
La rencontre s’est tenue dans les locaux de la CMDT, sous la présidence de son président-directeur général, Mamadou Moustapha Diarra, en présence des représentants du Geocoton, Pape Ibrahim Diack et de la direction générale de l'administration des biens de l'État, Sadibou Diabaté.
Cette assemblée générale extraordinaire a entériné la décision prise par le conseil d’administration du 2 décembre dernier, qui avait accepté le principe de cette fusion conformément à la loi.
Cette étape décisive a nécessité l'approbation des actionnaires de la CMDT ainsi que celle des filiales concernées. Le processus, exigeant un travail rigoureux, devait respecter un calendrier précis : les décisions des assemblées générales des actionnaires de la CMDT devraient être acceptées par chacune des filiales et l’OCC le même jour afin de garantir la cohérence des états financiers soumis à la fusion. Ces états avaient été préalablement examinés et validés par le commissaire à la fusion.
Selon le notaire Me Ahmadou Touré, en charge du processus, le processus s'est déroulé dans les règles de l'art. «La fusion est un processus long qui, habituellement, peut prendre de six mois à un an, mais qui, dans notre cas, a pris un peu plus de temps. La fusion consiste à réunir deux ou plusieurs sociétés pour n'en former qu'une seule. Lorsque cette fusion entraîne la disparition des autres sociétés au profit d'une seule, on parle de fusion-absorption», a-t-il expliqué. Et d’ajouter qu'il existe également d'autres formes de fusion, comme la fusion-scission. Selon Me Touré, l'État aurait pu décider de regrouper toutes ces six sociétés pour en créer une nouvelle à partir de cela.
Par ailleurs, il a souligné qu'il s'agit d'une première dans l'histoire économique et juridique du Mali. «Il n'y a jamais eu de fusion de cette envergure. Il y a certes eu de petites fusions, mais voir la plus grande entreprise nationale, la CMDT, ainsi que ses filiales, qui avaient été démantelées, revenir aujourd'hui sous un même toit est une véritable fierté pour le Mali. C'est un signe que le Mali va de l’avant», a-t-il salué.
Pour sa part, le PDG de la CMDT a souligné l'importance de cet événement, marquant une étape décisive vers la clôture du processus avec l'enregistrement et le dépôt des actes récemment signés. Pour Mamadou Moustapha Diarra, cela augure une nouvelle ère pour la CMDT. «Cela aura un impact considérable, car depuis que l'épée de Damoclès de la privatisation a plané sur la CMDT, en voulant le conduire à la privatisation, les uns et les autres sont restés toujours sur leur faim», a-t-il souligné. Il a ajouté que l'impact majeur réside dans la confiance que cette fusion va raviver.
Selon lui, cette nouvelle dynamique permettra une réorganisation de la CMDT, afin de revenir aux fondamentaux qui ont fait la gloire de la filière cotonnière du Mali. «Cela nous donnera la possibilité d'un management assez structuré et performant pour diriger la société qui englobe l'ensemble de ces dispositifs, qu'il s'agisse des ressources humaines ou des infrastructures, en une société unitaire dont la gouvernance sera plus aisée», a-t-il confié. Le président de l’Assemblée générale des actionnaires a précisé qu’actuellement, c'est l'État qui est actionnaire à 99,49% et Geocoton 0,51%.
Le processus s'est achevé par l'Assemblée générale extraordinaire de chacune des quatre filiales et de l'OCC.
Amadou GUEGUERE
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Après une phase d’information, de sensibilisation et de pédagogie visant à amener les unités industrielles productrices de fer à béton à se conformer aux normes en vigueur, un engagement ferme a été pris. Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Moussa Alassane Diallo, et les représe.
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