Zone Office du Niger : La contribution des femmes à la production du riz

En zone Office du Niger dans la Région de Ségou, les femmes constituent l’essentiel de la main-d’œuvre lors des travaux champêtres. Également propriétaires de champs, elles ont produit 56.133 tonnes de riz paddy, soit 7,45% de la production totale estimée à plus de 753.465 tonnes au terme de la campagne 2022-2023

Publié vendredi 25 août 2023 à 05:43
Zone Office du Niger : La contribution des femmes à la production du riz

Les femmes participent de façon active au développement en zone Office du Niger. Outre la riziculture, elles participent également aux activités maraîchères qui représentent 65% des productions. Selon le directeur de l’informatique, de la planification et des statistiques (DIPS) de l’Office du Niger, 90% des prestations de repiquages sont réalisés par les groupements de femmes. Durant la campagne agricole 2022/2023, précise Bamoye Keïta, les femmes ont produit 56.133 tonnes de riz paddy, soit 7,45% de la production totale estimée à plus de 753.465 tonnes.

Quant à leur contribution à la production maraîchère, l’ingénieur agroéconomiste cite l’échalote, dont la production s’est élevée à 326.048 tonnes contre 16.496 tonnes de gombo et 24.271 tonnes de tomate, 500 tonnes de piment et 23.481 tonnes d’ail. Ces productions génèrent des activités portant sur la transformation et le commerce des produits.


«La transformation concerne le riz (décorticage-triage, étuvage) et les produits maraîchers (conservation et séchage de l’échalote, séchage et transformation de la tomate en concentré)», développe-t-il, avant d’ajouter que la plupart des villages possèdent aujourd’hui leur case de conservation de l’échalote et leur séchoir. Ces produits transformés, dit-il, sont vendus dans les marchés hebdomadaires de la zone.

Le directeur de la DIPS assure qu’à l’Office du Niger, les femmes ont accès au foncier et au crédit agricole dans le domaine de la riziculture et du maraîchage. Également, poursuit-il, elles sont prises en compte dans l’ensemble des projets et documents de planification de l’Office du Niger, notamment le Schéma directeur de développement de la zone Office du Niger et les contrats-plans État-Office du Niger-exploitants agricoles et les Plans de campagne agricole. Selon l’ingénieur, l’Office du Niger a vite compris que ces mesures sont des conditions nécessaires à un développement équitable, participatif et durable.

Pour accéder aux ressources foncières, explique Bamoye Keita, les femmes peuvent être installées directement à leur demande au même titre que les hommes. Et de souligner que la loi foncière prévoit qu’au moins 15% des superficies des nouveaux aménagements soient réservés aux femmes et aux jeunes, aussi bien pour la riziculture collective, que pour le maraîchage. À ce sujet, il précise que l’Office du Niger a installé 105 jeunes filles sur 351 hectares, soit une superficie moyenne de 3 hectares par femme. Et de souligner que les femmes deviennent chefs d’exploitation suite au décès de leurs maris.

Le directeur de la DIPS indique qu’en riziculture, 14.442 femmes étaient installées sur 16.608 hectares durant la campagne agricole 2022/2023 sur un nombre total d’exploitations agricoles familiales de 93.420, soit un taux de représentativité de 15,45%. Lors de cette même campagne, poursuit-il, la zone Office du Niger comptait 6.441 organisations paysannes, dont 820 Groupements d’intérêt économique féminin (GIEF) autour des activités de production, de transformation, de commercialisation et de prestations de services.

Mohamed DIAWARA

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