Au cours
de la rencontre, la maquette du mémorial a été présentée par l’architecte Alpha
Diop à travers une vidéo. Ce joyau architectural qui sera érigé à Kati sur une
superficie de plus d’une dizaine d’hectares est composé d’un monument (le
mirador) dédié aux militaires tombés au champ d’honneur, de stèles avec
inscription de leurs noms, d’un bâtiment pour l’administration (direction) et
d’un musée des armées. On y retrouvera également des ateliers pour le musée, un
restaurant, un poste de police, un jardin/parc avec un plan d’eau (espaces
verts, jets d’eau) et des aménagements divers : voies de circulation intérieures,
parkings, etc.
Pour le ministre de la Défense et des Anciens combattants, cette décision du Chef de l’État d’ériger à l’intention de notre génération et de toutes celles qui nous succèderont, un mémorial pour immortaliser les sacrifices des vaillants guerriers de l’histoire du Mali, est une contribution vitale pour la sauvegarde de notre mémoire. Mais aussi de notre dignité, de notre conscience collective, de notre souveraineté et de notre honneur.
SOLDATS
PROFESSIONNELS ET AGUERRIS- Revenant sur le choix du lieu pour abriter ce
complexe, le Général de corps d’armée Sadio Camara a indiqué que Kati est une
ville garnison qui a vu tant de soldats s’engager et mourir pour protéger notre
liberté et notre souveraineté. «Grâce à cet édifice qui deviendra emblématique
et tiendra une place de choix dans le cycle des célébrations qui rythment la
vie de la nation, plus aucun Malien n’ignorera l’héritage des vaillants
guerriers qui ont fait de nous et de nos terroirs ce que nous sommes
aujourd’hui», a-t-il déclaré avant de demander d’observer un moment de
recueillement pour la mémoire de nos militaires disparus.
Le Général Sadio
Camara dira que par ce geste, «nous rendons hommage à ces héros d’hier et
d’aujourd’hui qui ont répondu à l’appel du devoir, en donnant leur vie pour que
le Mali demeure». D’après lui, leur courage, leur dévouement et leur sacrifice
ne doivent jamais être oubliés.
Cette
décision est une contribution vitale pour la
sauvegarde de la mémoire des militaires
Le
ministre chargé de la Défense a ensuite expliqué le triptyque (histoire,
culture et armée) en ce sens qu’une nation forte se construit sur sa mémoire et
sur son histoire, un peuple fort vit et se nourrit de sa culture et un État
fort s’adosse à son armée. Rappelant que 2025 est une année culturelle, le
Général Sadio Camara a signalé que les liens entre l’Armée malienne et le peuple
dont elle est issue, n’ont jamais été aussi forts, fraternels et fusionnels que
depuis le début de la Transition. «Ce mémorial sera bientôt reconnu comme un
haut lieu du paysage culturel et touristique au Mali», a-t-il professé.
Le Général Sadio Camara a indiqué que sous le leadership du Président Goïta et grâce aux efforts de transformation et de modernisation des Forces armées maliennes (FAMa) lancés depuis quelques années, notre pays dispose déjà de plusieurs dizaines de milliers de soldats professionnels et aguerris. Mieux, grâce à cette symbiose «armée–nation» que le Chef de l’État a suscitée, le Mali est défendu par 22 millions de «citoyens-soldats», prêts à donner leur vie pour défendre leur honneur et leur dignité retrouvés, a souligné le Général Sadio Camara avant de préciser que tous n’auront pas leurs noms dans ce mémorial, mais ils contribuent à construire la gloire et la grandeur de notre pays.
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Le ministre Sadio Camara juge «lamentables» les propos du Président Emmanuel Macron
Le ministre de la Défense et des Anciens combattants, le
Général de corps d’armée Sadio Camara, a saisi l’occasion, hier au Palais de
Koulouba, lors de la présentation du projet de construction d’un mémorial dédié
aux militaires tombés au champ de l’honneur, pour répondre aux propos du
Président de la France, Emmanuel Macron.
En effet, le Chef d’État français a réfuté, il y a quelques jours, à l’occasion de la conférence annuelle des ambassadeurs de son pays, l’idée selon laquelle l’Armée française a été contrainte de se retirer de plusieurs pays africains. D’après lui, c’est la France qui a décidé de se retirer en vue de réorganiser sa présence militaire. «Nous avons proposé aux chefs d’États africains de réorganiser notre présence. Comme on est très poli, on leur a laissé la primauté de l’annonce…Je crois qu’on a oublié de nous dire merci», a-t-il déclaré, traitant les pays africains concernés «d’ingrats».
Comme s’il fallait s’y attendre, les réactions des pays africains ne se sont pas fait attendre. Après
le Sénégal et le Tchad, notre pays lui a rendu, hier, la monnaie de sa pièce.
D’après le ministre de la Défense et des Anciens combattants, les propos
«lamentables» d’un Chef d’État français en pleine décomposition ne font
qu’accélérer et amplifier le message des autorités du Mali et de la
Confédération AES pour une Afrique réellement indépendante dans un monde plus
équitable.
«Alors que nous venons de fêter l’anniversaire de notre Souveraineté
retrouvée, et quelques jours avant la commémoration de celui de la vaillante
armée malienne, nous devons nous rappeler que rien n’est définitivement acquis
face à une telle adversité », a déclaré le Général Sadio Camara.
Pour lui, la liberté et la dignité ne se donnent pas, elles
s’arrachent, et «nous devons être prêts à en payer le prix». Il ajoutera que le
déni de la valeur et de la bravoure de nos ancêtres, l’omission de leurs actes
glorieux et l’oubli de leur sacrifice, «nous entraineront inexorablement vers
un nouveau cycle d’esclavage et de domination».
Il convient de rappeler qu’après les pays de la Confédération AES (Mali, Burkina Faso et Niger) et la Centrafrique, plusieurs autres pays africains ont demandé à l’ancienne puissance colonisatrice de mettre fin à sa présence militaire sur leurs territoires. Il s’agit du Sénégal, du Tchad et, plus récemment, de la Côte d’Ivoire.
Bembablin DOUMBIA
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