
Suspectée
de tentative d’assassinat sur son mari, Saliou Dian Diallo, une jeune fille
guinéenne d’une vingtaine d’années a comparu à la Cour d’assises de Bamako pour
avoir tenté de mettre fin à la vie de
son conjoint. Par miracle, ce dernier s’en est sorti avec une large blessure au
cou. Cette histoire s’est passée à Dicoroni-para, un quartier populaire de la
Commune IV du District de Bamako.
Dans
la nuit du 11 au 12 octobre 2021, Ali Diallo, époux de Saliou Dian Diallo et
tailleur de son état venait de rentrer du travail après une journée de labeur.
Après quelques temps de repos, son épouse qui avait un projet funeste le
concernant l’a convaincu de l’accompagner chez sa sœur dans le quartier cité
plus haut.
Le
couple a pris la route sans difficulté pour leur destination. Mais en cours de
route, la jeune dame donna l’impression à son époux comme si elle s’était
trompée de la direction qui leur mène à destination. Ainsi, elle a voulu passer par un sentier non éclairé le long du
fleuve. Mais son époux l’en dissuada.
Afin
d’éviter tout risque dans la nuit noire, il lui proposa de patienter et
d’attendre le lendemain pour rendre visite à sa sœur comme elle l’avait
dit. C’est en ce moment que la dame
s’est arrêtée, feignant la fatigue. Alors son époux l’a prise de pitié et
d’affection et s’approcha d’elle en lui proposant de la transporter à
califourchon.
Là
également, l’épouse qui avait un projet criminel en tête lui donna l’impression
d’accepter cette proposition. En réalité, elle n’attendait qu’une telle occasion
pour réaliser son funeste projet. Ainsi, le mari s’apprêta à la porter à son dos.
C’est
ce moment qu’elle choisi pour sortir un couteau qu’elle avait caché, et tenta
de trancher la gorge de son époux avec cette arme blanche. Blessé, l’homme
parvint à l’empêcher d’arriver au bout de sa logique criminelle. Une course
poursuite s’engagea entre mari et femme en pleine nuit. Au bout de quelques
temps de course, l’homme finit par laisser tomber et rebrousse chemin pour
chercher un centre de santé afin d’y recevoir des soins.
Saliou
Dian Diallo est retournée au domicile conjugal où elle a été finalement
retrouvée et interpellée par les policiers qui ont diligenté son dossier pour
la faire comparaître en Cour d’assises. Tant à l’enquête préliminaire que devant
le juge instructeur, l’inculpée a reconnu sans ambages les faits à elle
reprochés tels qu’ils ressortent de son dossier. Pis, elle est allée avoué
vouloir mettre fin à la vie de son époux.
Durant toute la procédure, elle a été
constante dans ses propos jusqu’à la
barre devant les jurés. Il ne lui reste plus qu’à détailler les raisons de son
acte. Histoire d’éclairer la lanterne de la Cour. Sur ce point, même si elle a exprimé ses
profonds regrets, elle n’a pu avancer un motif convainquant. Elle s’est
contentée de préciser que son acte n’était pas délibéré.
« Je ne l’ai pas fait exprès. J’ignore e qui m’a poussée à agir de la sorte »,
jura-t-elle en donnant l’impression comme si elle avait agi avec l’aide d’une
force mystérieuse. C’est ainsi qu’elle a accusé le Satan en expliquant que
c’était l’œuvre de cette créature invisible. « C’est Satan qui m’a poussée à
agir ainsi, sinon j’aime mon mari qui d’ailleurs, ne m’a rien fait pour que je
puisse me comporter comme çà vis-à-vis de lui ».
Les
juges ont fait appel à l’époux victime pour s’expliquer sur les faits. À la barre, celui-ci n’a pas
caché son étonnement de voir son épouse agir de la sorte, seulement 3 mois
après leur union. « C’est quand je l’ai
portée sur mon dos qu’elle a tenté de m’égorger. Je n’y m’attendais pas du tout
de sa part », a-t-il déclaré.
Le
parquet général a indiqué que tous les éléments constitutifs de l’infraction
étaient constitués. C’est pourquoi, il a requis de la maintenir dans les liens
de l’accusation. La défense a rappelé que sa cliente est restée constante
durant toute la procédure. Selon le conseil, elle était sous l’effet d’un
phénomène extérieur.
C’est pourquoi, elle a basé sa plaidoirie sur une possible maladie mentale. Partant de cela, le conseil a plaidé la démence conformément à l’article 28 du code de procédure pénale. Visiblement, ces propos n’ont pas convaincu la Cour qui a reconnu coupable l’inculpée avec des circonstances atténuantes en la condamnant à 5 ans de réclusion criminelle.
Tiedié DOUMBIA
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