
À l’Ensup,
étudiants et enseignants étaient absents
Les revendications portent
sur le paiement intégral des allocations financières (trousseaux, bourses,
frais de stage et de mémoire) des étudiants, la mise à disposition
d’infrastructures devant accueillir les nouveaux bacheliers, l’évacuation des
déchets de la colline de Badalabougou, la libération, l’éclairage et la
sécurisation de l’espace universitaire. L’Association des élèves et étudiants
exige aussi la réhabilitation des amphithéâtres, la participation des
détenteurs de la Licence dans le système LMD aux concours d’entrée à la
fonction publique de l’état et l’intégration directe des élèves professeurs de
l’école normale supérieure (Ensup) de Bamako, entre autres.
Ainsi, l’AEEM a contraint les
élèves qui s’étaient rendus tôt dans leurs établissements respectifs à rentrer
à la maison. Au lycée privé “Kodonso”, lors du passage de notre équipe de
reportage, les élèves avaient bien quitté les classes. Le promoteur et
proviseur de ce lycée Dianka Sanoh invite les autorités à dire à l’AEEM ce qui
est possible.
Le mot d’ordre de grève a été aussi bien suivi
à l’Ensup. étudiants et enseignants étaient absents. Le directeur des études de
l’Ensup, Dr Moussa Kéiffing Kanté, pense que les élèves et étudiants peuvent
réclamer leurs droits et rester en classe. Pour lui, les grèves perturbent les
programmes scolaires et universitaires. Un étudiant qui doit faire 4 semestres
pour finir sera obligé de faire plus.
Du coup, il perdra sa qualité d’étudiant
régulier, sa bourse et sera obligé de se réinscrire. À l’école de santé de Bamako
(ESB), c’était le même constat. Le directeur général de l’ESB, Daouda Bouaré,
invite chacun à s’assumer et les parties à trouver une solution à la crise. Au niveau de la Faculté de droit privé
(FDPRI), le mot d’ordre de grève a été bien suivi aussi. C’est un droit
constitutionnel, reconnait le doyen de la FDPU, Pr Kissima Gakou, qui prône le
dialogue entre le gouvernement et l’AEEM.
À la Faculté de droit public
(FDPU), étudiants et enseignants étaient absents. Un responsable de cette
faculté confie que les programmes universitaires étaient censés être bouclés
avant le 31 décembre prochain. Mais ce débrayage, chamboulera les choses. L’Université
privée «Bazo» était vide. Le chargé de formation, Oumar Guindo, juge que les
revendications d’ordre pécuniaire et pédagogique, ainsi que l’évacuation des
ordures sont nobles. Certains élèves que nous avons rencontrés dans des
établissements ignorent les raisons de cet arrêt des cours.
Sidi WAGUE
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