
Le directeur général de l’Amap, Alassane Souleymane (premier à droite) prend part à la rencontre copie
C’est dans une ambiance décontractée que le Premier ministre, ministre de l'Administration territoriale et de la Décentralisation, le Général de division Abdoulaye Maïga, s’est entretenu, hier, avec les représentants de l’ensemble de l’écosystème médiatique du Mali (presse écrite, radio, télé, presse en ligne), dans la salle de conférence de la Maison de la presse. C’était en présence du ministre de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration, Alhamdou Ag Ilyène, du président de la Haute autorité de la communication, Gaoussou Coulibaly et du président de la Maison de la presse, Bandiougou Danté.
Ce dernier s’est fait le devoir de porter la voix de toute sa corporation pour interpeller le gouvernement sur trois points essentiels, tous prioritaires mais aussi nécessaires pour un espace médiatique assaini au Mali. Il s’agit de la garantie de la liberté de la presse, l’adoption des textes relus qui régissent les médias et l’aide publique à la presse à travers le financement et un appui conséquent à la formation et aux instances de formation.
Le patron de la Maison de la presse est revenu sur les cas de violence faites aux journalistes dans l’exercice de leur métier, d’enlèvement et d’assassinat, mais aussi de la fermeture dans les conditions douteuses de certains médias en citant l’exemple récent de Djoliba TV News.
Il a dénoncé la lenteur avec laquelle les dossiers de la relecture et l’adoption de la loi sur la presse et l’aide publique à la presse sont traités. Le président Bandiougou Danté a particulièrement insisté sur ce dernier point qu’il estime être un droit pour la presse malienne. Car, l’aide à la presse permet de garantir aux hommes de médias un environnement de travail propice et d’être à l’abri de certaines tentatives opportunes contraires à l’éthique et à la déontologie. Il a conclu ses propos par une note d’apaisement en présentant les excuses publiques de la presse malienne à l’endroit des autorités et du peuple burkinabè qui se sont sentis offusqués des propos tenus sur Djoliba TV News à leur encontre.
À l’aise devant ses interlocuteurs, le Premier ministre a décliné les huit points de la lettre de cadrage du Président de la Transition pour réaliser l’union sacrée autour du Mali, dont l’apaisement du climat social qui est l’objet de cette rencontre. Il a promis que les paroles du président de la Maison de la presse ne sont pas tombées dans l’oreille d’un sourd. Tout en prenant bonne note de toutes les préoccupations évoquées, il a divisé la poire en deux. «Avant d’être ce que nous sommes individuellement, nous sommes d’abord tous Maliens…
Qu’on soit journaliste, commerçant, menuisier, etc., chacun de nous a au moins un membre de sa famille parmi les Forces de défense et de sécurité. Ce qui fait que nous sommes une famille d’abord», a lancé le Général de division Abdoulaye Maïga. C’est pourquoi, il a invité les médias à une auto critique aussi, quand il s’agit de diffuser de fausses informations ou tenir des propos diffamatoires sur les pouvoirs publics, l’Armée ou simplement un citoyen ordinaire. En se référant à sa propre personne, il dit n’avoir pas l’habitude de répondre aux contenus désobligeants des médias le concernant.
Cependant, le Chef du gouvernement a estimé que les médias doivent se faire le devoir de ne pas relayer certaines informations qui sont susceptibles de créer la division et attiser les tensions sociales. Il a cité pour exemple, la récente sortie dans les médias de son «grand père», selon ses propres termes, le Pr Aly Nouhoum Diallo, ancien président de l’Assemblée nationale. Ce dernier aurait déclaré que son parti politique et ses alliés doivent se tenir débout, sinon les militaires sont en passe de créer leur parti politique aussi. «De tels propos qui sont sans fondement, car contraires aux dispositions constitutionnelles du Mali qui consacrent le caractère républicain de l’Armée, sont de nature à diviser le peuple malien, à propager une opinion négative sur l’Armée et menacer la cohésion sociale», a déploré le Général Maïga.
L’assistance est revenue à la charge par les voix de Awa Chouaïdou Traoré, directrice de publication de «Nouvel Horizon et Soir de Bamako», Abdoulaye Handane, directeur des programmes de la «Radio Klédu» et Tiégoum Boubèye Maïga, directeur de publication de «La Nouvelle République». Tous ont plaidé pour une aide soutenue et conséquente, aussi bien pécuniaire qu’en nature à la presse malienne. Certes, le contexte socio-politique et économique est difficile, reconnaissent-ils, mais c’est le prix à payer pour espérer un espace médiatique assaini, au service du développement du Mali. En se félicitant des échanges francs et fructueux, le visiteur du jour s’est dit confiant en l’avenir avec l’accompagnement des médias maliens dans la construction d’un Mali sécurisé, souverain et prospère.
Cheick Amadou DIA
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