
Ce projet qui s’étendra sur 5 ans, est financé par le
gouvernement canadien à travers les Affaires mondiales Canada (AMC). Mis en œuvre
par l’Alliance agricole internationale (AAI), il vise à aider les femmes à
promouvoir leur développement socio-économique à travers la formation,
notamment les champs écoles intégrés, la facilitation de l’accès aux intrants
et aux initiatives sur la littérature financière, la formation en leadership et
au droit associatif de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit
des affaires (Ohada).
Le but étant de parvenir à la sécurité alimentaire et
nutritionnelle prônée par la Politique de développement agricole de notre pays,
a introduit Daniel Siméon Kéléma. La Loi d’orientation agricole (LOA), la
Politique de développement agricole (PDA), la Politique nationale genre (PNG)
de même que la loi instituant des mesures pour promouvoir le genre dans l’accès
aux fonctions nominatives et électives sont les manifestations éloquentes de la
volonté affichée du gouvernement de renforcer davantage les capacités économiques
et financières des femmes rurales agricultrices, a rappelé le secrétaire général
du ministère du Développement rural.
Des acquis qui seront renforcés en appuyant techniquement et
économiquement les coopératives à la base et leurs unions en développant et
mettant en œuvre des modèles d’affaires rentables prenant en compte
l’adaptation au changement climatique. Le directeur du Projet a rappelé que les activités ont débuté
depuis trois mois. Boubacar Soumaré a précisé que le Projet couvre les Régions
de Koulikoro, Dioïla, Sikasso, Ségou et San.
Dans sa mise en œuvre, une
attention particulière sera accordée aux savoirs locaux en la matière, tout en
intégrant l’impact négatif du changement climatique qui a fait que des produits
comme le beurre de karité et le «soumbala» se font rares sur le marché, a assuré
Boubacar Soumaré. «Nous mènerons des campagnes de sensibilisation pour qu’elles
aient accès à des parcelles, différentes des petits jardins qu’elles
cultivaient auparavant», a-t-il promis.
La présidente des femmes rurales de Dioïla s’est dit
heureuse d’avoir bénéficié de ce projet. «Le gouvernement malien avait pris un
engagement dans la Loi d’orientation agricole de promouvoir l’accès des femmes
aux terres cultivables. Avec l’avènement de ce projet, les autorités penseront à
respecter cet engagement», a laissé entendre Mme Diakité Fanta Diarra.
Les femmes de Dioïla avaient bénéficié d’un autre programme,
a-t-elle rappelé. Qui, selon elle, a été beaucoup avantageux pour les femmes
rurales. Elle a rappelé sa conviction que cette nouvelle initiative aidera à
relever de gros défis au profit des localités bénéficiaires.
N’Famoro KEÏTA
Rédaction Lessor
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