
Dr Mohamed Kassoum Djiré
La pathologie se développe depuis la 12è semaine de la grossesse. Le praticien hospitalier explique que la malformation ano-rectale est une anomalie de formation du rectum ou du reste de l’intestin. C’est soit l’anus qui n’est pas en position normale, soit il n’est pas en place, soit le rectum est fermé ou bouché. Dans ce cas, une intervention chirurgicale s’impose pour permettre à l’enfant de survivre.
C’est pourquoi, le chirurgien pédiatre classe la maladie parmi les premières causes d’occlusion intestinale néonatale. Selon le spécialiste, la cause n’est pas bien connue. Mais, il explique qu’elle est multifactorielle. Durant la vie embryonnaire, lors de la formation de l’intestin cette partie de l’intestin ne se sépare pas ou bien la formation est interrompue. En absence de causes précises, le toubib dit qu’il y a par contre des facteurs associés. Il s’agit des facteurs génétiques, environnementaux ou biologiques.
Comment reconnaît-on cette malformation ? Le praticien de Gabriel Touré souligne que le diagnostic se pose depuis la naissance. «Dès la naissance, le diagnostic doit être systématiquement posé à l’œil nu par les prestataires qui vérifieront si l’anus est présent ou bien ouvert», révèle-t-il, avant de dire qu’une fois le diagnostic posé qu’il faut envoyer l’enfant dans un centre spécialisé pour une prise en charge pluridisciplinaire.
Cette malformation ano-rectale peut être vue chez la fille tout comme chez le garçon. Chez la fille le rectum peut s’installer dans le vagin ou dans la vulve. C’est ce qu’on appelle l’anus vulvaire. Dans ce cas, les selles vont sortir par le vagin.
Par contre, chez le garçon, le rectum va sortir au niveau de l’urètre. L’urine au lieu d’être clair va sortir jaune foncé ou noirâtre. L’enfant va uriner le méconium (excrément accumulé dans les intestins du fœtus). Dans ces deux cas, il faudra faire une colostomie, c’est-à-dire enlever une partie du colon et le mettre à la peau pour éviter que les selles descendent dans les voies urinaires.
Six mois après, il faut fabriquer un anus. Cette pratique est appelée anorectoplastie sagittale postérieure. Une fois cela réalisé, il faudra s’assurer que l’anus puisse se contrôler (contrôler les selles). Si l’enfant ne fait pas les selles, le ventre va se gonfler et il peut en mourir. C’est pourquoi, il faut enlever cette obstruction intestinale.
Dr Djiré pense que la plupart de ces malformations sont traitées chirurgicalement. Cette intervention est vitale sinon l’enfant peut faire des infections ou avoir d’autres maladies et même en mourir. Dans la vie néonatale de 0 à 28 jours, il faut faire la colostomie en attendant une intervention chirurgicale et vérifier d’autres pathologies.
L’objectif de cette intervention est de vider l’intestin et empêcher qu’il continue d’être une occlusion. L’intervention dépend du type de cas. Le chirurgien invite la population à faire confiance aux médecins. Il invite ses collègues à vérifier systématiquement dés la naissance si l’enfant à un anus ou pas s’il est perméable ou non et de le référer en cas de doute au service de pédiatrie. Il en appelle à la création d’un hôpital pédiatrique par les autorités
Fatoumata NAPHO
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