
Les administrateurs ont
examiné et amendé plusieurs documents soumis à leur approbation. Le budget prévisionnel
2023 de l’Académie est équilibré en recettes et en dépenses à plus de 530
millions de Fcfa contre un peu plus de 541 millions de Fcfa en 2022, soit une
baisse d’environ 10%, dont les raisons sont la non inscription de l’Amalan sur
le budget spécial d’investissement (BSI) et les restrictions budgétaires imposées
à toutes les structures de l’État.
Ce budget sera consacré à la traduction du
document de politique linguistique du Mali dans les 13 langues nationales, à la
formation ou recyclage des agents des unités linguistiques sur les règles de
transcription. L’élaboration et la validation des modules d’apprentissage des
langues nationales comme langues secondes et la formation en lexicographie générale
et spécialisée à l’endroit des agents de recherche sont d’autres activités prévues
cette année.
Le directeur général de l’Amalan, Dr Adama
Diokolo Coulibaly, a déclaré que les défis et les attentes étaient énormes en
2022. En la matière, l’Amalan qui continue la mise en place de ses organes de
consultation a participé aux travaux de la commission nationale de création
d’une filière de l’éducation non formelle à l’École normale supérieure (Ensup),
à la formation des activités du ministère de l’Éducation nationale dans le
cadre du Programme de l’éducation aux valeurs. Elle participe aussi à la
collecte des données sur l’enseignement bilingue et de la commission qualité
pour l’éducation, a souligné Dr Adama Diokolo Coulibaly. Avant de se réjouir de
la volonté d’officialisation des 13 langues nationales du pays par le
gouvernement de Transition.
Quant à Kinane Ag Gadéda, il
a salué les efforts de l’Amalan de 2013 à 2023, malgré les difficultés. Grâce à
son travail technique, a dit le secrétaire général, le Mali dispose
d’alphabets, de règles de transcription, de lexiques de base et de grammaires
de référence pour 12 de nos langues retenues dans la Loi N° 96-049 du 23 août
1996 portant promotion de nos langues nationales. Et d’assurer que la 13è
langue (le hasanya) est en cours d’expérimentation.
Établissement public à caractère
scientifique, technologique et culturel, l’Amalan, a missions de fixer les règles
de transcription de nos 13 langues nationales, mais aussi de concourir à leur
promotion et développement. Elle contribue aussi par la recherche-action, à la
définition de la politique linguistique, veille à sa mise en œuvre, élabore le
schéma-directeur d’aménagement linguistique du territoire national.
L’Amalan est l’une des 3 structures du ministère de l’Éducation nationale qui prennent en compte nos 13 langues nationales : bamanankan, boore (bobo), dùgùsù (dogon), fulfulde (peul), hasanya (maure), mamara (miniyanka), maninkakan (malinké), soninké (sarakolé), sovay (songhaï), syenaare (sénoufo), tămašăt (tamasheq), tyeyaxo (bozo) et xaasongaxanvo (khassonké). Parmi ces 13 langues nationales instrumentées, 12 sont enseignées. Le hasanya est la seule langue nationale non enseignée.
Sidi WAGUE
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