
Les populations sont sous le choc suite à une attaque qui a coûté à la vie à un mécanicien de la B. W. Mining de Sadiola, en début de semaine. Sadiola est le chef-lieu d’une commune située à 80 de Kayes, la capitale régionale.
Des bandits armés ont ouvert le feu sur le jeune Moussa Sissoko et un de ses amis le 21 février dernier entre 16 heures et 17 heures sur le tronçon Tintiba-Tabakotoding, à une dizaine de kilomètres de ladite commune. Transporté d’urgence par des proches à l’Hôpital régional Fousseyni Daou de Kayes, Moussa Sissoko a succombé à ses blessures.
Le jeune homme, dont l’âge avoisinait la trentaine, s’était rendu dans son village à Kambélé, dans le Cercle de Kéniéba, où il avait observé la pause. Sur le chemin du retour, le bonhomme et son ami sont tombés, à leur grande surprise, dans une embuscade tendue par des bandits.
Le décès de Moussa Sissoko constitue un coup dur, notamment pour sa famille, puisqu’il a convolé en justes noces, il y a un ou deux ans. D’après son entourage, aucun de ses enfants n’a eu une longue vie.
La semaine dernière, des individus non identifiés avaient tiré des coups de feu en direction d’un car d’une compagnie de transport sur la route Kolokani-Kati. Le chauffeur n’a pas voulu s’arrêter, surtout qu’il se souciait de l’état de santé du passager qui a essuyé des tirs.
Un acte de brigandage contre une institution financière de Sadiola avait semé la panique dans la ville de Kayes et dans les villages voisins. Selon plusieurs sources locales et policières, un groupe de 9 personnes cagoulées a attaqué le 2 novembre, vers 15h 30, la Bank of Africa (BOA) de ce village, tuant un garde et blessant deux autres.
Les assaillants ont emporté plus de 20 millions de Fcfa. Le lendemain de cette scène de cambriolage, le commissariat de police du 1er arrondissement de Kayes a interpellé 7 suspects, qui s’étaient cachés dans différents quartiers de la ville. Plusieurs matériels ont été saisis dont 7 fusils mitrailleurs, 5 motos, plusieurs téléphones et une quantité d’argent.
Les zones minières de la Région de Kayes, surtout celles des Cercles de Kéniéba et de Sadiola qui renferment d’importants gisements d’or, parmi tant d’autres ressources minières, constituent des melting-pots. Les habitants de ces zones sont exposés à l’insécurité. Certains crimes demeurent impunis à cause de la corruption et des trafics d’influence. Des voix s’élèvent de plus en plus pour inviter les autorités à s’investir davantage dans la sécurisation des axes routiers et lutter contre l’impunité. D’autres personnes se plaignent du fait que certains criminels ou suspects recouvrent la liberté avant leur jugement.
Bandé Moussa SISSOKO / AMAP - Kayes
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