Les Forces de défense, de sécurité et les paramilitaires ont bénéficié d’un soutien sans faille des autorités politiques et du peuple malien en 2023
Les
Forces de défense, de sécurité et paramilitaires ont présenté, vendredi dernier
dans la salle des banquets du palais de Koulouba, leurs vœux du Nouvel an au
chef suprême des Armées, le colonel Assimi Goïta. C’était en présence du
Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, du président du Conseil national de
Transition, le colonel Malick Diaw, des membres du gouvernement dont le
ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le général Daoud Aly
Mohammedine ainsi que la hiérarchie militaire.
Le
chef d’état-major général des Armées, le général de division Oumar Diarra a
profité de cette occasion pour jeter un regard rétrospectif sur les activités
militaires et formuler les attentes pour 2024. Pour lui, les défis
contemporains (terrorisme, trafic en tous genres) auxquels notre pays est
confronté imposent aux Forces de défense, de sécurité et paramilitaires une
anticipation stratégique et un effort constant pour préserver l’intégrité
territoriale de notre pays et protéger les populations et leurs biens.
Courant
l’année écoulée, dira l’officier général, les Forces de défense, de sécurité et
les paramilitaires ont bénéficié d’un soutien sans faille des autorités
politiques et du peuple malien dans le cadre du renforcement des capacités et
des réformes envisagées. Il s’agit de l’amélioration des conditions de vie et
de travail, du renforcement des capacités opérationnelles et de l’excellente
cohérence entre le niveau politique, opératif et tactique. S’y ajoutent
l’acquisition de nombreux équipements aériens et terrestres, les avancées dans
la construction de l’hôpital militaire, etc. D’après lui, la finalité des
forces est d’assurer en autonomie la défense souveraine du territoire national
et de promouvoir les intérêts vitaux du pays.
L’occupation
des emprises libérées par la Minusma a permis le renforcement du redéploiement
de l’Armée sur le territoire dont le point culminant est le retour des Forces
armées maliennes (FAMa), le 14 novembre dernier, à Kidal suivi par celui de
l’administration. Pour le général de division Oumar Diarra, cette prouesse
conforme aux directives des autorités a été unanimement saluée par nos
compatriotes et a confirmé la légitimité de nos actions au-delà des frontières.
«Nos capacités d’adaptation à l’environnement asymétrique de lutte contre le
terrorisme ont permis la neutralisation de plusieurs terroristes y compris des
chefs de renommée», a-t-il indiqué.
S’agissant de la coopération militaire,
l’officier général a indiqué que les appuis et les soutiens mutuels coordonnés
et appréciés ont caractérisé la relation avec nos voisins de l’Alliance des
États du Sahel (AES). Il a souligné que la coopération dans le cadre de cette
Alliance, partageant les mêmes défis sécuritaires, sera une priorité
dans la coordination des opérations. Avant de signaler qu’en 2024, les
chantiers des réformes et de la restructuration vont continuer.
Le général de division Oumar Diarra a annoncé que le plan «Maliko», en cours depuis janvier 2020 sera réévalué et réadapté au regard de l’évolution de l’environnement national et sous régional. Cette opération constitue l’ossature des activités de l’état-major général des Armées et dont découlent les opérations «Keletigui», «Tielecoura» et «Dougoukoloko». Tous les états-majors et directions contribuent à ces opérations.
AUTONONIE-
De son côté, le président de la Transition a remercié les Forces armées et de
sécurité pour le résultat remarquable obtenu dans la sécurisation des personnes
et leurs biens sur toute l’étendue du territoire national. La satisfaction du
colonel Assimi Goïta est d’autant grande que nos FAMa ont réussi sans incident
majeur, le retrait des forces étrangères du Mali après une décennie de présence
inefficace.
«Cet exploit m’offre l’occasion de saluer le professionnalisme des
Forces de défense et de sécurité», a-t-il félicité. Bien que les défis soient
énormes et complexes, a souligné le chef de l’État, nos Forces de défense et de
sécurité doivent davantage intensifier les opérations dans le but de
restreindre au maximum, voire d’anéantir les activités terroristes et de
banditisme. «C’est seulement à ce prix que nous réussirons à renforcer les
liens de confiance entre le peuple et son armée», a insisté le colonel Assimi
Goïta.
Le
chef suprême des Armées a par ailleurs indiqué que l’AES participe de la
volonté à assurer «la défense de la patrie en toute autonomie». Quoi de plus
normal quand on sait que les trois pays qui la composent (le Burkina Faso, le
Mali et le Niger) font face aux mêmes réalités socioéconomiques et sécuritaires
dans un contexte fortement marqué par le terrorisme. Lequel se caractérise par
des modes d’actions asymétriques.
Au regard de ce contexte, l’avènement de cette Alliance est une véritable opportunité pour nos trois pays qui entendent désormais faire face aux enjeux de sécurité collective et de développement dans l’espace du Liptako-Gourma au seul profit des populations. «Pour jouer pleinement le rôle crucial qui nous revient à l’instar de nos frères d’armes du Burkina Faso et du Niger, nous devons sans cesse améliorer nos capacités afin de mener avec succès les opérations conjointes actuelles et futures», a invité le président Goïta, avant de réaffirmer la disponibilité totale et l’appui constant des autorités et du peuple malien à continuer d’assurer la noble mission régalienne de défense et sécurisation du territoire national.
Bembablin DOUMBIA
Le ministère des Maliens établis à l’Extérieur et de l’Intégration africaine a organisé, hier à la Cité des migrants, sise à Niamakoro Cité Unicef, la journée de sensibilisation sur les risques et dangers liés à la migration irrégulière..
Après les populations de Farako et Sirakoro-Méguétana, qui ont reçu leurs forages, mardi dernier, c’’était hier au tour de celles de Sikoroni et Sourakabougouni Keneyadji en Commune I du District de Bamako de recevoir les leurs dans le cadre des œuvres sociales du président de la Transiti.
En prélude à la Journée de l’intégration africaine, prévue pour le 4 mai prochain, l’université African Business School (ABS) a organisé, samedi dernier dans un hôtel de la place, une conférence sur le rôle de la culture dans le développement durable et l’intégration africaine..
Un atelier d’échanges et d’appropriation de la Charte du Liptako-Gourma instituant l’Alliance des États du Sahel (AES) se tient depuis hier au Mémorial Modibo Keïta..
Les rideaux sont tombés, lundi dernier, sur les travaux de la phase communale du Dialogue inter-Maliens pour la paix et la réconciliation nationale en Commune I du District de Bamako..
La mise en place de cette organisation par les chefs d’État du Mali, du Burkina Faso et du Niger est en train de porter ses fruits. La preuve ? Les récentes opérations communes menées par les Armées des trois pays ont donné des résultats probants.