La session ordinaire d’avril 2025 du Conseil national de Transition (CNT) s’est ouverte, hier, sous la présidence de son Président, le Général de corps d’armée Malick Diaw. Le Premier ministre, le Général de division Abdoulaye Maïga, les membres du gouvernement, les autorités administratives et politiques de Bamako, les représentants des institutions et des autorités administratives indépendantes ainsi que le corps diplomatique étaient présents.
En ouvrant la session, le Président de l’organe législatif dira que pour cette session d’avril, le CNT a sur son bureau 39 textes, dont 27 nouveaux dépôts. Ce qui présage d’une session riche, a-t-il dit. Le Général de corps d’armée Malick Diaw a précisé que pour le moment, la priorité demeure la sécurisation et la stabilité du pays ainsi que la protection des personnes et leurs biens.
Il a aussi salué la réaction du gouvernement face aux drames survenus récemment sur certains sites d’orpaillage et ayant occasionné plusieurs pertes en vies humaines. Également, face aux multiples difficultés que vivent les Maliens de la diaspora dont la dernière a nécessité le déplacement d’une importante mission gouvernementale en Mauritanie, il a encouragé le gouvernement à poursuivre la voie choisie, c’est-à-dire privilégier le dialogue avec les autorités des pays concernés.
En outre, Malick Diaw a salué le lancement du processus de Désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) pour l’année 2024. Pour lui, c’est l’aboutissement d’un dialogue constructif et d’une volonté politique affirmée en faveur de la paix et de la réconciliation nationale. Il s’est, en outre, réjoui de l’organisation des journées de renforcement des capacités sur la communication gouvernementale.
Le Président du CNT dira que son organe a appris avec satisfaction le 29 janvier dernier que la Confédération AES dispose d’un passeport et contrairement à certaines allégations, nos compatriotes ne rencontrent aucune difficulté au cours de leurs déplacements. Il a salué la montée du drapeau de l’AES aux cotés des drapeaux des pays membres, ainsi que la fondation de la banque confédérale d’investissement et de développement dotée d’un capital initial de 500 milliards de Fcfa.
Actualité oblige. Le Général Diaw dira que le CNT a suivi avec consternation et indignation, à travers les communiqués du gouvernement du Mali et du collège des Chefs d’État de l’AES, l’implication inacceptable du régime algérien dans la destruction d’un aéronef des Forces armées et de sécurité maliennes dans la nuit du 31 mars au 1er avril dernier à Tinzawatène.
«Le CNT condamne avec la dernière rigueur cet acte hostile et inamical du régime algérien», a indiqué Malick Diaw. Par cet acte, la preuve est désormais établie que les autorités algériennes soutiennent et encouragent le terrorisme international, a-t-il ajouté. Avant d’exiger que les autorités algériennes mettent immédiatement fin aux actions d’ingérence et de déstabilisation. Et qu’elles respectent les engagements bilatéraux et multilatéraux et se joignent de manière constructive aux efforts régionaux pour la paix et la sécurité.
Dieudonné DIAMA
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
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Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.