Régions de Bandiagara et Mopti : Renforcer la résilience aux conflits et la cohésion sociale par la gouvernance des ressources naturelles

L’atelier de lancement du Projet de renforcement de la résilience aux conflits et de la cohésion sociale par la gouvernance des ressources naturelles (GNR) et la résolution des conflits dans les Régions de Bandiagara et de Mopti s’est tenu le 21 août dernier dans la salle de conférence de la Maison des jeunes de Bandiagara.

Publié mercredi 10 septembre 2025 à 12:54
Régions de Bandiagara et Mopti : Renforcer la résilience aux conflits et la cohésion sociale par la gouvernance des ressources naturelles

L’objectif est de contribuer au renforcement de la résilience  des communautés bénéficiaires face aux conflits



Présidée par le préfet du Cercle de Bandiagara, Amadou Maïga, la rencontre a réuni des préfets, sous-préfets, chefs de services déconcentrés de l’État, élus communaux, autorités et légitimités traditionnelles, des représentantes de la Cafo, ceux des organisations paysannes et associations de développement communautaires. Il y avait également des responsables de l’ONG Case-Sahel et du partenaire financier GIZ/SARES.

L’objectif global de ce projet est de contribuer au renforcement de la résilience des communautés bénéficiaires face aux conflits à travers l’amélioration de la coexistence pacifique et le renforcement de la cohésion sociale. Il intervient dans les Régions de Bandiagara (Communes de Bandiagara, Soroly, Doucombo, Dourou, Borko, Lowol-Gueou et Dandoli) et de Mopti (Communes de Fatoma, Sio et Konna). Les bénéficiaires directs du projet sont, entre autres, les communautés agropastorales, les organisations paysannes et associations, les comités de gestion des infrastructures, comités de gestion des ressources naturelles, les Organisations paysannes, les acteurs locaux (légitimités traditionnelles, les leaders femmes et jeunes). 

Parmi les activités du projet, on peut retenir l’organisation des fêtes de bon voisinage dans les communes, l’organisation des activités sportives sur la coexistence pacifique et le vivre ensemble, la formation des légitimités et les communicateurs traditionnels et les médias locaux sur l’éducation à la paix, la formation des organisations paysannes et des comités de gestion des infrastructures sur l’éducation à la paix et la formation des comités de gestion des infrastructures sur la gestion inclusive des infrastructures.

L’atelier de lancement a été ponctué de présentations, suivies d’échanges. En vue d’assurer la participation active et dynamique ainsi que des échanges constructifs, la méthode d’animation utilisée a été choisie de sorte à permettre à une bonne partie des participants de donner son point de vue. Après avoir remercié tous les participants, le maire de Bandiagara a dit sa satisfaction de voir toutes les structures invitées, répondre présents à cet atelier important. Il a fait un rappel de l’importance de la cohabitation en harmonie. Il a terminé son intervention en remerciant le partenaire financier GIZ /SARES pour son appui technique et financier.

Quant au directeur exécutif de l’ONG Case-Sahel, Michel Dembélé, il a salué tous les participants pour leur présence effective et particulièrement l’état malien à travers, le représentant du service de tutelle, à savoir la Direction régionale de l’agriculture de Bandiagara. Il a rendu un vibrant hommage au partenaire financier GIZ. Michel Dembélé a fait une présentation sommaire de l’ONG, en mettant l’accent sur sa création, la vison, l’objectif global, les objectifs spécifiques, la mission et quelques activités phares réalisées par son organisation. 

Dans l’entame de son intervention, le préfet du Cercle de Bandiagara a remercié tous les participants pour leur présence effective, leur constante disponibilité et leur engagement dans le développement du Cercle de Bandiagara. Il a indiqué que la question de paix, de cohésion sociale et du vivre ensemble fait partir des grands défis actuels du Mali en général et celui du Cercle de Bandiagara en particulier. Selon lui la cohésion sociale se présente aujourd’hui comme l’une des préoccupations des autorités du Mali, car ses impacts se font sentir sur toute la vie socio-culturelle et que personne n’est indiffèrent : riches comme pauvres, villes comme campagnes, acteurs publics comme privés.

