Deux réformes majeures retiennent particulièrement l’attention : la réorganisation de la Direction générale du contentieux de l’État (DGCE) et la relecture du décret fixant les taux de l'impôt spécial sur certains produits.
Créée en 2014, la DGCE a pour mission de prévenir et de gérer les litiges impliquant l’État et les organismes publics. Plus de dix ans après sa mise en place, son fonctionnement a révélé certaines insuffisances, notamment dans le recrutement des collaborateurs extérieurs lors des procédures d’urgence. C’est pour corriger ces faiblesses que le gouvernement a adopté un nouveau projet d’ordonnance. Ce texte vise à adapter le cadre juridique aux exigences actuelles des contentieux administratifs et financiers. En renforçant la souplesse et la réactivité de la DGCE, les autorités espèrent améliorer la défense des intérêts de l’État, notamment dans les dossiers complexes et sensibles. Cette réforme s’inscrit ainsi dans une logique de modernisation de l’appareil administratif et de professionnalisation de la gestion publique.
Dans le même esprit de rationalisation, le gouvernement s’est également penché sur la question fiscale. Le Conseil a approuvé un projet de décret fixant de nouveaux taux pour l'impôt spécial sur certains produits, dans la continuité de l’Ordonnance du 17 mars 2025 portant modification du Code général des impôts. Cette relecture vise à actualiser la fiscalité applicable à plusieurs secteurs, notamment ceux des bouillons alimentaires, des produits miniers et du tabac. Elle ambitionne d’harmoniser la fiscalité minière avec les objectifs de relance économique, tout en améliorant la mobilisation des recettes et en préservant un climat attractif pour les investisseurs.
Au-delà des textes adoptés, ces réformes illustrent une volonté plus large : celle de moderniser les instruments de gouvernance dans un contexte marqué par des défis budgétaires et administratifs importants. Elles traduisent une orientation vers plus de rigueur, de transparence et d’efficacité dans la gestion publique. Les effets attendus de ces réformes se feront sentir à travers une meilleure défense des intérêts de l’État, une fiscalité plus équitable et une mobilisation accrue des ressources. En définitive, l’ambition du gouvernement est claire : transformer ces initiatives en leviers concrets de modernisation administrative et de développement durable, au service d’une gouvernance publique plus performante et plus juste.
Souleymane SIDIBE
Le stress est une réponse physiologique de l’organisme face à une situation de menace ou de pression. Donc on ne peut l’éviter comme le souligne si bien le psychologue, Emmanuel Kamaté qui le définit comme une réaction naturelle de l’organisme..
Dans notre pays, on prête le plus souvent, à tort ou raison, de nombreuses vertus à la médecine traditionnelle même le pouvoir de guérir le cancer du sein. Patients, médecins, tradithérapeutes et parents de malades ont des avis divers et divergents sur la question.
Ce matin, le Président de la Transition préside la cérémonie de lancement d’un vaste programme de construction d’infrastructures hospitalières d’urgence à Korofina, dans le District de Bamako, au bénéfice de la capitale et de plusieurs régions. Cela se passe bien au Mali, ce beau et g.
Les rideaux sont tombés vendredi dernier sur la 16è Réunion conjointe annuelle des correspondants nationaux des bureaux régionaux de liaison de l’Organisation mondiale des douanes chargés du renseignement pour l’Afrique occidentale et centrale..
Les deux géants de transports maritime et terrestre avaient décidé de suspendre leurs activités dans notre pays en invoquant des problèmes de sécurité et de la pénurie de carburant. Mais le gouvernement n’a pas tardé à réagir pour qu’ils reviennent sur leur décision.
Initiée par le Cigma, cette rencontre avait pour objectif d’harmoniser le discours public, de renforcer la crédibilité de la parole de l’État et de faire face aux offensives médiatiques visant le Mali.