
L’auteur du livre (g) et Me Tall
Le lancement du livre a eu lieu, samedi dernier au Centre international de conférences de Bamako (CICB), en présence d’anciens Premiers ministres, de plusieurs leaders politiques et guides religieux en présence du personnage même et de ses proches. Composé de 198 pages et 17 chapitres, l’ouvrage est préfacé par l’ancienne ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille et membre du Conseil national de Transition (CNT), Mme Maïga Sina Damba. Le livre retrace l'histoire et le parcours de Me Mountaga Tall avec des témoignages et d’anciennes publications sur l’homme.
Parlant des raisons qui l’ont conduit à écrire sur Me Mountaga Tall, le directeur des Éditions Bonne Lecture a indiqué que l’homme jouit d’une reconnaissance professionnelle unanime au sein de la communauté judiciaire pour avoir fondé un prestigieux cabinet d'avocat et formé de nombreux jeunes avocats dont beaucoup comptent parmi les plus talentueux de notre pays.
«C’est donc un patriotisme chevillé au corps, doublé d'un courage qui frise la témérité, qui pouvait conduire un jeune, que la vie avait gâté, à affronter dans la rue, au péril de sa vie, un régime de parti unique et constitutionnel», a souligné Mamadou Macalou. En effet, à l’âge de 33 ans seulement, Mountaga Tall a mené la contestation qui a renversé le régime de l’ancien Président de la République, le Général Moussa Traoré, et instauré la démocratie au Mali en 1991, démontrant ainsi sa précocité et son courage.
«Me Tall a pu dire, sans être contredit, qu’il quitterait la politique s’il est prouvé qu’il a failli à l’éthique ou à l’honneur une seule fois dans sa vie publique, notamment en matière de dernier public», a relevé l’auteur, affirmant qu’il reste, à ce jour, le seul ministre malien à avoir publié son bilan en changeant de département ou en quittant le gouvernement. «Cela s’appelle désintéressement et intégrité», a estimé Mamadou Macalou. Et d’ajouter que pendant 25 ans, Mountaga Tall a refusé toute participation au gouvernement en préférant y envoyer d’autres cadres de son parti.
«L’attachement et l'imprégnation de Me Mountaga Tall aux valeurs religieuses et culturelles ne m'ont pas laissé indifférent», a-t-il témoigné, signalant que l'homme est la fidélité aux engagements, aux amitiés, aux militants, aux collaborateurs et aux employés. Il est aussi la loyauté aux idéaux qu’il défend depuis 1990. Nonobstant, son illustre lignée, Me Tall a choisi de se consacrer au peuple.
L’autre raison qui a prévalu à l’écriture de ce livre, selon son auteur, est la longévité politique de l’homme, sa résilience et sa capacité à défendre contre vents et marées ses idées.
«Sans être le plus âgé, n’est-il pas, aujourd’hui, le chef de parti le plus ancien du Mali et même un des plus anciens au monde alors qu'il reste toujours adulé par les militants du Cnid-FYT qui refusent, obstinément, de le libérer de ses responsabilités de chef de parti. D’où le titre de ce livre», a expliqué le journaliste écrivain. En écrivant cet ouvrage, Mamadou Macalou a voulu célébrer l’homme de son vivant. Cela est d’autant plus normal qu’à ce jour, Me Mountaga Tall n’a reçu aucune décoration de notre pays.
De témoignages faits dans la salle, il ressort que Me Tall est un véritable démocrate et républicain qui ne fuit jamais les débats. Aussi, c’est un homme généreux, courtois, discret et de conviction qui a le sens de l’écoute. Prenant la parole, Me Mountaga Tall a tout simplement remercié l’auteur d’avoir écrit sur lui de son vivant. Le livre est vendu au prix de 5.000 Fcfa.
Bembablin DOUMBIA
Dans le cadre de son projet «voix authentiques», la Fondation Tuwindi a formé 25 journalistes en investigation, data journalisme, intelligence artificielle (IA), éthique et déontologie. La session de formation s’est déroulée, du 21 au 25 avril dernier au Mémorial Modibo Keïta. Elle visait.
Les deux cadres d’Ecobank Mali ont été libérés ce vendredi 25 avril. Il s'agit de Birom Diop et Alassane Touré. L'information a été donnée par le Syndicat national des banques, assurances, établissements financiers, microfinances et commerces du Mali (Synabef), le même jour..
Niankoro Yeah Samaké est élu président du Parti pour l’action civique et patriotique (PACP) pour un mandat de cinq ans. C’est la principale décision du 2è congrès ordinaire du parti, tenu les samedi et dimanche derniers au Centre international de conférences de Bamako (CICB)..
Le mot d'ordre de grève du Syndicat national des banques, assurances, établissements financiers, microfinances et commerces du Mali (Synabef) a été suspendu, ce vendredi 18 avril 2025..
Les participants à l’atelier de la capitale proposent la création seulement de cinq partis repartis en deux blocs : les partis au pouvoir et ceux de l’opposition. Et exigent le paiement d’une caution supérieure ou égale à 180 millions de Fcfa pour la création d’un parti politique.
La phase régionale des consultations des forces vives de la capitale dans le cadre de la relecture de la Charte des partis politiques a bien démarré hier au gouvernorat du District de Bamako..