
Comme pour
l’agrobusiness qui connaît un boom étonnant dans notre pays, l’appétit des opérateurs
économiques maliens pour l’installation d’unités industrielles va augmentant.
L’une des dernières initiatives en la matière est l’implantation, à Kayes (1ère
région administrative), depuis plus d’un mois, d’une usine de transformation de
fer par l’opérateur économique Boubacar Doucouré et sa société DouMetal.
En se lançant dans la
transformation des matières premières, l’opérateur économique Boubacar Doucouré
et sa société Doumetal entendent jouer leur partition dans la promotion des
initiatives locales pour booster le label “Made in Mali (Fabriqué au Mali)” et
contribuer au développement local. Cet opérateur économique de la Région de
Kayes a ouvert, depuis deux mois, une usine de transformation du fer :
Doumetal (Doucouré Métal), à l’image de Métal Soudan de Bamako. L’entreprise
est située à proximité des locaux de la direction régionale de la douane de
Kayes, sur la route de Diboli, juste à la sortie de la ville.
«L’usine a démarré
ses activités, depuis plus d’un mois. Nous importons la matière première de la
Türkiye», lâche Mahamadou Coulibaly, directeur de Doumetal, après une visite
guidée des locaux de cette unité de transformation. Notre équipe de reportage
l’a rencontré trouvé dans un bureau modeste dont le bâtiment fait face à la
route internationale Kayes-Dakar (Sénégal). En effet, il faut être vigilant ou
avoir du flair pour se rendre compte de l’existence de cette usine.
En
observant le local, on a l’impression de passer devant des magasins de stockage
ou de vente de fer. Samedi dernier, lors de notre passage, ouvriers et
manoeuvres étaient en train de soulever des feuilles de tôle et du fer à béton
pour les mettre dans des camion-remorques. Le groupe électrogène qui alimente
les locaux en cas de coupure d’électricité, grondait à fond. Rien ne présage
l’existence d’une unité industrielle derrière les bâtiments modestes abritant
les ateliers de transformation, les magasins et les bureaux. Il faut franchir
le portail qui se trouve au côté ouest du bâtiment pour se rendre compte de l’évidence.
À droite (Nord), on aperçoit un écriteau «Doumetal» sur le portail d’un atelier
semblable à un hall. Pourtant, c’est dans cet atelier où se fait l’essentiel du
travail de l’usine. Le directeur Mahamadou Coulibaly nous montre les différentes
machines de son usine. On y trouve deux machines à tôle. L’une sert à
confectionner les feuilles de tôle onduleuses. L’autre, de façon automatique,
produit du tôle vague de 2 à 12 mètres. L’usine fabrique également de la tôle
lourde dont le poids oscille entre 5 kg et 4 kg.
Non loin de ces
machines, se trouve celle qui fabrique le fer à béton. «C’est l’unité
principale de notre usine. Nous produisons toute sorte de qualité de fer (6, 8,
12, 14) à l’aide de nos deux machines, dont l’une sert de relais», précise
Mahamadou Coulibaly. Cette usine est dotée d’autres appareils qui servent à
couper les feuilles de tôle et à faire des grilles ou grillages.
«L’usine Doumetal ou
Doucouré Metal existe depuis novembre 2022 et compte 30 employés. Au total, la
société emploie 117 personnes. La valeur de l’usine oscille entre 5 et 6
milllards de Fcfa. Seul le promoteur peut vous édifier sur le financement», précise
son directeur Mahamadou Coulibaly. Parmi la gamme de production, figure le
barbelé dont le rouleau est cédé à 9.000 Fcfa. Le prix du fer à béton va de 600
Fcfa à 5.600 Fcfa. Doumetal, selon son directeur, travaille uniquement sur
commande pour éviter la mévente de ses produits. Qui sont disponibles dans les
régions de Kayes, Kita et Nioro et dans le District de Bamako où la société
dispose d’une représentation.
L’usine a débuté dans la crise accentuée par l’embargo infligé à notre pays par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa). «Nous voulons aller au-delà de la fonderie, pour nous lancer dans l’exploitation et la transformation du fer au Mali. L’importation de la matière première est trop coûteuse et on est confronté à un problème de dédouanement», souligne-t-il. Dans la Cité des rails, les populations se réjouissent de la création de cette usine pourvu qu’elle contribue à la réduction du chômage, à l’approvisionnement régulier du marché, à la baisse des prix des produits dérivés du fer.
Bandé Moussa SISSOKO / AMAP - Kayes
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