, le Général de brigade Daouda Dembélé a respecté la tradition en rendant visite, mercredi 15 octobre, aux deux personnes les plus âgées de la Co.
Suite à la recrudescence de l’insécurité dans la Région de Gao, des mesures strictes ont été prises concernant les activités illicites sur le site minier de N’tahaka, situé à une cinquantaine de kilomètres de la Commune urbaine de Gao..