Le préfet a salué les initiatives qui sont prises aussi bien aux plans national que régional. Il a enfin remercié les partenaires techniques et financiers et toute l’équipe du Projet et celle de l’ONG Case-Sahel.  Lors de la clôture des travaux, il a été recommandé d’impliquer l’Équipe régionale d’appui à la réconciliation (l’ERAR) à  la mise en œuvre du projet.

Dramane COULIBALY / Amap - Mopti

Lire aussi : Opérationnalisation de la BCID-AES : De grandes avancées

La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.

Lire aussi : Koulouba : Le Président Goïta inaugure les Places de «Mali Tièbaw» et de «Mali Kèlèmasaw»

À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.

Lire aussi : À l’heure du Mali : Anciens et nouveaux médias, vent debout

Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..

Lire aussi : Bataille du vrai et du faux : Comprendre la désinformation et les armes du fact-checking

Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..

Lire aussi : Numérique : terreau fertile à la désinformation

Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .

Lire aussi : Médias publics : Regards croisés sur l’héritage et les défis actuels de l’Essor et de l’Ortm

Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.

Les articles de l'auteur

Biennale Tombouctou 2025 : Les préparatifs de la troupe régionale de Mopti vont bon train

Les préparatifs de la troupe régionale de Mopti pour la phase nationale de la Biennale artistique et culturelle Tombouctou 2025 vont bon train, a pu le constater, lundi dernier, le gouverneur de la Région, le Général de brigade Daouda Dembélé lors d’une visite à la troupe..

Par Dramane COULIBALY / Amap - Mopti


Publié jeudi 11 décembre 2025 à 09:19

Mopti : La 30è édition du mois de la solidarité clôturée en beauté

À Mopti, les activités de la 30è édition du Mois de la solidarité et de lutte contre l’exclusion ont connu leur épilogue le samedi 20 novembre. C’était à la faveur d’une cérémonie présidée par le directeur de cabinet du gouverneur, Mamadou Seydou Diarra, dans la cour du gouvernorat. L’évènement a été marqué par des discours et la remise d’une importante quantité de vivres et non vivres à des personnes vulnérables..

Par Dramane COULIBALY / Amap - Mopti


Publié jeudi 27 novembre 2025 à 08:58

Mopti : Le comité consultatif de sécurité évalue les actions

Au cours des travaux, les membres du comité ont abordé plusieurs sujets comme la situation sécuritaire de la région à travers une panoplie de thématiques, entre autres, les incivilités, la délinquance et les crimes, la tenue de manifestations publiques et leur encadrement, l’état sécuritaire des marchés et autres lieux publics, le dialogue communautaire et la consolidation de paix, la sécurité routière.

Par Dramane COULIBALY / Amap - Mopti


Publié jeudi 20 novembre 2025 à 08:15

Mopti : renforcement des capacités des membres du comité consultatif de sécurité régional et des collectivités

Renforcer les capacités analytiques et pratiques des acteurs locaux afin de leur permettre d’intégrer l’approche «sensibilité aux conflits» dans la planification, la gouvernance et la sécurité locale, améliorer la compréhension commune des enjeux sécuritaires et de gouvernance locale dans la Région de Mopti et promouvoir le dialogue entre les autorités, les Forces de défense et de sécurité, les collectivités et la société civile étaient….

Par Dramane COULIBALY / Amap - Mopti


Publié mardi 18 novembre 2025 à 11:16

Mopti : Évaluation des activités du FBR

Les participants ont fait l’état de mise en œuvre des recommandations.

Par Dramane COULIBALY / Amap - Mopti


Publié jeudi 13 novembre 2025 à 10:26

Mopti : La solidarité agissante du gouverneur

Dans le cadre des activités de la 30è édition du Mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion, le gouverneur de la Région de Mopti, le Général de brigade Daouda Dembélé a respecté la tradition en rendant visite, mercredi 15 octobre, aux deux personnes les plus âgées de la Commune urbaine de Mopti..

Par Dramane COULIBALY / Amap - Mopti


Publié vendredi 17 octobre 2025 à 12:44

Mopti : La solidarité comme socle des politiques économiques et sociales

Les activités de l’édition 2025 du Mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion ont été lancées, jeudi dernier, dans la Région de Mopti. L’évènement était présidé dans la salle du gouvernorat par le gouverneur de la région, le Général de brigade Daouda Dembélé..

Par Dramane COULIBALY / Amap - Mopti


Publié mardi 14 octobre 2025 à 08:53

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner