
La réalisation de ce projet participe du challenge constant de doter le Mali d'institutions fortes, crédibles et fiables répondant aux attentes des citoyens
Inspiré de l’architecture du palais du Hogon, le futur siège de la Cour des comptes contiendra 187 bureaux dont 171 bureaux avec toilettes intégrées, un atrium, 11 salles d’archives, 2 salles d’audience de 350 places et 2 salles de délibéré, un restaurant, une bibliothèque, 45 places de parking couvert dont 27 en sous-sol et 18 au rez-de-chaussée. D’un coût d’environ 8 milliards de Fcfa, financé sur le budget national, bâtie sur une superficie de près d’un hectare à Banankabougou-Bolé en VI du District de Bamako, cette infrastructure R+5 devrait sortir de terre dans 36 mois.
Le Chef de l’État, le Général d’armée Assimi Goïta, a procédé, hier à Banankabougou en Commune CVI du District de Bamako, à la pose de la première pierre du siège de la 6è Institution de la République. Cet édifice qui sera construit par le Groupement Atelier 21/BlRAD Sarl, est contigu à la Cour suprême. En plus du Premier ministre, le Général de division Abdoulaye Maïga, des membres du gouvernement, des présidents des Institutions et des diplomates accrédités dans notre pays ont assisté à l’évènement.
VOLONTÉ POLITIQUE- La réalisation de cet ambitieux projet, en dépit des difficultés financières et des priorités de notre État, participe du challenge constant et indéfectible de doter le Mali d’institutions fortes, crédibles et fiables répondant aux attentes des citoyens. La construction du siège de la Cour des comptes est un signal fort pour garantir la reddition des comptes et discipliner les procédures de gestion budgétaire et comptable par le bon emploi des deniers publics. Surtout pour renforcer la confiance entre les gestionnaires publics et les citoyens qui sont à la fois les usagers et bénéficiaires des services publics du secteur financier.
Le siège de la Cour des comptes va ainsi offrir un cadre de travail adéquat et une opportunité pour plus d’efficacité dans l’examen rigoureux et sans complaisance des comptes publics. Aussi bien dans la détection de toutes irrégularités de manière à garantir que les ressources de notre pays soient utilisées de manière transparente, responsable, efficiente et efficace.
Le Président de la Transition soulignera l’importance de la Cour des comptes dans la gestion des finances publiques en rappelant qu’elle est l’Institution supérieure en matière de contrôle dans ce domaine. «Son rôle est déterminant dans le cadre du contrôle de l’exécution des lois de finances et de l’évaluation de la politique publique», a précisé le Général d’armée Assimi Goïta.
La Constitution du 22 juillet 2023, qui crée la Cour des comptes, s’inscrit dans la droite ligne des réformes engagées par les autorités de la Transition. Selon le Chef de l’État, cela prouve à suffisance la volonté des autorités de la Transition de promouvoir une gestion vertueuse des ressources de l’état, gage d’intégrité et de bonne gouvernance. «Je demeure convaincu que la construction de cet important édifice R+5 sur budget national permettra d’être en harmonie avec les directives de l’Uémoa», a-t-il espéré.
Et d’ajouter qu’elle contribuera aussi à l’amélioration des conditions de travail des membres de la Cour, de même que dans leur performance de conduite de mission de vérification ainsi que de lutte contre la corruption, la délinquance financière et économique. Le Président Goïta a demandé aux travailleurs la rigueur, l’honnêteté, la sincérité et l’engagement, car leur mission est très importante.
BIEN PLUS QU’UN BÂTIMENT- La consécration de la Cour des comptes par la Constitution et la construction de son siège, appréciera le président de la Cour suprême, constituent des mesures courageuses à l’actif de la Transition. Lesquelles dispositions viennent renforcer le dispositif de contrôle de l’utilisation rationnelle et efficace des fonds publics et de la lutte contre la corruption. Dr Fatoma Thera a salué le projet soutenant que c’est bien plus qu’un bâtiment en construction, il incarne notre vision commune d’un Mali Koura (Mali nouveau).
Selon lui, le préambule de la loi portant code de transparence en République du Mali conforte de façon lumineuse ces initiatives en indiquant que : «l’argent public est au cœur de l’état de droit et de la démocratie. La collecte et l’utilisation des fonds publics respectent les principes de l’État de droit : la légalité, la transparence, le contrôle démocratique et la responsabilité».
Le haut magistrat a rassuré que la Cour des comptes contribuera, par ses actions permanentes de vérification, de contrôle et de consultation à la transparence et à l’amélioration de la gestion publique, à travers la réalisation des missions de sauvegarde du patrimoine public et du contrôle de la fiabilité et de la sincérité des finances publiques ; d’amélioration des techniques et méthodes de gestion ; de rationalisation de l’action administrative.
Le président de la Cour suprême a également rappelé que la Cour des comptes est une institution supérieure de contrôle, une institution nationale indépendante qui contrôle l’emploi des fonds publics, sous l’angle de la qualité des comptes, de la performance et de la régularité.
À côté de ces missions d’audit ou d’évaluation, elle exerce des attributions juridictionnelles spécialisées en matière de finances publiques (discipline financière et budgétaire, faute de gestion, sanction des infractions financières).
En plus de ces attributions classiques, la Cour des comptes devra jouer un rôle déterminant en matière d’assistance à l’Assemblée nationale et au Gouvernement dans le cadre du contrôle de l’exécution de la Loi de finances consacrée par la Constitution du 22 juillet 2023. Dr Fatoma Thera remerciera le Président de la Transition pour son soutien indéfectible à l’institution judiciaire qui s’associe aux mesures préconisées dans le cadre de la refondation, pour l’avènement d’une justice capable de relever les nombreux défis.
Oumar DIAKITE
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