Contre les sanctions de la Cedeao : Le Mali profond n’était pas en reste

De Kayes à Menaka, en passant par Mopti, Gao, Tombouctou, Ségou, Sikasso… pour ne citer que ces capitales régionales, les Maliens ont tenu à manifester leur mécontentement face aux sanctions injustement infligées à notre pays par la Cedeao. Dans beaucoup de chefs-lieux de communes, les citoyens se sont joints au concert de l’indignation

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Publié lundi 17 janvier 2022 à 07:52
Contre les sanctions de la Cedeao : Le Mali profond n’était pas en reste

Sikasso

Le stade municipal de Sikasso était plein comme un œuf, vendredi. Et pour cause ! Le grand meeting contre les sanctions imposées au Mali par la Cedeao. L’évènement, qui était présidé par le représentant du gouverneur, Moussa Diallo, a enregistré la présence de l’ensemble des autorités administratives, politiques, traditionnelles et religieuses du Kénédougou. On notait, également, la présence des responsables des organisations de la société civile, des responsables des services de défense, de sécurité et d’une grande foule.

«Vive Assimi Goïta», «Vive le Mali», «Nous continuons à mobiliser l’opinion nationale et internationale pour la prolongation de la Transition», tels étaient les messages qu’on pouvait lire sur les pancartes des manifestants. On a relevé aussi les photos ainsi que les dessins du président de la Transition, le colonel Assimi Goïta. Tout comme, en plus du drapeau du Mali, celui du Sénégal.


Des ressortissants sénégalais installés à Sikasso étaient venus apporter leur soutien aux Maliens. “La population laborieuse de la Région de Sikasso condamne, avec la dernière énergie, les sanctions inhumaines infligées au peuple malien”, a dit le président du Conseil régional de la société civile, Dialakoro Keita. « Nous demandons à la Cedeao, la levée immédiate de ces sanctions globales et sauvages imposées au peuple malien », a-t-il martelé.

En outre, M. Keita a invité les autorités maliennes “à mettre à profit cette transition pour corriger les tares du système électoral afin de doter notre pays d’une architecture institutionnelle solide et forte”. Auparavant, le représentant du maire de la Commune urbaine de Sikasso, Abdramane Sidibé, la porte-parole des femmes de Sikasso Mme Traoré Kamissa Berthé, celui des jeunes, Ibrahim Diarra, et la représentante du Recotrade avaient successivement exprimé des encouragements et appelé à la restauration de la paix au Mali. Des bénédictions pour la paix au Mali et la marche grandiose, du stade municipal au camp Tièba Traoré, ont été les temps forts de la manifestation.

 

Mariam F. DIABATÉ
Amap-Sikasso   

 

San

Les populations de la ville de San, autour de leur gouverneur de Région, le colonel Ousmane Sangaré, sont sorties massivement, vendredi, 14 janvier 2022, pour protester contre les sanctions de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) contre le Mali. L’évènement s’est déroulé à la place de l’indépendance, en présence des autorités administratives et politiques, des représentants de la société civile, des forces de défense et de sécurité et des journalistes de la presse publique et privée.

Dans les différentes interventions, les manifestants ont dénoncé l’irrationalité des mesures prises par la Cedeao, réaffirmé leur soutien total aux autorités de la transition, invite le peuple malien à se serrer les coudes et à s’entraider en vue d’atténuer les effets de ces sanctions. Ils ont exhorté les autorités de la Transition à ne pas céder aux sanctions de la Cedeao et de la communauté internationale et à persévérer dans leurs actions pour instaurer la dignité du peuple malien, aujourd’hui, bafouée.


“Pour l’instauration de cette dignité, nous, peuple malien, nous allons la défendre ensemble au prix de notre sang et de notre vie”, a clamé haut un intervenant.  “Nous réaffirmons, ici, a souligné le colonel Ousmane Sangaré, que cette souveraineté, si chèrement acquise sur les cendres de la domination coloniale, ne pourra plus jamais être hypothéquée”. Selon lui, le Mali est ouvert au partenariat “avec des pays conscients et sincères qui ont toujours compris que le seul combat, qui vaille dans un monde globalisé et trouble à la fois, est celui des intérêts équitablement partagés, selon le principe sacro-saint d’un partenariat gagnant-gagnant”. 

