Plateforme syndicale du 1er mai 2024 : L’USTM rejoint la CSTM et ses partenaires

Ces syndicalistes entendent poursuivre leurs engagements à savoir respecter le Pacte de stabilité et de croissance qui vise un apaisement du climat social, le respect de la liberté syndicale, de la loi et de la Constitution. Ils s’unissent pour aller d’une seule voix vers le gouvernement dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie des travailleurs

Publié vendredi 14 février 2025 à 08:04
Plateforme syndicale du 1er mai 2024 : L’USTM rejoint la CSTM et ses partenaires

Les responsables des centrales syndicales hier au siège  de la CSTM après la signature de la convention

 

 

La Plateforme du 1er mai 2024 compte désormais quatre centrales syndicales sur les cinq que compte notre pays. Il s’agit de la Confédération syndicale des travailleurs du Mali (CSTM), de la Confédération démocratique des travailleurs du Mali (CDTM), de la Confédération malienne des travailleurs (CMT) et de l’Union syndicale des travailleurs du Mali (USTM) qui vient de rejoindre le groupe. La signature de la convention de regroupement a eu lieu hier au siège de la CSTM.

Cette signature d’adhésion à cette Plateforme syndicale est un moment fort. L’un des objectifs de la CSTM étant de rassembler toutes les centrales syndicales pour réussir la lutte commune. La signature a été suivie d’un point de presse. C’était en présence du secrétaire général de la CSTM, Hamadoun Amion Guindo, du secrétaire général l’USTM, éric Diarra, de la représentante de la CDTM, Mme Simpara Aissata Keïta, et du représentant de la CMT, Bourama Keïta. L’USTM est une organisation de masse pour la défense des intérêts matériels et moraux des travailleurs maliens vivant au Mali et à l’étranger, a fait savoir éric Diarra.


Elle est composée de 10 syndicats nationaux qui se retrouvent dans le domaine de la presse, de la communication et des télécommunications, du développement rural, de l’hôtellerie et du tourisme, de  l’environnement, de la surveillance, entre autres. Pour le syndicaliste, l’USTM enregistre l’adhésion de plusieurs milliers de travailleurs, tous secteurs de production confondus et est représentée dans 10 régions au Mali.

Il a précisé que l’on organisation a volontairement adhéré à la plateforme du 1er Mai car «nous nous reconnaissons en eux à travers leur amour pour notre pays, par leur méthode de négociation et leurs statut et règlements intérieurs». L’USTM s’est engagée à collaborer avec toutes les organisations ayant comme repère le Mali et comme principe la résolution pacifique et élégante des crises.

Le principe de base de l’USTM est le syndicalisme de développement qui s’articule autour de cinq axes, notamment former, sensibiliser, renforcer les capacités des membres pour assurer un dialogue social apaisé et des revendications axées sur un programme raisonnable et réel. Pour lui, il faut l’équité de rémunération entre les travailleurs de la Fonction publique et ceux du secteur privé, et des emplois décents pour les jeunes.

À l’en croire, sa centrale va accompagner la CSTM, la CDTM et la CMT à poursuivre leurs engagements à respecter le Pacte de stabilité et de croissance qui vise un apaisement du climat social, le respect de la liberté syndicale, de la loi et de la Constitution.

Après la signature de la plateforme du 1er mai 2024, a affirmé Hamadoun Amion Guido, nous essayons d’engager les actions pour l’élargir. La plateforme permettra de renforcer la cohésion entre les syndicats. «Nous avons des préoccupations qui sont dans les mains du gouvernement.

Il faut s’unir pour aller d’une seule voix vers le gouvernement que d’aller de manière séparée», a-t-il expliqué. C’est cette raison qui nous a poussés à nous donner la main pour rencontrer l’USTM qui a accepté d’adhérer à la vision en raison de son intérêt général.

