
La cérémonie d’ouverture a été présidée
par le secrétaire général du département,
Dr Boubacar Sidiki Diarrah, en présence du directeur général de l’école
régionale supérieure de la magistrature (Ersuma), Pr Mayatta
MBaye N’Diaye.
Ces sessions portent sur trois thématiques à savoir le règlement
des différends et pratique de médiation dans l’espace Ohada : niveau
d’initiation ; la théorie et pratique du droit des procédures simplifiées
de recouvrement et des voies d’exécution ; la création, la
structuration et la gestion d’une société
coopérative : les apports de l’Ohada. Ainsi, les opérateurs économiques, les
avocats, les notaires, les experts comptables, les huissiers de justice et les
greffiers seront suffisamment outillés
pour satisfaire aux besoins du monde des
affaires.
Dans son discours d’ouverture, le secrétaire général du
ministère de la Justice a souligné que ces sessions vont permettre aux
participants de s’approprier les dispositions de ces actes uniformes, de
partager les expériences et de capitaliser les connaissances acquises en vue
d’une restitution. Ce renforcement de capacité, dit-il, a un intérêt pratique considérable pour les
professionnels du droit, du chiffre et les acteurs économiques. L’acte uniforme sur la société coopérative,
a-t-il rappelé, a été élaboré pour permettre au monde coopératif d’être soumis à
une législation communautaire.
Selon le représentant de Garde des Sceaux, cet acte met l’accent sur l’intérêt des coopérants
et la pérennisation de la coopérative.
Abordant l’efficacité du règlement des différends d’affaires, Dr. Boubacar Sidiki Diarrah a ajouté que rien
ne sert d’avoir des textes performants
si l’acteur économique n’a pas non plus la garantie qu’ils seront convenablement appliqués en cas de
contentieux. Convaincu que l’Ohada fait de la promotion de l’arbitrage un
instrument de règlement des différends, il a indiqué que c’est un moyen qui apparaît comme un
facteur essentiel d’encouragement des investissements tant national qu’étranger.
Le directeur général de l’Ursuma a précisé l’intérêt de
l’organisation de ces sessions de formation pour le Mali. «C’est dans le cadre
de la coopération Sud-Sud et de la coopération Nord-Sud que nous nous déplaçons pour venir réaliser des formations au niveau de
l’université de Bamako et des institutions privées », a fait savoir Pr. N’Diaye avant de réitérer ses remerciements au gouvernement pour son
engagement à renforcer la capacité de l’ensemble des acteurs de la justice.
Pr. N’Diaye a signalé que l’Ursuma n’est pas une école de
magistrature. «Mais, a-t-il poursuivi, nous nous intéressons aux justiciables
d’une manière générale». L’Ursuma est chargée de la sensibilisation, de la
vulgarisation, de la formation, de l’évaluation de l’application des normes et
de la traduction juridique.
Namory KOUYATÉ
Rédaction Lessor
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