Noumballa CAMARA
Amap-San



Kayes

Des milliers de manifestants jeunes et vieux ont converge, vendredi à la Tribune de l’Indépendance où s’est tenue la grande mobilisation de soutien au gouvernement pour surmonter la rude épreuve des sanctions imposées au Mali par la Communauté économique des états de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao et de l’Union économique monétaire ouest-africaine (Uemoa lors de sommets extraordinaires tenus le 9 janvier 2022 à Accra (Ghana). à travers ces mesures drastiques, la Cedeao et l’Uemoa veulent contraindre notre pays à organiser des élections, dans un bref délai, pour permettre le retour à une vie constitutionnelle normale.

Sous un temps ensoleillé, le gouverneur de la Région de Kayes, le colonel Moussa Soumaré, était entouré de ses proches collaborateurs, des autorités administratives locales et des responsables des Forces Armées du Mali (FAMa). Tous les chefs de services régionaux avaient été invités à cette manifestation inédite.

« Nous rejetons les sanctions de la Cedeao (et de l’Uemoa). C’est le combat de toute l’Afrique qui se mobilise pour soutenir le Mali », a déclaré le colonel Moussa Soumaré depuis le podium installé en face de la Tribune, sous les applaudissements d’une foule surexcitée et qui brandissait des slogans hostiles à la Cedeao. Les drapeaux du Mali et de la Russie flottaient partout, à travers la ville, notamment à la Tribune de l’indépendance.

Pour le gouverneur de Kayes, le Mali n’est ni contre ses voisins ni contre la Cedeao. Le pays est, plutôt, contre les dirigeants de cette organisation régionale qui est à la solde des néo-colonialistes. Il a appelé les populations à rester « sereines et calmes”.

Dans une déclaration lue par le Dr Sidy Sangaré de l’hôpital régional Fousseyni Daou, les mouvements et associations patriotiques de la région de Kayes félicitent demandent aux  autorités de la Transition de procéder, entre-autres, au retrait du Mali de ces organisations régionale et sous-régionale, à l’expulsion de l’ambassadeur de France du Mali, à la création d’une monnaie nationale et d’une banque d’or pour le Mali et la traduction de la Cedeao et de l’Uemoa devant les juridictions internationales compétentes pour faits de « séquestration de biens financiers dans les banques de la sous-région ».

« Nous appelons les peuples et surtout les jeunes de la sous-région, à dénoncer, debout sur les remparts, le comportement honteux de leurs gouvernants et leur exiger des comptes. Enfin, nous leur demandons de continuer à apporter leur soutien indéfectible au Peuple malien et à appeler tous les peuples du monde à faire de même. C’est à ce seul prix que l’impérialisme français trouvera sa tombe en Afrique et la situation du Mali en sera le début », a soutenu le Dr Sidy Sangaré.

C’est l’ensemble de la Région (Cercles et Communes) qui a battu le pavé pour soutenir le gouvernement de Transition. Des manifestations similaires ont eu lieu à Diboli (frontière sénégalaise) et Samé.

Bandé Moussa SISSOKO
Amap-Kayes



Ségou

À l’instar de la capitale, Bamako, et des autres localités du Mali, la Région de Ségou a organisé, vendredi, le grand meeting de soutien à la Transition et de protestation contre les sanctions «injustes, inavouées et inhumaines» imposées à notre pays par la communauté économique des états de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Des participants brandissaient les couleurs nationales et des pancartes.


En chœur, ils scandaient: «Vive le Mali, vive la Transition». «Le Mali appartient au peuple malien et non à la Cedeao», «Non aux sanctions», «Vive la Transition, le peuple soutient le Mali», «L’heure de la libération de l’Afrique a sonné » sont, entre autres, les messages que l’on pouvait lire sur les pancartes et les différentes affiches. Cette grande mobilisation s’est déroulée sous la présidence du gouverneur de la Région de Ségou, le contrôleur général de police, Alassane Traoré, en présence des leaders religieux, chefs coutumiers, des autorités, politiques, administratives, communales, des représentants de la société civile, des organisations féminines.

