
Depuis
son sommet extraordinaire tenu le jeudi 22 septembre 2022 à New York
(états-Unis d’Amérique) en marge de la 77è session ordinaire de l’assemblée
générale des Nations unies à la demande du président ivoirien, Alassane
Ouattara, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cedeao)
tente de trouver par la voie diplomatique une solution dans l’affaire des
militaires ivoiriens détenus au Mali depuis le 10 juillet pour «tentative
d’atteinte à la sureté de l’État».
Pour
ce faire, les dirigeants ouest africains ont dépêché hier à Bamako une
délégation de haut niveau composée du président de la Gambie, Adama Barrow, du
président du Ghana, Nana Akufo-Addo. Préalablement annoncé parmi les visiteurs
de marque, Faure Gnassingbé, le président togolais non moins principal
médiateur dans la crise entre la Côte d’Ivoire et le Mali concernant le dossier
des militaires ivoiriens en détention, n’a finalement pas effectué le déplacement
de Bamako. Toutefois, il s’est fait représenter par son ministre des Affaires
étrangères, Pr Robert Dussey. Le médiateur de la Cedeao pour le Mali, l’ancien
président nigérian Goodluck Jonathan, faisait également partie de la
délégation.
C’est
exactement à 11h 08 mn que l’avion transportant le président gambien s’est
immobilisé sur le tarmac de l’aéroport international Modibo Keïta Sénou. À sa
descente d’avion, Adama Barrow a été accueilli au bas de la passerelle par le
président Assimi Goïta. C’était en présence du Premier ministre par intérim, le
colonel Abdoulaye Maïga, du président du Conseil national de Transition (CNT),
Malick Diaw et de plusieurs membres du gouvernement. L’évènement a aussi vu la
participation des autorités administratives et coutumières de Bamako ainsi que
le corps diplomatique accrédité dans notre pays dont le patron de la Minusma,
El Ghassim Wane et le chef de la Délégation de l’Union européenne, Bart Ouvry.
Après
les salutations d’usage suivies de l’exécution des hymnes du Mali et de la
Cedeao par la fanfare nationale, les deux chefs d’État ont regagné le salon
d’honneur du pavillon présidentiel pour un rafraichissement. Une
heure plus tard, l’avion du président ghanéen a atterri sur la piste. Même
exercice pour le président Goïta qui a accueilli son hôte avec tous les
honneurs. Après le cérémonial d’accueil, le chef de l’État a d’abord pris congé
de ses deux homologues avant de les retrouver quelques minutes plus tard au
palais de Koulouba.
Après
plusieurs heures de discussions, rien n’a filtré de cette rencontre. Le
président ghanéen Nana Akufo-Addo s’est juste contenté de dire à la presse que
la Cedeao entretient «toujours de bonnes relations» avec le Mali, avant de
s’engouffrer dans son véhicule pour l’aéroport. Sollicités par la presse, le
président Adama Barrow et le chef de la diplomatie togolaise n’ont pas souhaité
faire de déclaration.
Les
envoyés spéciaux de la Cedeao ont certainement préféré garder la teneur des
discussions avec les autorités maliennes pour la conférence des chefs d’État et
de gouvernement de l’organisation communautaire. Il y a quand même des
interrogations quant à l’issue diplomatique de cette affaire. En effet, à la
tribune des Nations unies, le Premier ministre par intérim s’était indigné du fait
que notre pays avait fait l’objet d’une combine par rapport au dossier des 46
mercenaires ivoiriens, ajoutant qu’il y avait eu une synchronisation, une mise
en scène et une harmonisation des
éléments de langage pour faire passer notre pays du statut de victime au statut
de coupable.
De retour de New York, le colonel Abdoulaye Maïga a martelé que
c’était un dossier judiciaire et que le gouvernement n’était pas du tout bien
placé pour s’impliquer dans les questions judiciaires. Pour
lui, seul le président de la Transition peut le faire en sa qualité du
président du Conseil supérieur de la magistrature.
Il
faut rappeler que parmi les 49 soldats ivoiriens arrêtés au départ à l’aéroport
international Modibo Keïta Sénou, le 10 juillet 2022, 3 femmes ont été libérées
par la justice malienne pour des «raisons humanitaires» le 3 septembre dernier,
et cela après d’intenses efforts diplomatiques du médiateur principal, le
président togolais, Faure Gnassingbé.
Aboubacar TRAORÉ
Dieudonné DIAMA
Rédaction Lessor
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