
La cérémonie s’est déroulée en présence du
gouverneur du District de Bamako, Abdoulaye Coulibaly, du représentant du maire
de la Commune III du District, Issa Niambélé et
du directeur général de l’Agence nationale de la sécurité routière (Anaser),
Ousmane Maïga.
Sur toute l’étendue du
territoire national, les activités de cette semaine vont s’appesantir sur
l’information et la sensibilisation à l’endroit du grand public sur les risques
liés au non-respect de la limitation de vitesse et les conséquences du
traumatisme crânien suite aux accidents de la route. Spécifiquement,
l’efficacité du casque de protection sera au cœur des actions visant les
utilisateurs d’engins motorisés à deux ou trois roues et ceux des quadricycles.
Cette opération concernera les parents dont le rôle est majeur dans l’éducation
des jeunes usagers de la circulation routière.
Selon la ministre des
Transports et des Infrastructures, ce thème est une forte interpellation et un
véritable cri de cœur lancés aux utilisateurs d’engins motorisés, pour qu’ils
se familiarisent avec le port du casque de protection. C’est également une
invite à tous les conducteurs d’automobiles à respecter la limitation de
vitesse.
Pour Mme Dembélé Madina
Sissoko, les accidents de la circulation sont pernicieux pour le développement
socio-économique d’un pays comme le nôtre, qui perd, chaque année sur les
routes, plus de 600 jeunes actifs âgés
de 18 à 35 ans.
La ministre a rappelé que les
statistiques nationales d’accidents de la circulation routière révèlent que les
collisions impliquant les conducteurs d’engins à deux roues, considérés comme
usagers vulnérables, engendrent plus de 70% des victimes (tués et blessés
graves - TBG). Quant à l’excès de vitesse, dira-t-elle, il est la cause
principale de plus d’un accident mortel sur trois dans notre pays.
Cette
tendance, a-t-elle poursuivi, doit être inversée parce que tous les citoyens
comptent pour le développement de ce pays et tout doit être entrepris pour préserver
leur intégrité physique et morale sur nos routes. «L’exposition au risque
routier impliquant les engins à deux et trois roues motorisés est de plus en
plus élevée. Cette situation trouve ses origines dans la prolifération de ces
engins et la présence de nombreux conducteurs de moto sans permis de conduire»,
a-t-elle affirmé.
Selon la cheffe du département
des Transports et des Infrastructures, il urge d’augmenter le taux de port du
casque de protection par les usagers et de lutter contre la pratique de l’excès
de vitesse. Cela est d’autant plus urgent que les «victimes d’accident de la
route qui survivent subissent, à titre temporaire ou permanent, une incapacité
de travail, partielle ou totale, et une diminution des revenus ou une
suppression des gains liés à l’activité professionnelle». La ministre a lancé
un appel pressant à l’ensemble des autorités administratives, des légitimités
religieuses et coutumières pour qu’elles contribuent activement à la lutte
contre l’insécurité routière.
La cérémonie a été marquée par une prestation des agents de la protection civile sur les gestes de premiers secours pour éviter le cas de traumatisme crânien. La ministre a également remis symboliquement des casques à certaines corporations.
Amadou GUÉGUÉRÉ
Circulation routière : Soutien aux victimes
À l’instar de la communauté
internationale, notre pays a célébré dimanche dernier à la Maison des aînés, la
Journée mondiale du souvenir des victimes d’accidents de la circulation routière
couplée à la Journée africaine de la sécurité routière. La cérémonie
d’ouverture était présidée par la ministre des Transports et des
Infrastructures, Mme Dembélé Madina Sissoko. C’était en présence du directeur général
de l’Agence nationale de la sécurité routière (Anaser), Ousmane Maïga et
d’autres personnalités. Cette Journée qui est célébrée le troisième dimanche du
mois de novembre de chaque année, a pour objectifs de rendre hommage à toutes
les personnes tuées ou gravement blessées sur les routes, de promouvoir des
actions basées sur des données probantes pour prévenir et éliminer les décès et
les blessures sur la route…
L’édition de cette année, qui
est la 11ème du genre commémorée dans notre pays, se tient sous le thème : «Souvenir,
Soutenir, Agir». Par ce thème, les acteurs entendent se souvenir des centaines de
personnes qui ont perdu la vie sur nos routes, soutenir leurs parents et celles
qui souffrent des conséquences durables du traumatisme physique, psychologique
et des conséquences économiques qu’elles ont subies et qu’elles subissent au
quotidien. Il est question aussi d’agir pour que ces tragédies évitables
cessent sur nos routes dès maintenant. Selon la ministre des Transports et des
Infrastructures, la célébration de cette Journée s’inscrit parfaitement dans la
vision du président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, qui est de protéger
l’ensemble des citoyens sur les routes du Mali.
Mme Dembélé Madina Sissoko a
rappelé que selon le rapport de situation sur la sécurité routière dans le
monde, publié par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en 2018, une
personne meurt toutes les 24 secondes dans le monde, suite aux accidents de la
route. Le même rapport, a-t-elle dit, bien qu’ayant le taux de motorisation le
plus faible au monde avec seulement 2% du parc auto mondial, le continent
africain à le taux d’accidents mortels le plus élevé, estimé à 26,6 pour
100.000 habitants. «Malheureusement, la plupart des victimes sont des piétons
et des usagers des engins à 2 roues, majoritairement des enfants et des jeunes
de la tranche d’âge allant de 5 à 29 ans», a-t-elle déploré.
Pour elle, cette Journée répond
donc à un grand besoin des victimes de voir leur perte et leur douleur
entendues, reconnues et partagées. En outre, la cheffe du département des
Transports et des Infrastructures a souligné que sa commémoration est une
invitation à la mobilisation de tous les acteurs pour faire plus d’actions sur
le terrain afin de faire reculer le fléau de l’insécurité routière. «Aujourd’hui
plus qu’hier, l’insécurité routière doit demeurer au cœur de nos préoccupations
et ensemble, nous devons, dans la solidarité nationale et internationale,
mettre en synergie nos actions à l’effet de trouver des solutions appropriées
et durables», a invité Mme Dembélé Madina Sissoko.
Pour sa part, la vice-présidente
de la Fédération malienne des associations des personnes handicapées (Femaph),
Mme Konaté Zeinab Guissé, a demandé aux usagers de faire preuve de plus de
courtoisie dans la circulation.Cette cérémonie a été marquée par la remise de
kits de premiers soins aux services des urgences médicales de trois hôpitaux, à
savoir l’hôpital Gabriel Touré, l’Hôpital du Mali et celui de Kati. La
direction régionale de la protection civile du District de Bamako a également
reçu des kits. Le département des Transports, à travers l’Anaser, a initié à
l’endroit de l’Association des victimes et parents de victimes de la route
(AV-PAR) et de l’Association des personnes vivant avec un handicap, une
formation basée sur le Code de la route et les techniques de circulation routière.
Rédaction Lessor
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