
La nouvelle de
son décès en France, relayée par ses nombreux collègues médecins à travers «Agora»
(une plateforme d’échanges sur WhatsApp) a fait l’effet d’un coup de tonnerre
dans un ciel serein. Il avait disparu des écrans radar de l’actualité du «monde
médical» pour des raisons de santé.
Brillant esprit cartésien et tête couronnée de la médecine dans notre pays, cet agrégé de médecine interne s’en est allé sur la pointe des pieds, sans crier gare. Il avait été admis à ce grade au concours d’agrégation du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (Cames) en 2000 à Yaoundé au Cameroun.
Dans les confidences
d’un après-midi à la Bibliothèque de la Faculté de médecine, de pharmacie et
d’odontostomatologie (FMPOS) d’alors, où il avait installé son bureau, après
avoir été relevé de son poste de directeur général du Centre national d’appui à
la lutte contre la maladie (CNAM) sur les cendres duquel est bâti l’actuel Hôpital
de Dermatologie, il nous confessait.
«Je pense qu’il est grand temps pour moi
de me consacrer exclusivement à la formation de la jeune garde de médecins. Je
crois que c’est aussi une meilleure façon de continuer à servir mon pays, mais
encore plus l’humanité». Il avait un moral d’acier parce que même pendant ces
moments de flottement, il est resté constant dans la cohérence de ses idées,
droit dans ses bottes, mais surtout serviable. D’autres auraient certainement
sombré. Mais pas lui. Il nourrissait la conviction que tout émane de la volonté
divine parce qu’il avait la foi. Il accomplira même en 2015, le pèlerinage sur
les Lieux saints de l’islam (La Mecque) pour se rapprocher davantage de Dieu.
Pr Kader Traoré n’était
pas de ceux qui veulent éternellement demeurer le nombril du monde. Bien au
contraire, lui dont l’autorité était faite de sa science, de son éloquence, de
sa rigueur professionnelle et de ses qualités humaines, a toujours désiré que
ses «disciples» se déprennent de lui. Cette élégance d’esprit lui a valu la
sympathie de ses étudiants et assistants.
Il leur enseignait l’humilité,
l’humanisme, le respect de l’éthique et de la déontologie médicales, des maîtres,
mais aussi le sens de la responsabilité, surtout le refus de s’aplatir devant
l’injustice. Il a toujours porté le combat de l’excellence dans la médecine et
dans les autres disciplines parce qu’il avait une philosophie toute
faite : la science aide toujours l’homme à repousser ses limites.
Pr Kader avait l’étoffe
des grands. C’était pourtant une intelligence supérieure, mais qui avait soif
d’apprendre. Tous ceux qui l’ont pratiqué, depuis des années, vous le
confirmeront. Le médecin faisait autorité dans sa discipline, c’est-à-dire la médecine
interne, l’homme écrasait les débats par l’étendue de sa culture générale, mais
était surtout profondément humain.
Cet enseignant de rang A, bien apprécié de tous, était l’un des interlocuteurs préférés de votre serviteur lorsqu’il animait les chroniques de santé dans les colonnes du Quotidien national (L’Essor). Je l’ai toujours affectueusement appelé : «jeune prof». Il me le rendait bien.
Le brillant médecin restera présent dans l’esprit de ses collègues, l’homme dans celui de ses amis. Une chose est sûre, son décès sera ressenti comme une grande perte par sa famille et le monde de la médecine. Tous durement éplorés.
Bembablin DOUMBIA
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