Les officiels visitent un stand
Notre pays a célébré, hier dimanche, la 1ère édition de la Journée nationale des exportations, placée sous le thème «Développement endogène : défis et opportunités pour la promotion des exportations». La cérémonie, organisée à cet effet au Centre international de conférences de Bamako (CICB), a été présidée par le ministre de l’Industrie et du Commerce, Moussa Alassane Diallo. C’était en présence de plusieurs membres du gouvernement, du directeur général de l’Agence pour la promotion des exportations du Mali (Apex-Mali), Massoudou Cissé, et des acteurs du secteur.
Instituée par le Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta, la Journée nationale des exportations du Mali est un événement majeur dédié à la promotion du savoir-faire, de la créativité et du dynamisme de nos exportateurs. Elle offre un cadre d’échanges dynamiques entre les acteurs publics et privés à travers des rencontres B2B, des panels thématiques et une exposition des produits et services maliens. Cette Journée vise à célébrer les acteurs du commerce extérieur, valoriser les performances de nos entreprises exportatrices et favoriser la réflexion sur les leviers de compétitivité de l’économie malienne sur les marchés régionaux et internationaux.
«Cette journée met en lumière le travail acharné des entrepreneurs, artisans, producteurs et exportateurs, qui, à travers leurs efforts, contribuent activement à la diversification de notre économie et à l’amélioration de la balance commerciale du Mali», selon le directeur général de l’Apex. Massoudou Cissé a souligné que l’édition 2025 se tient dans un contexte marqué par une transformation structurelle de notre appareil productif et une modernisation des instruments de promotion du commerce extérieur.
Le Représentant résident du Programme des Nations unies pour le développement s’est réjoui de sa collaboration fructueuse avec le ministère de l’Industrie et du Commerce dans la co-création et la mise en œuvre d’initiatives stratégiques pour la valorisation des produits locaux et la promotion des exportations. Maleye Diop a notamment mentionné la mise en place en cours d’un système de code-barres, garantissant la traçabilité et la compétitivité des produits maliens, le renforcement de l’expertise des exportateurs en matière de financement, la mise en place d’outils de suivi de la chaîne de valeur bétail-viande, l’accompagnement des femmes transformatrices et créatrices de valeur dans leur conquête de marchés élargis.
«Les exportations jouent un rôle crucial dans l’économie nationale dans la mesure où elles stimulent la croissance économique en contribuant à l’amélioration des revenus, la création d’emplois, la diversification économique et l’investissement», a soutenu le ministre Moussa Alassane Diallo. Ainsi, son département, à travers l’Apex-Mali, met en œuvre depuis 2022 une ambitieuse Stratégie nationale de développement des exportations (SNDEX) dont les impacts sont déjà visibles sur le secteur.
Selon les données de la Beceao, les exportations de biens et services de notre pays ont représenté 26,8% du Produit intérieur brut (PIB) en 2024, soit une hausse de 24,5% par rapport à 2021 et 2,3% par rapport à 2022. Des explications du ministre, ces évolutions sont liées principalement à la bonne tenue des ventes extérieures d’or non monétaire et de l’ensemble des autres produits ; notamment le cheptel, les produits agricoles, industriels...
Moussa Alassane Diallo a rappelé que le Mali dispose d’un potentiel d’exportation considérable. «Cependant, pour transformer ce potentiel en richesses réelles et durables pour notre pays, il nous faut, structurer le secteur, moderniser nos infrastructures et diversifier les produits et les marchés», a-t-il insisté. Et d’estimer que l’exportation ne doit plus être seulement une opportunité économique, mais un moteur stratégique du développement industriel et de la création d’emplois.
«C’est à travers elle que nous pourrons accroître nos recettes en devises, renforcer la résilience de notre économie et mieux positionner le Mali dans les chaînes de valeur régionales et mondiales», a déclaré le ministre. Il a fait savoir que dans un environnement marqué par des tensions géopolitiques croissantes, soutenir le développement endogène n’est plus une option, mais une exigence.
Babba COULIBALY
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