
Le chef du gouvernement était accompagné de
plusieurs ministres
L’examen du Diplôme d’études fondamentales (DEF 2022) a démarré
hier sur le territoire national pour s’achever le mercredi 29 juin. à titre de
rappel, le DEF ouvre la porte des études secondaires (lycée) à ses détenteurs.
Ils sont cette année 234.443 candidats inscrits repartis entre 1.804 centres
pour 20.544 surveillants. Parmi eux, on compte 221.079 candidats réguliers et
13.364 candidats libres (CL). Le camp des réfugiés maliens à M’Berra
(Mauritanie) compte 141 candidats. Quant aux 9.495 candidats déplacés internes,
ils composent avec leurs camarades dans les localités d’accueil. Pour leur
prise en charge, l’état a mobilisé 171 millions de Fcfa.
La rédaction, l’histoire et la géographie, la dictée-questions,
les mathématiques, la physique-chimie, la biologie, l’éducation civique et
morale (ECM) et l’anglais sont les matières d’évaluation. C’est dans le Centre d’examen «Sogoniko III» qui reçoit 240
candidats, dont 145 filles pour 20 surveillants que le Premier ministre,
Choguel Kokalla Maïga, a donné le coup d’envoi des épreuves du DEF 2022.
Arrivé
vers 7h27 mn dans ce centre, il a assisté à la montée des couleurs nationales
et à l’exécution de l’hymne national par les candidats et les membres de
l’Association des pionniers dirigée par Aliou Diallo. Le chef du gouvernement
avait à ses côtés 4 membres du gouvernement dont la ministre de l’Éducation
nationale, Mme Sidibé Dédéou Ousmane et des responsables scolaires.
Après avoir fait le tour de quelques salles d’examen pour
prodiguer des conseils, encourager et souhaiter bonne chance aux candidats, le
chef du gouvernement a ouvert, à 8 heures précises, la première enveloppe de
l’examen dans la salle n° 3 qui contenait 520 copies de la première épreuve du
jour qui est la rédaction. L’épreuve de rédaction comporte 3 sujets au choix
pour les candidats.
Le premier sujet est ainsi libellé : « C’est la fin de l’année scolaire. Les maîtres ont régulièrement donné les cours suivis d’évaluations afin que les élèves aient les connaissances et compétences acquises pour réussite à l’examen du diplôme d’études fondamentales. Parmi tes maîtres, il y a un qui t’a particulièrement marqué par sa façon d’enseigner. Tu décides de lui adresser une lettre de remerciements. Rédige ta lettre ».
AUCUN INCIDENT- Concernant le 2è sujet, on peut lire : «C’est
le début de la saison des pluies ; un soir pendant que tu jouais au ballon, la
première tornade longtemps attendue se déchaîne enfin. Décris-la, observe la
nature et les êtres pendant et après cette tornade.
Quant au 3è sujet, il se présente
ainsi : «Le gouvernement des enfants de ton école «Sogoniko III» constate que
les droits sont violés dans votre localité. Afin d’organiser des journées de
sensibilisation sur ces droits, le bureau du gouvernement te charge d’adresser
une demande d’aide financière à une ONG partenaire de votre école. Rédige la
lettre.» Le sujet choisi par le candidat devait être traité entre 8 h et 10
heures.
Le calme et la sérénité régnaient au niveau du centre du
complexe scolaire «La Lanterne» qui compte 175 candidats pour 14 surveillants.
Le président de ce centre, Bréhima Diarra signale que 25 candidats sont
absents. «Le sujet de rédaction était facile. Nous l’avons traité au 1er
trimestre en février 2022», nous a confié Jules Tsogbé, le premier candidat de «La
Lanterne» à déposer sa feuille d’examen auprès des surveillants.
Le centre «El Hilal» de Missira option arabe du DEF
accueille 174 candidats, dont 82 filles, repartis entre 7 salles pour 14
surveillants. Là, aussi aucun incident. Tous les candidats et surveillants se
sont bien présentés à l’heure, s’est réjoui le président du centre Seydou
Bagayoko. à «El Hilal» tout comme les autres centres arabophones, les candidats
composent dans les mêmes disciplines que ceux des écoles classiques. Mais la
seule différence est que les candidats des écoles classiques composent en ECM,
tandis que les arabisants sont évalués en éducation islamique.
Quant au centre d’examen II du groupe scolaire de Missira,
il reçoit 300 candidats dont 143 filles, repartis entre 10 salles pour 20
surveillants. Parmi les candidats, 18 dont 8 filles n’ont pas répondu présentes.
Tous les surveillants étaient sur place. Les épreuves ont démarré à l’heure
indiquée. Tout candidat qui finissait de traiter le sujet du jour devait immédiatement
quitter la cour du centre. Le directeur adjoint du Centre national des examens
et concours de l’éducation (CNECE), Oumar Cissé a assuré que toutes les dispositions
sont prises pour la bonne organisation du DEF.
Il ajoutera que grâce à l’appui
des Forces armées maliennes (FAMa), des sujets ont été acheminés par voie
arienne vers toutes les zones du pays où règne l’insécurité (Tombouctou, Gao,
Kidal, Ménaka, Taoudénit, Mopti et Bandiagara). Certains candidats ont été déplacés
dans des zones plus sécurisées. Et Oumar Cissé d’ajouter que les feuilles
d’examen des candidats de M’Berra sont corrigées au CNECE à Bamako. Les
correcteurs sont choisis parmi les enseignants des Centres d’animation pédagogique
(CAP).
La ministre de l’Éducation nationale s’est réjouie du bon déroulement
des cours dans l’année scolaire. Elle a mis ce résultat à l’actif de tous les
acteurs de l’école. Pour sa part, le Premier ministre a annoncé que le président
de la Transition, le colonel Assimi Goïta, a mis tous les ministres en mission à
l’intérieur du pays pour le lancement officiel des examens. «L’état compte sur
tout le monde.
Chaque candidat, surveillant et enseignant est soldat et acteur
du Mali Kura (Nouveau Mali) à son niveau», a souligné Dr Choguel Kokalla Maïga
qui a invité tous les acteurs de l’école à œuvrer pour la bonne tenue des
examens. Il a exhorté à cultiver l’excellence à l’école pour un Mali de paix.
Rappelons qu’en 2021, le taux national d’admission était 68,67%. Le Bac 2022 démarrera le 18 juillet 2022.
Sévère mise en garde contre les fraudeurs
«Chers candidats. Dans la rue, à la maison ou dans la salle
d’examen. Méfiez-vous de toutes ces personnes sans foi, ni loi qui vous
proposent des sujets d’examen ou des corrigés pour soi-disant vous aider à réussir
votre examen. Personne ne peut vous venir en aide sinon vous-mêmes. S’il vous
arrive de tomber dans leur piège, malgré ces sages conseils qu’on vous donne,
sachez que vous encourez des sanctions graves.
La première est celle qui vous inflige votre conscience morale. Vous ne pourrez jamais exprimer toute joie d’avoir réussi et toute votre vie vous vous sentirez diminués par rapport à vos autres camarades. La 2è est administrative. Vous courez le risque, si vous êtes pris en flagrant délit de fraude, d’être renvoyés de la salle d’examen et d’être exclus de l’école». C’est la mise en garde que la ministre de l’Éducation nationale, Mme Sidibé Dédéou Ousmane, a tenu à adresser aux candidats.
Sidi WAGUE
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