
Pendant trois jours, une table ronde de haut de niveau et huit panels thématiques ont permis de croiser les expertises, d'échanger des idées et de partager des expériences. Une vingtaine de recommandations ont été lues par le secrétaire général du ministère en charge des Maliens établis à l’Extérieur, Mme Tangara Nema Guindo, non moins présidente de la commission d’organisation du FID.
Il s’agit, entre autres, de « régionaliser le FID et favoriser les investissements croisés notamment à l'échelle de la Confédération des Etats du Sahel, prendre des mesures idoines pour restaurer la confiance de la diaspora et mobiliser son potentiel, reconnaître la diaspora comme une entité administrative et créer des guichets uniques dans les missions diplomatiques pour faciliter l’accueil et l'accompagnement des porteurs de projets ».
La cérémonie de clôture était présidée par le ministre des Maliens établis à l’Extérieur et de l’Intégration africaine, Mossa Ag Attaher. On notait la présence des ministres chargés des Affaires étrangères de l’AES, des membres du gouvernement et des représentants du corps diplomatique accrédités dans notre pays ainsi que des partenaires techniques et financiers.
À l’issue de ce Forum, la diaspora a réaffirmé son attachement indéfectible à la construction du Mali nouveau. Les recommandations ainsi présentées constituent les fondations d’un Plan d’action stratégique pour la valorisation de la diaspora qui sera mis en œuvre par le département en charge des Maliens établis à l’Extérieur, en coordination avec les ministères sectoriels, les partenaires techniques et financiers, ainsi que les représentants des communautés maliennes établis à l’extérieur.
En affirmant que la diaspora est un pilier de souveraineté, un levier économique et un moteur de transformation, le Mali a posé les bases d’un partenariat renouvelé, inclusif et productif avec ses fils et filles établis à l’étranger.
Le ministre chargé des Maliens établis à l’Extérieur a indiqué que ce forum voulu, inspiré et soutenu par le Président de la Transition, s’inscrit dans une vision de refondation, de souveraineté et d’unité. Mossa Ag Attaher a assuré les participants que les recommandations formulées seront enrichies dès le lundi prochain par un comité de travail technique et scientifique.
Ce qui prouve que ces recommandations ne resteront pas lettres mortes. « Un plan de mise en œuvre sera élaboré dans les meilleurs délais en lien avec les départements sectoriels concernés. Nous veillerons à ce que chaque proposition soit examinée avec rigueur », a-t-il annoncé. En outre, le ministre Mossa Ag Attaher a souhaité voir se réaliser un jour « un Forum international de la diaspora de la Confédération des États du Sahel ».
Souleymane SIDIBE
Le chef adjoint de la Direction de l’information et des relations publiques des armées (Dirpa), le colonel Mariam Sagara, a annoncé ce mardi 22 juillet à travers un flash spécial passé sur l'ORTM, la saisie d’une importante quantité de matériels destinée à une organisation terroriste ag.
Les Forces armées maliennes (FAMa) ont détruit dans la soirée du lundi 21 juillet, dans la Région de Ségou, un véhicule appartenant à des terroristes et neutralisé quatre combattants..
La commission de rédaction du projet de Charte nationale pour la paix et la réconciliation nationale arrive au bout d’un long voyage qui aura duré un an et demi, de février 2024 avec le Dialogue inter-maliens aux travaux de la commission qui s’achèvent cet après-midi par la cérémonie sol.
Régionaliser le FID et favoriser les investissements croisés notamment à l’échelle de la Confédération AES, prendre des mesures idoines pour restaurer la confiance de la diaspora et mobiliser son potentiel, reconnaître la diaspora comme une entité administrative font partie des recommandat.
Le projet de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, finalisé le 30 juin dernier, sera remis le 22 juillet prochain au Président de la Transition, le Général Assimi Goïta. Avant cette séance, le contenu de la Charte sera présenté à l’ensemble des délégués des régions, .
Instaurer un climat de confiance et de collaboration durable, c’est le sens qu’il faut donner à cet espace de débats ouvert depuis hier au Centre international de conférences de Bamako sous la présidence du Premier ministre, le Général de division Abdoulaye Maïga qui n’a pas manqué de .