Il a souhaite que d’autres travailleurs comprennent que l’intérêt général des travailleurs ne peut pas aller sans les actions de rassemblement, les actions communes. Le Pacte de stabilité et de croissance est une vision du Chef de l’État inscrite dans l’action gouvernementale et adoptée par le Conseil national de Transition (CNT), a rappelé le secrétaire général CSTM. Et de préciser qu’au regard des ennemis de la Nation, des défis extérieurs qui menaçaient l’existence du pays, le Chef de l’État a estimé qu’il fallait d’abord une stabilité à l’intérieur du pays à partir des mouvements syndicaux. Afin que ceux-ci puissent réfléchir sur les perspectives et  relever les défis.

Maïmouna SOW

Lire aussi : Opérationnalisation de la BCID-AES : De grandes avancées

La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.

Lire aussi : Koulouba : Le Président Goïta inaugure les Places de «Mali Tièbaw» et de «Mali Kèlèmasaw»

À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.

Lire aussi : À l’heure du Mali : Anciens et nouveaux médias, vent debout

Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..

Lire aussi : Bataille du vrai et du faux : Comprendre la désinformation et les armes du fact-checking

Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..

Lire aussi : Numérique : terreau fertile à la désinformation

Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .

Lire aussi : Médias publics : Regards croisés sur l’héritage et les défis actuels de l’Essor et de l’Ortm

Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.

Les articles de l'auteur

Élimination des violences à l’égard de la femme : Des avancées mais des défis

À l’instar de la communauté internationale, notre pays a commémoré la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Le clou a été une conférence-débat organisée, hier au siège de la Coordination des associations et ONG féminines (Cafo)..

Par Maïmouna SOW


Publié vendredi 05 décembre 2025 à 10:46

Crise d’adolescence : Du fil à retordre pour les parents

Propre à la puberté, sa mauvaise gestion est marquée par un manque de communication avec les enfants, l’inaptitude à faire face à leurs problèmes personnels et des pratiques de maltraitance à leur égard. Ce qui peut souvent aboutir à des fugues régulières, des grossesses non désirées et une mauvaise performance scolaire.

Par Maïmouna SOW


Publié lundi 24 novembre 2025 à 09:13

Anam : Beaucoup d’ambitions en 2026

L’Agence nationale d’assistance médicale (Anam) a tenu, hier à son siège, la 24è session ordinaire de son conseil d’administration. C’était sous la présidence de la ministre de la Santé et du Développement social, le Colonel-major Assa Badiallo Touré, en présence du ministre du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social, Fassoum Coulibay, et du directeur général de l’Anam, Hameth Ben Hamane Traoré..

Par Maïmouna SOW


Publié vendredi 21 novembre 2025 à 09:52

Journée internationale de la femme rurale : Plus d’attention et de volonté

La journée représente une opportunité de concertation des différents acteurs sur les préoccupations essentielles des femmes rurales. Et le thème choisi, selon la ministre chargée de la Promotion de la Femme, n’est pas un choix optionnel, mais plutôt une obligation nationale et un impératif stratégique.

Par Maïmouna SOW


Publié vendredi 17 octobre 2025 à 12:34

Précarité des Médias : Les déviations et insuffisances prennent le dessus

La perception des frais de déplacement ou motivation ou de façon plus prosaïque «per diem», le manque de formation adéquate, la baisse de niveau des journalistes et le manque de moyens financiers des structures médiatiques nuisent fatalement à l’image de la presse malienne.

Par Maïmouna SOW


Publié jeudi 18 septembre 2025 à 14:52

Développement de Nioro du Sahel : ADRN-Sahel continue de marquer son territoire

L’Association pour le développement de la Région de Nioro du Sahel (ADRN-Sahel) tiendra ses premières Assemblées générales ordinaires et extraordinaires le 27 septembre prochain..

Par Maïmouna SOW


Publié jeudi 18 septembre 2025 à 07:32

Suicide : Un mystère à percer

De nombreuses personnes se donnent la mort ces derniers temps et d’autres candidats au suicide sont sauvés in extremis. Il est difficile d’apprécier leurs motivations, mais une tendance globale semble dire que la propension à mettre fin à ses jours est très souvent liée à la dépression.

Par Maïmouna SOW


Publié lundi 15 septembre 2025 à 08:05

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner