
Une fois que tu les tortures, ils te diront ce que tu veux entendre». Sans vouloir appliquer cet aphorisme à la séroprévalence nationale du VIH/Sida dans notre pays (moins de 1% ou plus précisément 0,8% en 2023), la statistique, qui fait apparaître notre pays comme un champion de la lutte contre la pandémie du Sida, peut cacher une autre réalité sur l’ampleur de la pandémie chez les populations à risque, notamment les hommes ayant des rapports sexuels avec les hommes, les utilisateurs de drogues dures (ces toxicomanes qui s’injectent des produits psychotropes) et les travailleuses du sexe.
Mais le débat n’est pas l’interprétation du tableau épidémiologique de la maladie, mais la léthargie qui entoure la communication sur la pandémie du Sida, qui reste à la fois un problème de santé publique et de développement dans les pays du Sud, c’est-à-dire les pays en développement. Surtout au moment où notre pays à l’instar de la communauté internationale célèbre la Journée nationale de lutte contre le Sida que consacre le 1er décembre. Un événement qui passe de plus en plus sous silence à l’échelle nationale, sans qu’il y ait la grande mobilisation à la fois des autorités, des partenaires techniques et financiers et des personnes vivant avec le VIH (PVVIH).
On est en droit d’interpeller sur la communication autour de la pandémie du siècle. On ne comprend pas pourquoi, cette baisse de régime dans la communication percutante sur le Sida. C’est une impression globale, puisqu’en mettant en perspectives la grande mobilisation d’il y a quelques années dans la lutte contre le fléau avec celle de ces dernières années, on s’interroge. Alors qu’on nous saoulait la gueule avec des messages et slogans chocs de sensibilisation face au fléau, maintenant les sensibilisateurs semblent lever le pied. Ce qui équivaut à mettre en péril une partie des acquis de la lutte contre le VIH parce que la «com» est aussi essentielle dans cette lutte comme l’huile dans le fonctionnement d’un moteur.
Donc pourquoi un silence radio ou presque depuis quelques années ? Le Sida ne représente-t-il plus un problème de santé publique prioritaire au Mali ? Pourquoi avoir retiré la communication sur le Sida à la Cellule sectorielle de lutte contre le Sida du ministère de la Santé et du Développement social, au profit d’un autre acteur ? Y’a-t-il trop de trous dans la raquette ? Ces questionnements méritent d’avoir des réponses pour dissiper les appréhensions diffuses ou réelles de nos autres compatriotes, notamment les personnes vivant avec le VIH (PV VIH).
Surtout à un moment où le Fonds mondial n’a jamais injecté autant d’argent dans la prévention et les soins contre le paludisme, la tuberculose et le Sida dans notre pays. De sources bien introduites auprès du Fonds global expliquent que celui-ci aurait mis à la disposition de notre pays un peu plus de 120 milliards de Fcfa sur une période de trois ans (2024-2026).
Brehima DOUMBIA
Les Forces armées maliennes (FAMa) ont repoussé, avec succès, une attaque terroriste survenue sur l’axe Kayes-Bamako. L’incident s’est produit alors qu’elles menaient une mission de sécurisation des personnes et des biens le long de cet important corridor routier.
Dans le cadre des opérations de surveillance aérienne et sur la base de renseignements exploités, les Forces armées maliennes (FAMa) ont mené, ce dimanche 14 septembre 2025, une frappe aérienne réussie contre un objectif terroriste situé à Dogofry, dans la Région de Ségou..
La cérémonie de sortie officielle de ces officiers a eu lieu ce vendredi dans l'enceinte de l’École militaire interarmes (Emia) de Koulikoro..
Les vecteurs aériens des Forces armées maliennes (FAMa) ont traqué, dans la localité de Tibezas (Région de Kidal), un groupe terroriste à bord d’un pickup..
Les Forces armées maliennes (FAMa) ont procédé, le mercredi 10 septembre, à l’escorte de plusieurs citernes de carburant, de camions et de véhicules civils en provenance du Sénégal, a annoncé le même jour la Direction de l’information et des relations publiques des armées (Dirpa)..
Dans le cadre des opérations aériennes et sur la base de renseignements précis, les Forces armées maliennes (FAMa) ont mené des frappes ce jeudi 11 septembre sur un objectif ennemi situé à 65 Km à l’Est de la ville de Nioro..