Elle a présenté son ensemble instrumental, intitulé : « Mali Kura avance », une composition qui parle des dynamiques déclenchées par les autorités du pays. Il a été suivi de la pièce de théâtre : « La Patrie avant tout ». C’est le récit d’un jeune chômeur qui décide de suivre les terroristes pour satisfaire son besoin. A la suite d’une rencontre avec sa copine qui lui a rappelé les souvenirs de leur amour et le sens de la Patrie, il décide enfin d’abandonner sa révolte. Il fut tué par son compagnon terroriste qu'il avait qualifié de traitre.
« La croyance » est le titre du solo de chant. Il incarne la dignité, le patriotisme, la paix, le sens du devoir, la souveraineté et l’attachement à nos valeurs culturelles. Il invite la jeunesse à un comportement responsable pour l’avènement de Maliden Kura. Enfin, la danse traditionnelle, intitulée « Initiation au Korês », pour clôturer le passage de Dioïla. Elle va au-delà du divertissement, prépare l’homme à affronter la vie et incarne la paix, le vivre ensemble, l’entente et la cohésion sociale .
Par la suite, vient le tour de la Région Région de Mopti pour présenter ses numéros. L’honneur est revenu à son ensemble instrumental de commencer la prestation avec le titre : « Nangonndiral juude ». Il évoque l’entente et la cohésion face aux défis de développement de l’espace de la Confédération des États du Sahel (AES).
La chanson invite l’ensemble des populations à se donner la main, à regarder dans la même direction pour soutenir les efforts des dirigeants en matière de paix et du développement. Le solo de chant : «Inè bè kôrôpa» (Retournons aux sources), chanté en Bozo, est un cri de cœur pour le retour à nos valeurs ancestrales. A travers cette composition, Mopti invite les populations déplacées et les Maliens de la diaspora à s’unir. Et le dernier passage sera marqué par la danse traditionnelle, intitulée : « Tawangal ».
C’est une danse peulh qui célèbre les traditions et prend origine dans la zone du Guimbala, située à cheval entre la Région de Mopti et celle de Douentza. Elle est exécutée dans le village au clair de lune pour magnifier le retour des jeunes bergers de la transhumance. C’est également l’occasion pour la marraine de la saison, la plus belle jeune fille du village de choisir le chef de la génération. A noter que les orchestres modernes de Nara, et Koulikoro ont joué dans l'après-midi dans la salle Ali Farka touré.
Amadou SOW
En marge de la Biennale artistique et culturelle de Tombouctou, le Consortium Fonds africain pour la culture (ACF)/ Fonds Maaya, a organisé hier une table ronde au village artisanal de la Biennale. Elle était coanimée par le critique d’art Chab Touré, le président de la Fédération du Mali, .
Dans le cadre du programme d’activités de la Biennale artistique et culturelle de Tombouctou, l’ancien ministre de la Refondation de l’État, Mohamed S. Coulibaly et Dr Banzoumana Traoré de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) ont animé, .
La Maison africaine de la photographie (MAP), en partenariat avec l’artiste photographe Mahamadou Sangaré dit Tyler Sang, a procédé, samedi dernier, au vernissage de l’exposition photographique intitulée : «Au cœur de la rue». C’était en présence du secrétaire général du ministère.
L’Association culturelle Côté cour a restitué, le week-end dernier à son siège à Djikoroni Para, les résultats de la phase pilote du projet «Éclat de plume-jeune public»..
Après deux nuits de compétitions, les troupes de Kayes et Bougouni étaient devant le jury, dimanche dernier, au terrain municipal de Tombouctou. La troupe de Kayes a ouvert la soirée avec son Ensemble instrumental qui a pour thème la paix. C’est l'appel pour un Mali reconcilié et uni autour .
Les Régions de Koutiala, Kita et San sont passées hier nuit devant le jury. Elles ont toutes présenté quatre numéros au lieu de cinq, contrairement à la première journée. Désormais, les orchestres vont competir dans la salle..