Les administrateurs examinent des documents soumis à leur appréciation
Les travaux étaient présidés par le secrétaire général du ministère de l’Agriculture, Garantigui Traoré, en présence du directeur général de l’Agence de développement rural de la vallée du fleuve Sénégal (ADRS), du coordonnateur du projet, Moussa Ben Issack Diallo, du directeur national de l’Agriculture, Souleymane Yacouba, ainsi que des membres du Comité national d’orientation et de pilotage du projet.
Au cours de la session, les administrateurs ont apprécié l’état d’exécution des recommandations issues de la 1ère session du Comité national d’orientation et de pilotage du projet. Ils ont également examiné et validé le rapport-bilan des activités réalisées en 2025, ainsi que le Programme de travail et de budget annuel (PTBA) 2026 proposé par l’unité de gestion du projet. À ce titre, le niveau de décaissement en 2025 s’élève à 44,85 millions de Fcfa sur une prévision de 1,33 milliard de Fcfa. Quant au projet de PTBA 2026, évalué à 1,355 milliard de Fcfa, il permettra de financer 30 activités et sous-activités réparties entre les cinq composantes du projet.
À l’entame de ses propos, le secrétaire général du ministère de l’Agriculture a rappelé que le projet a connu un démarrage difficile, lié essentiellement à l’absence de ressources consécutive à une longue période de suspension des décaissements. Garantigui Traoré s’est réjoui de l’aboutissement du processus de mise en vigueur du projet, à la suite de la levée de cette suspension. Il a informé de la mise en place effective des organes de gestion du projet, de l’obtention de l’acte d’exonération douanière et fiscale accordé au projet, ainsi que de l’ouverture du compte spécial autorisé par le ministre de l’Économie et des Finances.
Pour ces résultats, le secrétaire général a exprimé sa gratitude aux autorités pour les efforts louables consentis, ayant permis la levée de cette suspension. Il a remercié la Banque islamique de développement (BID) pour sa compréhension et son accompagnement durant cette période. Sans oublier d’encourager l’équipe du projet, à travers l’ADRS, pour sa résilience et son engagement à faire avancer les activités, malgré les difficultés conjoncturelles.
D’un coût global de 12,9 milliards de Fcfa pour une durée de 5 ans (2025-2029), le projet intervient principalement dans le Cercle de Séféto. Il a pour objectif de contribuer à l’autosuffisance alimentaire et à la réduction de la pauvreté à travers l’irrigation de proximité. Plus spécifiquement, le projet vise, entre autres, l’augmentation de la production et de la productivité par la création de 1.017 hectares d’aménagements hydro-agricoles, dont 951 ha de bas-fonds et 66 ha de périmètres maraîchers (33 sites, soit un par village), l’amélioration de l’accès à l’eau potable dans la zone d’intervention par la construction de 27 systèmes hydrauliques villageois améliorés répartis dans 27 villages, ainsi que la protection de 200 hectares de terres agricoles à travers des mesures de conservation des sols et des eaux. Il prévoit l’acquisition et la mise à disposition des producteurs d’intrants pour la pisciculture, ainsi que l’autonomisation des bénéficiaires à travers leur organisation et leur structuration en coopératives, avec un accès durable aux sources de financement.
Selon le secrétaire général du ministère de l’Agriculture, ces objectifs cadrent avec les orientations de la Stratégie nationale pour l’émergence et le développement durable (SNEDD) 2024-2033, cadre opérationnel de la première décennie de mise en œuvre de la vision «Mali Kura ɲɛtaa sira ka bɛn san 2063 ma». Garantigui Traoré a exhorté les administrateurs à procéder à un examen minutieux des documents soumis et à formuler des recommandations objectives et pertinentes, susceptibles de contribuer à l’accélération de la mise en œuvre du projet dans toutes ses composantes.
Makan SISSOKO
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