Journée mondiale du don de sang : Donner son sang, c’est contribuer aux efforts de l’Armée

Les autorités de la Transition ont placé la célébration de cette année sous le signe de la solidarité avec les Forces armées et de sécurité. La ministre de la Santé et du Développement social et son collègue en charge de la Défense ont donné l’exemple lors de la cérémonie qui s’est déroulée hier à Nara

Publié mercredi 15 juin 2022 à 05:33
Journée mondiale du don de sang : Donner son sang, c’est contribuer aux efforts de l’Armée

La ministre de la Santé et du Développement social, Mme Diéminatou Sangaré, et son collègue de la Défense et des Anciens combattants, le colonel Sadio Camara, se sont prêtés au don de sang mardi à Nara.


Ils ont été imités dans ce geste par d’autres personnalités comme le gouverneur de la région, le colonel Amara Doumbia et le représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) Christian Itama. Le geste avait pour objectif d’inciter la population de Nara à leur emboîter le pas dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale du don de sang le 14 juin.

Le thème mondial est intitulé : «Donner son sang est un acte de solidarité. Rejoindre l’effort et sauver des vies». Sur le plan national, le Mali a choisi le thème : «Rejoignez l’effort des FAMa en donnant du sang pour sauver des vies». Ceci est un appel citoyen des autorités à la population pour accompagner nos soldats dans leur combat de défense du pays. 

Selon le parrain de la journée, le colonel Sadio Camara, le choix de ce thème est parfaitement approprié au contexte du pays et prouve que toute la population a un rôle à jouer dans le combat actuel. Et d’indiquer que l’engagement que montrent nos vaillants soldats mérite d’être accompagné et chacun doit se mobiliser à sa manière.


Il a expliqué que les militaires, qui, ont pour vocation de défendre le pays tout en s’exposant aux blessures et sacrifiant leurs vies, savent mieux que quiconque apprécier le don de sang. Pour cela, il a estimé que chacun doit se mobiliser et donner du sang en participant à cet effet à la consolidation de la nation.

Pour le natif de la Région de Nara, ce geste noble doit inspirer tout un chacun. «Il n’y a pas de geste plus altruiste et désintéressé que le don de sang», a ajouté le colonel Camara. Et de confirmer que ce liquide rouge plus précieux que l’or est un lien qui unit toute l’humanité au-delà des considérations d’appartenances nationale, ethnique, religieuse, politique ou professionnelle.

Pour sa part, le gouverneur de la région, le colonel Amara Doumbia a salué le choix porté sur sa ville. Il a indiqué que les difficultés majeures qui entravent le développement et l’épanouissement de la population sont l’insécurité. Qui a fait des victimes parmi les militaires tout en accentuant les besoins de transfusion sanguine. C’est pourquoi, il a estimé que le don de sang constitue une bouée de sauvetage pour sa région.

Le gouverneur est convaincu que cette journée servira de déclic pour renforcer l’engagement de la population à la politique nationale de transfusion sanguine.

La ministre Mme Diéminatou Sangaré a remercié les donneurs bénévoles qui, de part leur geste noble, bénévole et volontaire, contribuent non seulement à assurer l’approvisionnement régulier de notre pays en produits sanguins mais également à sauver des vies humaines.


Elle a exhorté les uns et les autres à suivre l’exemple car le chiffre en matière de don de sang reste en deçà de l’objectif assigné par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui recommande à nos pays d’atteindre 80 à 100 % des dons volontaires pour assurer l’autosuffisance en matière de transfusion sanguine.

Le Centre national de transfusion sanguine a enregistré 59.418 dons en 2021 avec un taux de 21 % de don bénévole et volontaire.

La cheffe du département se dit confiante avec  l’adoption récente de la loi relative à la transfusion sanguine en mai 2022 qui viendra combler un vide juridique.

Elle a assuré que la loi permettra de concrétiser les actions prioritaires de la Politique nationale de transfusion sanguine, à savoir la mise en œuvre d’un cadre juridique en matière de prélèvement, de préparation, de qualification, de conservation, de distribution et d’utilisation du sang et de ses dérivés.

Le représentant de l’OMS a encouragé les gouvernements à accorder la priorité à la mise à disposition de ressources humaines et financières suffisantes pour assurer l’avenir des services nationaux de transfusion sanguine.

Envoyée spéciale

Fatoumata NAPHO

Fatoumata NAPHO

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