«10 ans d’emprisonnement chacun ». C’est la
peine prononcée en début de semaine dernière à la Cour d’assises de Bamako à
l’issue du procès opposant le ministère public aux prévenus Malamine Koïta et
Oumar Barry accusés de « vol qualifié et complicité » au préjudice de
Cheick Hamala Coulibaly.
Ces faits qui ont motivé le renvoi de ces deux compères en Cour d’assises se
sont produits courant 2018 lorsque
qu’ils se sont s’attaqués nuitamment à différents endroits dans le
quartier de Sénou pour y dérober des objets de valeurs. De l’arrêt de renvoi,
il ressort que courant 2018 dans la nuit du 26 au 27 août à Sénou, aux environs
de 03 heures du matin, Malamine Koïta en compagnie de son ami Oumar Barry ont
défoncé à l’aide d’une barre de fer, la porte de l’atelier de couture de Amadou
Bah, sis à Sénou Sibiribabougou. C’est ce qui a permis à l’un d’entre eux de
s’y introduire et d’y soustraire deux machines à coudre qu’ils ont par la
suite déposé chez Oumar Barry à Sénou.
La nuit suivante, aux environs d’une heure du matin, les deux malfrats ont repris
leur chemin du mal en allant s’attaquer cette fois à une boutique de vente de
téléphones portables, à Sénou-Hérémankono, appartenant à Cheick Hamala
Coulibaly. Là également, comme dans leurs habitudes, des ordinateurs portables
et des téléphones du même type ont été dérobés par Malamine Koïta qui s’y était
introduit pendant qu’Oumar Barry faisait le guet.
Ils ont par malheur été surpris par un passant qui a crié au voleur pour
alerter la foule. C’est ainsi que Malamine Koïta qui se trouvait dans la
boutique a été appréhendé par la foule. Il a été conduit au poste de police de
Sénou pour y être sommairement entendu. C’est ainsi que Malamine Koïta a
dénoncé son complice Oumar Barry qui s’était enfui à la suite de l’alerte
donnée par le passant. Mais il a été finalement appréhendé chez lui à Sénou, où
il s’était refugié. Il est ensuite conduit à la police par des agents du 10è
Arrondissement de Sénou.
À la suite de la procédure judiciaire, les
deux compères Malamine Koïta et Oumar Barry ont été conduits devant les juges
de la Cour d’assises pour répondre de
leurs actes. Le premier pour « vol qualifié » conformément aux
dispositions des articles 252 et 254 du code pénal. Et le second est tombé sous
les coups des dispositions des articles 254 et 24 alinéa 4 du même code relatif
à la complicité dans la commission de cette infraction.
Dès l’instruction de leurs dossiers, ils ont
tous les deux reconnu les faits à eux reprochés. Face aux juges à la barre, les
inculpés sont restés constants dans leurs aveux et ont juste manifesté leurs
regrets. Leurs lamentations n’ont pas empêché le ministère public (défenseur
des citoyens) dans sa réquisition de solliciter
leur maintien dans les liens de l’accusation en plaidant une peine de 10 ans
d’emprisonnement à leur encontre.
Les avocats de la défense ont de leur côté plaidé coupable et sollicité de larges circonstances atténuantes de la Cour en faveur de leurs clients. Au terme des débats, même si les jurés ont accordé de larges circonstances atténuantes conformément aux souhaits de la défense, le parquet semble avoir suivi le ministère public dans sa réquisition sur la peine. C’est ainsi que les deux compères ont écopé de 10 ans d’emprisonnement chacun. Détenus depuis bientôt 6 ans, ils devront patienter encore pendant 4 ans pour recouvrer la liberté.
Tiedié DOUMBIA
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