Les jeunes sont fortement mobilisés pour la réussite de ces assises (archives)
Notre
équipe de reportage a fait le tour de la ville pour recueillir les attentes sur
cette concertation nationale qui aborde plusieurs thématiques en rapport
notamment avec la paix et la réconciliation nationale, le vivre ensemble et la
sécurité. Abdramane Touré, jeune diplômé sans emploi, indique que les jeunes
attendent de ce dialogue des opportunités de travail, de création d’entreprises
et de formation personnelle, la refondation de nos universités et la création
des centres professionnels. Selon lui, il faut mettre également l’accent
sur la formation professionnelle des jeunes pour élargir les opportunités de
travail. Abdramane Touré demande à l’État de développer les secteurs de l’agriculture
et de l’élevage pour contribuer à l’autosuffisance alimentaire et à la création
d’emplois.
Moussa
Sissoko, sortant de la Faculté des lettres, des langues et des sciences du
langage de Bamako (FLSL) propose au gouvernement de mettre en place des fonds
pour aider les jeunes à entreprendre afin de mieux promouvoir l’entrepreneuriat
dans notre pays. Surtout de résoudre la problématique du chômage des jeunes
dans notre pays. Selon lui, l’État doit
s’engager à créer davantage d’écoles pour la formation professionnelle adaptée
au marché de l’emploi.
Le jeune diplômé affirme que des milliers de
jeunes sortent des différentes facultés d’enseignement et ont du mal à trouver
des emplois stables. Moussa Sissoko estime que cette situation est due au fait
que nos universités publiques proposent des filières d’études qui ne sont pas adaptées aux réalités du
marché de l’emploi.
Aminata
Tamboura, une jeune mère de famille, pense que les jeunes doivent fournir des
efforts personnels. Et de dire qu’il faut que les enfants acceptent aussi de
travailler pour avoir une bonne situation financière. Pour elle, il est clair
que tout le monde ne peut pas travaller dans un bereau, il faut que d’autres
acceptent de servir autrement.
Mama Diassana est un ingénieur électromécanicien qui invite les jeunes à opter soit pour l’emploi public soit l’entreprenariat jeunes. Et de dire que trois volets doivent être pris en compte. Le premier concerne la formation des jeunes, le deuxième demeure l’accompagnement de l’état et le troisième reste l’introduction des formations mixtes (formation et stage en même temps) pour que les jeunes puissent avoir une des opportunités d’entreprendre.
Il invite les jeunes à bien se former dans
leurs spécialités respectives et essayer d’accumuler des expériences sur le
terrain et au sein des entreprises et de l’administration publique. Pour lui,
il faut chercher à travailler pendant les études pour avoir plus tôt de
l’expérience au lieu d’attendre la fin des études.
L’’ingénieur
suggère de faire en sorte que les entrepreneurs bénéficient d’un point
d’investissement avec des crédits à long terme adaptés aux besoins. «Si nous
voulons que notre pays se développe, s’industrialise, il faut que l’État pense
beaucoup à cet aspect qui est indispensable et qui existe dans les pays
développés avec des taux d’intérêts très faibles», souligne-t-il, avant
d’insister sur l’importance de relancer l’économie et de favoriser les
investissements dans le pays.
Notre
interlocuteur pense qu’il faut aussi assurer la formation continue et le
recyclage des jeunes en vue d’une bonne maîtrise des nouvelles techniques et
technologies. L’économiste Modibo Mao Makalou
affirme que des initiatives telles que la formation professionnelle, les
stages rémunérés et l’accompagnement personnalisé sont essentiels pour
développer les compétences et les expériences recherchées par les employeurs.
«C’est en conjuguant tous les efforts que nous pourrons relever ce défi et
offrir de meilleures perspectives d’avenir à notre jeunesse», assure-t-il.
Certains
de nos interlocuteurs expliquent clairement que l’État doit accompagner les
entreprises privées voire s’impliquer dans leur politique de recrutement pour
accroitre le taux d’insertion professionnelle des jeunes diplômés.
Assitan Kimbiry
Rédaction Lessor
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La 12è édition du Grand tour du Mandé organisée par le président de l’Association Kouma, le célèbre griot Bourama Soumano, s’est déroulée du 11 au 14 mai dernier à Kéla, une bourgade située à 5 km de Kangaba et dont les habitants sont réputés pour leur maîtrise de la tradition ma.
L’assèchement des puits aggrave la situation. Pour y faire face, la Somapep-SA prévoit d’ici décembre prochain de densifier le réseau de distribution dans plusieurs quartiers de la Rive gauche de Bamako dont 21 km à Mamaribougou.
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Le Comité des droits de l’enfant a examiné, les 9 et 10 mai derniers à Genève (Suisse), le rapport présenté par le Mali au titre de la Convention relative aux droits de l’enfant. Au cours de l’examen du rapport du Mali plusieurs questions des experts ont porté sur les points relatifs à.