
Le chef de l’Etat a annoncé, au cours des travaux qu’il a présidés hier à Koulouba, que la quote-part du producteur dans le prix du sac de 50 kg de l’engrais minéral est fixé à 12.500 Fcfa. L’Etat achètera le kg de coton graine (1er choix) à 285 Fcfa. Le colonel Assimi Goïta a demandé aussi la mise en place d’un programme spécial de promotion de certaines productions céréalières et maraîchères de très grande consommation
Afin d’encourager le monde rural dans ce
contexte de flambée du prix des engrais sur le marché mondial, le président de
la Transition, le colonel Assimi Goïta a, désormais, fixé la quote-part du
producteur dans le prix du sac de 50 kg de l’engrais minéral à 12.500 Fcfa. Le
chef de l’état a également arrêté la quote-part pour l’engrais organique à
2.500 Fcfa le sac de 50 kg. Il a, en outre, fixé le prix d’achat du kilogramme
de coton graine (1er choix) au producteur à 285 Fcfa.
Le président Goïta a fait ces annonces, hier
dans la salle des banquets du palais de Koulouba, lors de la 12è session du
Conseil supérieur de l’agriculture qui s’est déroulée sous sa présidence. C’était
en présence du Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, des membres du
gouvernement, notamment Modibo Keïta, ministre du Développement rural, du président
de l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture du Mali (Apcam), Sanoussi
Bouya Sylla.
Validant le plan triennal de campagne agricole (2022, 2023 et
2024), présenté par le ministre Modibo Keïta, le président de la Transition a
demandé au gouvernement de doter le secteur d’une Loi de programmation des
investissements, conformément à l’article 195 de la Loi d’orientation agricole.
Cela permettra de réaliser davantage des investissements importants pour faire
face aux aléas du changement climatique.
RÉDUIRE LA DÉPENDANCE- Le colonel Assimi Goïta
a, de plus, sollicité la poursuite du programme de pluies provoquées, notamment
au début et à la fin de l’hivernage pour permettre aux semis de pousser et aux
cultures de boucler leur cycle végétatif. Mais également de fournir du fourrage
et de procéder au remplissage des points d’eau dans les zones de pâturage.
Le
chef de l’Etat a également demandé de mettre en place un programme spécial de
promotion de certaines productions céréalières et maraîchères de très grande
consommation, notamment le riz, le maïs, le blé et la pomme de terre pour réduire
notre dépendance de l’importation en ce qui concerne ces produits.
Il a aussi demandé d’accroître l’utilisation
des intrants locaux tels que les engrais organiques. Ceci contribuera à faire
fléchir la facture d’achat des engrais minéraux, mais également, de limiter la
dégradation des terres et préserver l’écosystème pour une agriculture durable
et saine.
Amorcer le lancement du système de géolocalisation pour
l’identification des producteurs et la traçabilité des actions avec le monde
rural a été retenu. S’y ajoute la réservation de 10% de graine de coton aux
huileries agréées ayant signé un contrat avec le ministère du Développement
rural pour l’alimentation du bétail et bœufs de labour à titre expérimental.
Le colonel Assimi Goïta a, en outre, attiré
l’attention sur la surveillance des maladies animales pour la préservation de
la santé animale et humaine. Mener un suivi rapproché des populations déplacées
qui regagnent leurs lieux d’origine pour les accompagner dans la reprise de
leurs activités agricoles ; mettre en place le système national du conseil
agricole pour un meilleur encadrement des producteurs avec un recrutement de
300 encadreurs ruraux font également partie des recommandations présidentielles.
«Au regard de tous les sacrifices consentis par l’état en faveur du secteur du
développement rural, je veillerai particulièrement à ce que toutes les
ressources investies dans ce domaine parviennent effectivement aux bénéficiaires
que sont les productrices et les producteurs», a-t-il promis.
Concernant la production de coton, il ressort
du bilan de la campagne agricole 2021 que les prévisions de 731.000 tonnes ont été
réalisées. Cette production record depuis la création de la Compagnie malienne
de développement des textiles (CMDT) a permis à notre pays de se positionner,
aujourd’hui, comme premier producteur en Afrique au sud du Sahara, selon un
rapport du département américain de l’agriculture.
S’agissant des productions céréalières,
sur une prévision de 11.300.776 tonnes, 9.266.073 ont été réalisées (soit 82%
de réalisation). Dans le Stock national de sécurité, sur une prévision de
43.000 tonnes, 33.072 ont été réalisées (soit 76,9 % de réalisation).
Les difficultés rencontrées au cours de la
campagne 2021 sont liées, notamment à l’insuffisance de l’offre et l’accès
difficile aux intrants. S’y ajoutent la mauvaise pluviométrie, la crise sécuritaire,
le faible niveau d’organisation de certaines filières, le faible niveau d’équipements
des producteurs. L’accès difficile des producteurs aux crédits et
l’insuffisance de ressources humaines en font également partie.
De son côté, le président de l’Apcam a demandé
de diligenter la mise en place des intrants agricoles dans toutes les zones de
production. Pour Sanoussi Bouya Sylla, la refondation du Mali passera forcément
par celle du monde agricole, qui représente 80% de la population active.
Bembablin DOUMBIA
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