Le ministre Abdoul Kassim Ibrahim Fomba (c) lors de la conférence de presse
Entre autres, on peut citer l’organisation des marches sportives citoyennes tous les premiers samedis du mois, la promotion des disciplines peu connues, les rencontres avec le Mouvement sportif regroupé autour du Comité national olympique et sportif (CNOS-Mali) et des 47 Fédérations nationales sportives que compte notre pays, le bilan de la CAN, Côte d’Ivoire 2023, les Jeux africains d’Accra au Ghana, le tournoi de basket-ball, baptisé Tournoi de l’Amitié Mali-Tunisie-Guinée en basket-ball, la Coupe du monde U17 de football. Sans oublier le Symposium national du football, les préparatifs des Jeux Olympiques, Paris 2024 et les éliminatoires de la Coupe du monde 2024.
Fidèle à son habitude, le ministre Fomba n’a esquivé aucune question des journalistes, venus très nombreux au Palais des sports Salamatou Maïga. Actualité oblige, le premier responsable du sport national a évoqué la crise qui secoue le monde du football depuis quelques semaines, conséquence d’une pétition signée par des internationaux qui ont réclamé des changements, avant de menacer de boycotter les matches de la sélection nationale, si la sitaution reste inchangée. Le ministre Fomba, après avoir dit clairement que le département est entièrement responsable du voyage raté de la sélection nationale en Afrique du Sud lors de la 4è journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026- la goutte d’eau qui a fait déborder le vase- a assuré que le département est en train de situer les responsabilités afin d’en tirer toutes les conséquences.
En attendant, Abdoul Kassim Ibrahim Fomba a appelé les différents protagonistes de la crise, notamment la Fédération malienne de football (Femafoot) et les joueurs à mettre balle à terre “pour se concentrer sur l’essentiel”. Au niveau du département, a-t-il assuré, on mettra tout en œuvre pour mettre les Aigles dans un cadre idéal. “Je me suis impliqué personnellement dans cette affaire. J’ai parlé au capitaine des Aigles et à la fédération, après la publication des communiqués par les deux parties”. Pour le ministre, il ne s’agit pas de savoir qui a raison ou qui a tort mais de trouver une solution rapide à la crise pour l’intérêt du sport national, en général et du football du pays en particulier. “Le département, a-t-il répété, est responsable du voyage de Johannesburg, mais il n’est pas responsable des buts non marqués et du management de la sélection nationale.
Chaque partie doit assumer sa part de responsabilité dans ce qu’il s’est passé lors des 3è et 4è journées des élimnatoires de la Coupe du monde 2026” (défaite 2-1 contre le Ghana au stade du 26 Mars, nul 1-1 face à Madagascar en Afrique du Sud, ndlr).
Après avoir rappelé que les autorités de la Transition ont fait des investissements colossaux pour la bonne marche du sport à travers la réalisations et la rénovation des infrastructures sportives, le ministre Fomba s’est engagé à tout mettre en oeuvre pour le paiement de toutes les primes de l’ensemble des sportifs qui défendent le Drapeau national. Selon le premier responsable du département de tutelle, la plupart de ces primes sont au niveau des mandats pour le paiement. Abdoul Kassim Ibrahim Fomba a terminé en exhortant les U23 à donner le meilleur d’eux-mêmes lors des J.O. de Paris (voir l’article de Djènèba Bagayoko, ndlr) pour porter haut les couleurs du Mali.
Seibou Sambri KAMISSOKO
Message.
Une fois n'est pas coutume, c’est sur la terre du pays organisateur de la CAN 2025 que la sélection nationale a reçu le Drapeau national ce jeudi soir. La cérémonie solennelle s’est déroulée à l’hôtel Barcelo Anfa de Casablanca..
Le Mali s'apprête à participer à la CAN au Maroc et la mobilisation autour des Aigles bat son plein. Au cœur de ce dispositif, une figure emblématique : Mme Haïdara Aïchata Cissé dite Chato, membre du Conseil national de Transition (CNT) et marraine de la Commission nationale d'organisation .
La sélection nationale aborde sa 14è CAN avec un statut d’outsider, mais les hommes du sélectionneur national Tom Saintfiet sont déterminés à écrire l’histoire au Maroc, avec comme, dépasser au moins les quarts de finale.
Le Maroc sera, à partir de ce dimanche 21 décembre, la pôle d’attraction de la planète foot du continent africain, voire du monde, avec la 35è édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) qui mettra aux prises 24 nations..
La phase finale de la CAN, Maroc 2025 se déroulera sans plusieurs habitués du tournoi. En effet, à l’issue des éliminatoires, des nations majeures, dont six figurent parmi les régulières, sont passées à la trappe et ne participeront à cette 35è édition de la CAN..
