Journée internationale des droits de l’Homme : Dignité, liberté et justice pour tous

«Dignité, liberté, justice pour tous», trois piliers sur lesquels reposent les droits humains, était le thème de la Journée internationale des droits de l’Homme célébrée le 10 décembre.

Publié mardi 13 décembre 2022 à 07:17
Journée internationale des droits de l’Homme : Dignité, liberté et justice pour tous

Le président de la CNDH, Aguibou Bouaré

 

 

 

En effet, la Déclaration universelle des droits de l’Homme, faite il y a 72 ans, est fondée sur le principe du respect de la dignité humaine, de la sacralité de l’être humain. Elle proscrit tous les actes et comportements attentatoires à la dignité humaine.

Force est de reconnaitre que la situation des droits humains est préoccupante dans notre pays à cause de la crise multidimensionnelle qu’il traverse depuis une dizaine. À la rébellion s’est greffé le terrorisme. Cette crise sécuritaire a occasionné et continue d’engendrer des violations et abus souvent graves des droits humains.


C’est dans ce contexte que la Commission nationale des droits de l’Homme (CNDH) a été créée le 7 juillet 2016 par la loi 2016/036. Elle assure sa mission sur la base du mandat légal de respect, de protection et de promotion des droits de l’Homme.

L’objectif majeur de la CNDH est d’instaurer une culture des droits humains dans notre pays (à travers la protection et la promotion desdits droits). Toute chose qui nécessite une meilleure compréhension du concept de droits fondamentaux surtout du fait qu’ils protègent toute personne humaine quels que soient son rang social, ses fonctions, son ethnie, son opinion religieuse ou politique.

Les ONG et autres organisations de défense des droits humains produisent des rapports sur la situation des droits de l’Homme à travers le monde depuis fort longtemps. Cette surveillance des droits humains, appelée “monitoring”, est plutôt liée aux risques de violations et d’abus des droits dans un pays donné.  Le président de la CNDH, Aguibou Bouaré, s’exprime sur les rapports de certaines ONG sur le non-respect des droits humains au Mali, afin de faire mieux comprendre l’importance de tels documents.


«L’objectif d’un rapport sur les droits humains est d’appeler l’attention des autorités de l’état, sur lequel pèse l’obligation principale de respecter et faire respecter les droits de toute personne résidant sur le territoire malien, sur ses propres engagements souscrits en toute indépendance et en toute souveraineté», relève-t-il.

Le patron de la CNDH explique la méthodologie de monitoring, d’enquêtes, d’investigations, d’établissement des faits, en matière de droits humains, comme different des méthodes de l’information judiciaire ou de l’instruction d’une affaire par le juge d’instruction. Les confusions proviennent souvent de cette comparaison.


«Il n’est pas rare d’entendre certaines critiques prétendre que les sources des rapports ne sont pas indiquées ou que les témoins ne sont pas connus. Or la protection des victimes, des sources et des témoins constitue un principe sacro-saint en matière de droits humains au même titre que la protection des sources du journaliste », dit-il.

 Aguibou Bouaré insiste sur l’importance de comprendre tout cela préalablement avant d’examiner un rapport sur la situation des droits humains. « L’objectif n’est pas de jeter l’opprobre ou l’anathème  sur un pays ou un régime mais d’inviter les autorités à corriger les manquements établis, à approfondir les investigations sur les allégations contenues dans les rapports et d’ouvrir des procédures judiciaires appropriées seules habilitées à juger et à condamner les coupables dans le respect du droit à un procès équitable», fait savoir le président de la CNDH.


Avant de préciser que sa structure a également pour rôle de conseiller l’état sur toutes questions relatives aux droits de l’Homme, de recevoir des plaintes individuelles ou collectives, de mener des enquêtes, d’établir les faits et de tout entreprendre en vue de mettre fin aux violations et abus constatés.

Pour Aguibou Bouaré, sa structure fait face à certains défis dans l’accomplissement de sa mission comme l’insécurité, l’immensité du territoire, car la protection et la promotion des droits de l’Homme impliquent d’être au plus près des populations. Pour cela, la CNDH devrait avoir des représentations régionales et des relais ou points focaux sur toute l’étendue du territoire national. À ce jour, elle n’est représentée que dans cinq régions : Gao, Mopti, Ségou, Sikasso, Kayes. 

Jessica K. DEMBELE

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