
La sentinelle oeuvre à la protection des travailleurs contre les radiations ionisantes
Six documents étaient soumis à l’examen des administrateurs, dont les programmes d’activités et de budget de 2023 et les rapports à mi-parcours de 2022. Les travaux étaient présidés par le représentant du ministre des Mines, de l’Énergie et de l’Eau, Moussa Ombotimbé, en présence du directeur général de l’Amarap, Dr Nagantié Koné.
Organisme public, l’Amarap élabore les éléments de la politique nationale dans le domaine de la radioprotection et assure le contrôle des sources de radiations ionisantes et la gestion des déchets radioactifs. Durant l’année 2022, la structure a organisé des missions à travers tout le pays pour notamment effectuer des inspections et délivrer des licences.
Selon Moussa Ombotimbé, l’Agence a pu recenser 710 sources de radiations ionisantes sur le territoire national, délivrer 102 autorisations aux établissements (détenteurs et utilisateurs) et effectuer 39 inspections. En plus, le bilan fait ressortir la surveillance dosimétrique de 650 travailleurs soumis aux radiations dans 60 structures, l’établissement de la carte radiologique du territoire pour le District de Bamako et la mise à jour du cadre législatif et réglementaire du Mali. Dr Nagantié Koné, directeur général de l’Amarap, a précisé que les autorisations délivrées ont concerné toutes personnes voulant faire rentrer sur le territoire national une source de rayonnement.
L’Agence entend maintenir cette dynamique en 2023, dans l’accomplissement de ses missions. Également, elle veut mettre en place un comité national de sécurité nucléaire et initier des actions visant à améliorer la compétence du personnel de laboratoire. Le budget prévisionnel de l’année 2023 est d’environ 414 millions de Fcfa, contre 517 millions en 2022.
Rappelons que les techniques nucléaires sont utilisées dans plusieurs domaines socioéconomiques, notamment la santé humaine et animale, l’agriculture, les ressources en eau, l’industrie et les mines, la sécurité publique, etc. L’utilisation de ces techniques doit s’effectuer dans un cadre sûr et sécurisé pour assurer le bien-être de la population. Ce qui implique une étroite collaboration entre l’Amarap et les structures et institutions partenaires chargées de la protection civile, de l’environnement, de la sécurité des aliments et de la sécurité aux frontières.
Aujourd’hui, comme l’a souligné Moussa Ombotimbé, les questions de protection de l’environnement nécessitent de prévoir dans notre arsenal législatif et règlementaire, des dispositions précises relatives à la mise à contribution des industries minières. Celles-ci génèrent, en effet, des déchets radioactifs.
Anta CISSÉ
Rédaction Lessor
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