Perdu au milieu des champs de canne à sucre et entouré de mares et de voies de canalisation servant à l’irrigation des cultures, le village de N’Golobabougou a comme seule voie d’accès, une route latéritique longue de 9 kilomètres qui le sépare de la plus grande ville de la zone, Dougabougou. C’est au marché de Dougabougou que les habitants de N’Golobabougou ont l’habitude de s’approvisionner en produits de première nécessité (céréales, huile, sucre, sel, etc.).
Soumis à un blocus depuis près de 90 jours, les habitants de cette bourgade, privés d’eau et de nourritures souffrent le martyr. Ils sont cernés et soumis à un harcèlement quotidien par les terroristes. Les femmes ne peuvent plus travailler dans leurs jardins maraîchers à 400 mètres de leurs maisons.
Les hommes sont cloîtrés entre les quatre murs de la cour de l’école pour se protéger contre les assauts quasi quotidiens des assaillants. «Chaque matin, ils viennent sur des motos et tirent des rafales sur nous, et nous ripostons avec les moyens du bord que nous avons», nous confie Tiefing Koumaré, un habitant du village, en brandissant son fusil artisanal. Il y a quelques semaines, la tension était montée d’un cran entre la population et les terroristes, indique notre interlocuteur.
Les combats qui ont suivi l’embuscade tendue deux semaines avant notre arrivée sur place, a coûté la vie à un des leurs. On voyait encore à notre passage, son corps en état de putréfaction, exposé au bord de la route.
Le chef du village, Ba Kamité, se dit terrifié par la suite des évènements. En effet, le village n’a jusque-là, pas pu faire le deuil de son ressortissant. Il affirme que les autorités militaires qui font la patrouille dans la zone, leur ont défendu de toucher au corps.
Car, une des méthodes des terroristes, selon l’armée, consiste à piéger les cadavres, pour faire le plus de victimes parmi les éléments des Forces armées qui tenteront de les évacuer. Sinon, ce sont les populations civiles qui sont visées.
« La venue des Forces armées dans notre village est un grand ouf de soulagement pour nous», se réjouit le chef traditionnel. Il estime que cette présence est bien dissuasive pour l’ennemi et permet aux habitants de souffler, en se procurant des vivres, au moment où ils étaient au bord de la famine. Cependant, ils demandent la diligence des FAMa pour enfin accéder au corps et permettre à sa famille et au village tout entier de faire son deuil.
C. A. D.
A. S.
Cheick Amadou DIA
L’Essor a marqué l’actualité médiatique de la semaine dernière en réalisant un triplé inédit de distinctions pour le même article de notre collègue de la rédaction, Aminata Djibo, intitulé : «Fistule obstétricale : quand donner la vie vire au cauchemar». Cette performance témoigne.
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