
Le prix du litre d’essence est passé de 850 à 800 Fcfa
Par contre, dans les autres stations de la place, le prix du litre de gasoil
est passé de 750 à 700 Fcfa et celui de l’essence passe aussi de 800 à 750 Fcfa. Cette réduction, selon la
plupart des usagers du transport en commun, devrait avoir un impact sur les
tarifs. Malheureusement, les choses ne bougent pas d’un iota. De l’avis de
Gaousou Diarra, chauffeur de bus dans une compagnie de transport à la gare
routière de Sogoniko, cette légère baisse de 50 de Fcfa ne suffit pas pour
réduire les prix du transport.
Il développe comme argument les taxes à payer
par les transporteurs et pour lesquelles, on n’enregistre aucune baisse. S’y
ajoute, selon lui, le mauvais état des routes, le plus souvent à l’origine des
pannes mécaniques. Ce conducteur trouve peu cette réduction du prix du
carburant à la pompe, soulignant que les années précédentes ont été très
difficiles pour les compagnies. Et de déclarer que sa compagnie n’envisage pour
le moment aucune réduction de ses tarifs.
Pour cet autre chauffeur,
la baisse est salutaire dans son essence, mais elle ne peut entraîner une
réduction des tarifs des transports. Mamadou Coulibaly pense qu’il y a des
facteurs qui ne favorisent pas la baisse, notamment le poids des redevances que
payent les propriétaires. Comme eux, la plupart des conducteurs des véhicules
de transport en commun que nous avons rencontrés dans la circulation à Bamako
estiment que cette baisse ne peut compenser les augmentations précédentes. Ils
pointent du doigt l’inefficacité dans la politique de fixation du prix du
carburant et des tarifs du transport public dans notre pays.
Quant aux usagers, ils
s’accordent sur la nécessité de la réduction. Certains comme Moctar Diarra
espèrent au moins une baisse significative sur les différents tarifs du
transport en commun. Mahamadou Traoré pousse l’analyse plus loin. Il juge
anormal de continuer à faire payer aux clients les mêmes tarifs. Il interpelle
les autorités compétentes à se pencher sur la situation.
Son avis est largement
partagé par Aminata Coulibaly. Cette cliente aussi n’observe aucun changement
dans les tarifs du transport en commun. Awa Cissé que nous avons rencontré au
poste de Niamana en attente d’un car en partance pour Ségou témoigne que rien
n’a changé par rapport au tarif du transport Bamako-Ségou. On débourse toujours
5.000 Fcfa pour ce voyage.
Mais, le Syndicat des
transporteurs par autobus (STA) a tenu sous la présidence de son président,
Soriba Brahim Cissé, une réunion le 6 novembre dernier, pour annoncer la
modification des tarifs nationaux et internationaux du secteur. Le communiqué
provisoire de cette rencontre note la modification des tarifs sur plus d’une
vingtaine de trajets, notamment de la capitale et d’autres destinations.
Aïchata SISSOKO
Rédaction Lessor
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