Les différents intervenants à la tribune ont tous réitéré leur soutien aux autorités de la Transition, dénoncé les sanctions de la Cedeao, invité les chefs d’état ouest-africains à reconsidérer leur position et à prendre en compte les résolutions des Assises nationales de la refondation. Ils ont, également, appelé à l’union sacrée autour d’un objectif commun à savoir bâtir le Mali kura. Des ressortissants des pays frères du Sénégal, du Burkina Faso, Côte d’Ivoire sont, eux aussi, venus exprimer, à ce grand rendez-vous patriotique leur solidarité et leur soutien indéfectible au peuple malien. Le meeting a pris fin par des bénédictions.

Aminata Dindi SISSOKO
Amap-Ségou

 

Niono

 Après la marche de soutien des fidèles musulmans de la Zawia de  Niono et celle des populations déplacées internes de Kolodougou coura, les populations du Kouroumary, qui regroupe les Communes rurales de Sokolo, de Diabali et de Dogofry, se sont retrouvées à Diabali, pour répondre à l’invitation des autorités de la Transition . Les intervenants ont, tous, dénoncé les sanctions de la Cedeao et de l’Uemoa. Ils ont exprimé « tout leur soutien aux autorités de la Transition ».

À Niono, ce jour, après la prière de vendredi, les fidèles musulmans se sont rendus à la grande mosquée pour la lecture du saint Coran et des bénédictions pour le Mali  et les autorités de la Transition, en cette période difficile et, cela, conformément aux recommandations du Haut conseil islamique du Mali (HCIM).

 Mahamadou SAMAKÉ
Amap-Niono

 

Mopti

Les populations de la Venise malienne, Mopti, ont massivement répondu à l’appel des autorités par la mobilisation générale et des prières, vendredi, suite à l’annonce de sanctions contre le Mali par les organisations sous régionales, la Cedeao et l’Uemoa.

Dans toutes les mosquées, les fidèles musulmans ont, d’abord, prié pour le Mali et la réussite de la transition. Dans l’après-midi, aux environs de 14 heures, sous un ciel clément, des dizaines de milliers de personnes ont convergé vers le rond-point central de Sévaré, en face du lycée Hamadoun Dicko où était dressé un podium pour accueillir les autorités régionales. Les manifestants, dans une ferveur ambiante, portaient des pancartes avec des slogans anti-français et Cedeao, réclamant l’indépendance totale du Mali et une monnaie nationale. Ils ont manifesté leur « soutien sans faille aux autorités de la Transition » et salué « la coopération avec la Russie et la Chine ».

Dans la déclaration remise au gouverneur, le porte-parole des manifestants, Malamine Coulibaly, a rappelé que le Mali est déjà sous embargo depuis 2012, avec l’arrivée de terroristes et que « les sanctions inhumaines des organisations (sous-régionales) ne feront qu’affecter davantage les populations ».

Il a demandé au président de la transition, qui bénéficie de leur soutien total, de « rester ouvert au dialogue avec la Cedeao pour l’intérêt supérieur du peuple malien ». à la Cedeao, qui est née au Mali, « de réviser rapidement sa position dans le respect des principes de l’organisation ».

Le gouverneur de la région, le colonel-major Abass Dembélé, s’est réjoui de la grande mobilisation de Mopti, signe  du patriotisme de ses populations avant de les rassurer que le document qu’on vient de lui remettre sera transmis à qui de droit.

 

Dramane COULIBALY
Amap-Mopti

 

Nioro

Les populations de la Région de Nioro, à l’instar des autres localités du Mali, se sont mobilisées, vendredi, pour dire non aux sanctions imposées au Mali par la Cedeao et pour soutenir les autorités de la transition. Unies dernière le chérif Mohamed Ould Cheicknè, elles condamnent cette décision des chefs d’états ouest-africains contre notre pays et se disent prêtes à en affronter les conséquences.



C’était en présence des autorités régionales, des représentants des organisations de la société civile et des milliers de manifestants venus de toutes les localités de la Région. à la place publique de la ville, qui a refusé du monde, plusieurs interventions ont animé cette manifestation de Nioro dont le coordinateur des chefs de quartier, le porte-parole de la famille du chérif, le représentant des jeunes, le président de la société civile, la présidente de la Coordination des associations et organisations féminines (Cafo) et le représentant des religieux qui a fini son intervention par des bénédictions pour le Mali.

Moussa DIAKITÉ
Amap-Nioro du Sahel

 

Rédaction Lessor

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