Selon le rapport Itie, notre pays comptait 1.062 titres miniers
L’ouverture des travaux, qui se sont déroulés dans les locaux du ministère des Mines, a été présidée par le chef de cabinet de ce département, Yacouba Kébé, en présence du secrétaire permanent par intérim de l’Itie - Mali, Boureima Cissé. Cet atelier de deux jours visait à discuter des exigences de la Norme Itie 2023, de son impact pour notre pays et à présenter la synthèse du rapport Itie 2023. Il ressort de ce document qu’au 31 décembre 2022, notre pays comptait 1.062 titres miniers dont 251 accordés au cours de la même période.
Deux titres pétroliers étaient actifs à la même date. Cette situation n’a pas connu d’évolution en 2023 au regard de la suspension, en novembre 2022, de l’octroi des titres miniers par le ministère en charge des Mines. Aussi, révèle le dossier, l’Afrique du Sud a été le premier pays destinataire des exportations du secteur extractif au Mali en 2023, avec un volume de 41,48% des exportations, suivi par la Suisse avec un volume de 35,25%.
L’Australie occupe la troisième position avec un volume de 11,40% des exportations.«Les travaux de conciliation font ressortir des écarts initiaux de 28,9 milliards de Fcfa entre les déclarations de paiement des sociétés extractives de 670,53 milliards Fcfa et les déclarations des organismes collecteurs de 641,630 milliards de Fcfa. Les représentants des organismes collecteurs et les comptables des sociétés extractives ont pu fournir les documents justificatifs des écarts pour un montant total de 4,17 milliards de Fcfa», détaille le document. Il précise que sur la base des données déclarées par les organismes collecteurs de l’État, les revenus générés par le secteur extractif (hors sous-traitants) totalisent un montant de 644 milliards Fcfa en 2023.
Cet atelier a été l’occasion de mettre à jour les professionnels des médias sur la Norme Itie version 2023. Il s’agissait de renforcer leurs capacités, non seulement sur le contenu de cette norme, mais aussi sur les rapports Itie publiés, notamment celui portant sur l’année fiscale 2023.
Selon le Secrétaire permanent par intérim de l’Itie Mali, la première avancée est la ponctualité dans la publication.
«Nous sommes l’un des rares pays à pouvoir publier le rapport Itie 2023. Les autres pays sont en train de publier le rapport 2022», s’est-il félicité. Autre avancée notée par Boureima Cissé c’est la collecte d’importantes données financières. «Si en 2022, la contribution du secteur minier était d’environ de 500 milliards de Fcfa, en 2023 nous sommes à 600 milliards de Fcfa» a-t-il déclaré.
Pour le représentant du ministre des Mines, la publication régulière de ces rapports est un gage de transparence. «Cette norme permet de renforcer la confiance des citoyens et des investisseurs, en s’assurant que les revenus générés par les industries extractives sont bien utilisés pour financer le développement de notre pays», a-t-il soutenu. Selon Yacouba Kébé, la participation de notre pays à l’Itie depuis sa création témoigne de notre volonté de promouvoir une gouvernance responsable et équitable, qui profite à tous les Maliens, en particulier les communautés vivant dans les zones extractives.
Babba COULIBALY
La 29è édition de l´Espace d'interpellation démocratique ( EID) s'est tenue, ce mercredi 10 decembre au Centre international de conférences de Bamako. L'ouverture des travaux était présidée par le ministre de la Justice et des Droits de l´Homme, Garde des Sceaux Mamoudou Kassogué, en prés.
Dans le cadre des opérations de surveillance du territoire menées le 9 décembre 2025, des vecteurs aériens des Forces armées maliennes (FAMa) ont, dans la matinée, neutralisé un pick-up camouflé sous un couvert végétal et contenant des fûts d’essence dans la localité de Sebabougou, Cer.
Le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, en partenariat avec l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), a organisé, hier à l’École de maintien de la paix Alioune Blondin Bèye (EMP-ABB), un atelier de consultat.
Le Projet de promotion de l’accès au financement, de l’entrepreneuriat et de l’emploi au Mali (Pafeem) a organisé hier, dans un hôtel de la capitale, une session de formation des agents de la direction de la microfinance sur l’outil Cameli..
Cette réunion technique vise à préparer les documents à soumettre aux ministres, qui devront consacrer l’acte constitutif de la banque avant sa transmission aux Chefs d’État pour validation finale.
Le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme sont des menaces graves pour la stabilité financière mondiale et la sécurité internationale. Dans ce décryptage, le magistrat Yaya Traoré, membre de la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif), parle des .