
Le 4è vice-président de l’organe législatif, Hamèye Founé Mahalmadane (2è à gauche), présidant l’ouverture des travaux
L’ouverture des travaux a été présidée par le 4è vice-président de l’organe législatif, Hamèye Founé Mahalmadane, en présence du secrétaire général du ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Adama Sissouma, et du directeur pays de Helvetas au Mali, Célestin Dembélé. Cette rencontre de deux jours vise à faciliter l’appropriation des membres du CNT des enjeux de la modernisation de l’état civil et des réformes engendrées par l’informatisation du système en la matière. En raison de leur rôle constitutionnel d’adoption des lois et du mandat confié à eux pour répondre aux aspirations des populations, les membres de l’organe législatif sont des acteurs incontournables du processus de renforcement du cadre normatif de l’état civil, a souligné le président de la commission administration territoriale du CNT.
Cela, a indiqué Youssouf Z. Coulibaly, pour inscrire dans la légalité, la dématérialisation et les actions subséquentes ainsi que la protection des droits des enfants à l’enregistrement de leur naissance et la sécurisation de l’identité des Maliens. «Il est donc nécessaire d’outiller les membres de l’organe législatif sur la thématique et plus globalement sur la démarche afin que l’examen des textes qui leur sont soumis se fasse dans les meilleures conditions et meilleurs délais», a-t-il expliqué.
Pour le secrétaire général du ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, l’état civil, garant des droits civiques et fondement de la planification socio-économique, doit être accessible, fiable et sécurisé pour les Maliens. Adama Sissouma a évoqué des défis persistants dans le domaine, notamment le faible taux d’enregistrement des décès particulièrement dans les zones rurales et chez les populations déplacées. Toutefois, il dira que des réformes structurantes sont en cours pour faire face à ces difficultés. «Moderniser l’état civil, c’est œuvrer pour un Mali où chaque citoyen est juridiquement reconnu, où les services publics sont équitables et où la planification nationale repose sur des données fiables», a déclaré le secrétaire général du département en charge de l’Administration territoriale.
FIABILITÉ- Pour sa part, le 4è vice-président du CNT dira que moderniser l’état civil, c’est reconnaître chaque citoyen et protéger ses droits. Il s’agit également de renforcer la souveraineté de la Nation. Hamèye Founé Mahalmadane a rappelé que le processus de modernisation du système d’état civil dans notre pays a commencé depuis plus d’une décennie. Selon lui, ce processus a pour but de permettre de disposer d’un fichier central d’état civil interconnecté avec les différents centres d’état civil du pays. Cela, en vue de sécuriser l’identité de la population, de constituer une base de données exploitables par les autres structures de l’État et d’améliorer la gouvernance administrative et la planification démographique dans le pays.
Pour le 4è vice-président de l’organe législatif, «l’informatisation et la gestion électronique du système d’état civil, afin de parvenir à la numérisation des données et à la digitalisation de celui-ci, en vue de garantir la fiabilité et la complétude dans la délivrance du service d’état civil, est gage de maîtrise et de sécurisation pour nos actes essentiels, notamment ceux de naissance, de mariage et de décès».
Hamèye Founé Mahalmadane a réaffirmé la volonté du CNT de jouer pleinement son rôle dans le processus de modernisation du système d’état civil et la refondation de l’État, en mettant l’accent sur la souveraineté nationale et l’engagement envers les réformes structurelles nécessaires à la fiabilité des documents administratifs de notre pays. Cette rencontre bénéficie de l’accompagnement de Helvetas Mali.
Bembablin DOUMBIA
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