
C’est dans cette optique que le ministère de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme a organisé, vendredi dernier au Mémorial Modibo Keïta, une édition spéciale de «Faso Baro Kènè» sur le thème : «La culture, socle de la justice sociale». C’est dans le cadre de la Journée panafricaine de la femme (JPF) que notre pays s’apprête à célébrer le 31 juillet.
La cérémonie officielle était présidée par Nohan Sow, chef de cabinet du ministre chargé de l’Artisanat, en présence de la vice-présidente de l’Organisation panafricaine des femmes (OPF), Mme Diallo Tama Sakiliba, et de la représentante de la ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Diarra Djingarey Ibrahim Maïga.
«La culture est ce qui nous reste quand on a tous perdu», a rappelé Mme Diallo, tout en saluant l’initiative. Selon elle, cet espace constitue un excellent cadre d’échange permettant aux femmes de dialoguer. «Elles sont les porteuses de cette culture, le fil conducteur, celles qui la transmettent de génération en génération», a souligné Mme Diallo Tama Sakiliba. Et de dire que la JPF est particulièrement propice à ce type de débat. Elle a insisté sur l’importance de cette séance de causeries, qui permet de nous reconnecter à nos valeurs culturelles. «Disposer un espace qui nous permet d’y revenir est salutaire», a-t-elle déclaré.
Le chef de cabinet a également souligné la pertinence de ce cadre de débat et d’éducation aux valeurs sociétales. Il a aussi rappelé tout l’intérêt que son ministre accorde à la rencontre. Le communicateur traditionnel, Bourama Soumano et la griotte Souadou Diabaté, tous deux, fins connaisseurs et gardiens de nos valeurs, ont développé le thème. Pendant plus de 60 minutes, le duo a plongé l’assistance au cœur de l’histoire et des traditions locales, en mettant l’accent sur des valeurs telles que le Maaya (humanisme) et le Danbé (dignité), piliers de l’équilibre social.
À travers des exemples tirés de nos réalités, les intervenants ont illustré la force de la justice traditionnelle, fondée sur nos valeurs et nos pratiques ancestrales. La Charte de Kurukanfuga, selon Bourama Soumano, demeure un exemple inspirant de justice sociale dans notre société. Il a déclaré que «l’homme sans culture est une machine», soulignant que la culture et la justice sont indissociables. «Nous vivons de notre culture, par notre culture et avec notre culture», a-t-il soutenu.
Mme Souadou Diabaté, a affirmé que l’homme est le fruit du milieu dans lequel il vit. «Et si on parle de l’environnement dans lequel nous vivons, cela veut dire que nous sommes régis par nos règles sociales, nos interdits sociaux. Selon elle tous répondent aux pratiques culturelles. Sans elle, nous n’existons pas», a-t-elle expliqué. Elle soulignera aussi que la justice sociale est une réalité de chez nous en référence à la Charte de Kurukanfuga.
À noter que «Faso Baro Kènè» est un espace mensuel de débat citoyen et d’échanges sur des valeurs fondamentales du Mali et la présente édition est organisée, en collaboration avec l’organisation panafricaine des femmes (OPF) dans le cadre de l’Année de culture.
Tamba CAMARA
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