L’ouverture
des travaux était présidée par le représentant du Conseil national de
Transition (CNT), Nouhoum Sarr, en présence du représentant de l’Institut
international pour la démocratie et l’assistance électorale (Idea
international), Maurice Engueleguele.
Le
président du conseil d’administration du Centre malien pour le dialogue
inter-partis et la démocratie (Cmdid), Boubacar Sandinan Camara, ainsi que des
représentants des partis politiques et de la société civile étaient également
présents.
Organisée
par Idea international en partenariat avec la Commission des lois du CNT, le
Pnud, la Minusma, la Fondation internationale pour les systèmes électoraux
(Ifes) et le Cmdid, cette rencontre s’inscrit dans le cadre du Projet d’appui
aux réformes et aux élections au Mali (Parem).
Elle avait pour objectif
d’échanger avec les populations sur les enjeux de la réforme électorale, les
innovations contenues dans la nouvelle Loi électorale ainsi que leur
implication dans l’organisation et la gestion des opérations électorales et
référendaires dans notre pays.
Elle
offrait également la possibilité aux participants d’échanger avec la Commission
des lois du CNT sur les indispensables réformes de cette loi qui devront
intervenir avec l’adoption de la nouvelle Constitution.
Il convient
de rappeler que le processus électoral constitue une préoccupation majeure dans
notre pays. C’est pourquoi, le Dialogue national inclusif, les Assises
nationales de la refondation et d’autres fora ont fait d’importantes
recommandations relatives aux questions électorales et aux insuffisances des
anciennes lois électorales dans leur application d’où une nouvelle relecture
pour y apporter des améliorations. Et ce, en vue de la tenue d’élections
libres, justes, crédibles, transparentes et apaisées au terme de la Transition
qui marquera le retour à l’ordre constitutionnel dans notre pays.
Pour ce
faire, l’adoption par le CNT de la loi électorale n°2022-019 du 24 juin 2022
donne l’opportunité d’approfondir la réflexion sur cette réforme. À ce propos,
le président du conseil d’administration du Cmdid a espéré que les réflexions
et les échanges des participants permettront de faire des propositions qui
amélioreront ce texte et contribueront à une meilleure compréhension du nouveau
cadre législatif des élections dans notre pays. Mais aussi à l’organisation
d’élections crédibles et transparentes conformément au chronogramme établi par
les autorités.
De son côté, le représentant du CNT a indiqué que le retour à l’ordre constitutionnel est, aujourd’hui, la priorité principale des autorités de la Transition. Nouhoum Sarr a, par ailleurs, remercié les partenaires qui malgré les difficultés du moment et quelques fois les «hostilités», se tiennent aux côtés des organes de la Transition. Ce, afin que le processus électoral, qui est déterminant pour le retour à l’ordre constitutionnel, soit inclusif, acceptable et transparent pour l’ensemble des acteurs.
Bembablin DOUMBIA
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