Toutes les conditions sont réunies pour le bon déroulement de l’opération à la mairie de la commune urbaine
La
Commission administrative chargée de la révision annuelle des listes
électorales à Sikasso a entamé ses activités le 1er octobre dernier et elles se
poursuivront jusqu’au 31 décembre prochain à la mairie de la commune urbaine.
Cette année, les acteurs chargés de l’opération, à savoir la Commission
d’administration, l’Autorité indépendante de gestion des élections (Aige) et
les partis politiques déplorent la faible affluence sur le site.
«Mon
nom se trouve sur l’une des listes électorales de Bamako. Compte tenu de la
conjoncture économique actuelle, je ne pourrai pas faire le déplacement pour
effectuer mon transfert à Sikasso», déplore Oumar Bengaly, distributeur d’une
société de la place. «Si je ne trouve pas de soutien, je serai obligé
d’abandonner», poursuit-il. Le commerçant Amadou Bah avoue qu’il n’a pas
l’habitude de s’intéresser à la révision des listes électorales, car la
politique n’est pas son affaire. Contrairement à ce dernier, l’enseignante à la
retraite, Mme Traoré Oumou Diarra, confie qu’elle passe chaque année à la
mairie pour vérifier ses coordonnées et faire inscrire son enfant qui a atteint
l’âge de la majorité (18 ans).
«Cette
année, il n’y a pas d’affluence. Du 1er au 28 octobre, nous avons fait 200 cas
de transferts contre 500 à 600 cas en 2023 et 88 cas de radiations contre près
d’une centaine en 2023. Nous avons reçu 1.329 inscriptions du niveau national»,
explique le président de la Commission administrative chargée de la révision
des listes électorales, Souleymane Sanogo. Il précise que la révision des
listes électorales consiste à faire l’inscription des nouveaux majeurs, le
transfert des électeurs (déplacés) et la radiation des électeurs décédés. Cette
première phase se tient du 1er au 31 octobre. «À partir du 1er novembre, la
commission déposera au niveau de la préfecture, le tableau rectificatif»,
indique-il, ajoutant qu’à partir du 15 novembre, débuteront les réclamations.
Cette étape sera suivie par la prise de décision des membres de la commission.
La non-déclaration des électeurs décédés fait partie des difficultés enregistrées par la Commission administrative chargée de la révision annuelle des listes électorales de Sikasso. Mais ce qui préoccupe surtout son président Souleymane Sanogo c’est le non engouement de la population pour l’opération. Il a invité les habitants de la Cité verte du Kénédougou à faire preuve de civisme en s’intéressant à la révision des listes électorales.
Le
commissaire chargé du fichier électoral de l’Aige au niveau de la commune,
Mahamane Maïga, est présent sur le site tous les jours pour superviser
l’opération. Il salue l’engagement des membres de la commission.
En tant que
superviseur de l’opération, il estime que les agents accomplissent leurs tâches
avec abnégation. Mahamane Maïga appelle l’ensemble des acteurs à renforcer la
sensibilisation pour que la population s’intéresse davantage à la révision
annuelle des listes électorales. Pour
le représentant du parti politique Fusi-Mali, Moussa Samba Sidibé, toutes les
conditions sont réunies pour le bon déroulement de la révision des listes
électorales à la mairie de la commune urbaine. Cependant, il déplore la faible
affluence qui, selon lui, serait due au manque d’information et de
sensibilisation de la population.
Mariam F. DIABATÉ
Amap-Sikasso
Mariam DIABATE / AMAP - Sikasso
L’Essor a marqué l’actualité médiatique de la semaine dernière en réalisant un triplé inédit de distinctions pour le même article de notre collègue de la rédaction, Aminata Djibo, intitulé : «Fistule obstétricale : quand donner la vie vire au cauchemar». Cette performance témoigne.
La 15è session ordinaire du Conseil d’administration de l’Université Kurukanfuga de Bamako (UKB) s’est tenue, hier dans la salle de conférences de l’établissement. Présidée par la présidente du conseil d’université, Mme Diarra Fatoumata Dembélé, la réunion s’est déroulée en .
L’Institut Simon finance et management international (ISFMI) a organisé, jeudi dernier dans un hôtel de la place, une cérémonie de remise de diplômes aux 211 étudiants en Licence et Master de la promotion baptisée Harouna Niang, économiste et ancien ministre de l’Industrie, du Commerce e.
Le directeur général de l’Onef, Boubacar Diallo et la représentante de la ministre chargée de l’Emploi, Mme Dicko Fatoumata Abdourhamane.
L’Agence nationale d’évaluation et d’accréditation des établissements de santé (Anaes) a développé un plan d’actions contre les risques de corruption au sein d’un établissement de santé. L’étude sur le développement de ce plan et sur l’évaluation et la cartographie des risqu.
Pour le nouveau directeur général, la priorité reste la satisfaction des clients, leur offrir des réseaux toujours plus performants et accessibles partout sur le territoire national.